Messe-forme-extraordinaire.jpg

CIVITAS dépose un référé devant le Conseil d'Etat pour rendre la Messe aux Catholiques :


Le vendredi 30 octobre 2020, Civitas a déposé une requête en référé liberté devant le Conseil d’Etat contre l’interdiction de pratique du culte décidée par le gouvernement et l’article 47 du décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.
CIVITAS démontre une fois de plus être à la pointe du Combat Catholique !
Lire « Victoire des Catholiques Traditionnalistes ! » du lundi 18 mai 2020 où le gouvernement français fut condamné par le Conseil d’Etat pour la reprise des Cultes sous huit jours.

Pray-for-Paris-13-nov-2015.png

La PÉTITION de Geneviève Chotard et Jean-Benoît Harel : « Laissez-nous célébrer Notre Sainte Messe Catholique ! »


Après les nombreuses Pétitions Catholiques contre les interdictions de célébrer la Sainte Messe avec les Fidèles Catholiques lors du premier confinement (Voir les Pétitions au Gouvernement Macron et les Supplications aux Évêques de France « Rendez-nous la Sainte Messe Catholique ! »), deux jeunes Catholiques de 23 ans, Geneviève Chotard et Jean-Benoît Harel, lancent une Pétition « Pour nous Catholiques, aller à la Messe est nécessaire au même titre que d’aller acheter à manger dans un magasin »

Nous sommes étudiants et pour nous, notre foi est au cœur de notre vie ; c’est un pilier essentiel. Lors du confinement du printemps, nous avons soufferts de l’interdiction de la célébration de la messe. Certes les églises étaient ouvertes, mais ce sont des lieux de vie. Et sans la célébration de la messe, nos églises ne sont plus les mêmes… et nous non plus. Vivre le carême et fêter Pâques, la résurrection du Christ, confinés a été dur. Alors, avec ce deuxième confinement, qui est différents à bien des égards, il nous semble important de réagir à une nouvelle interdiction de la célébration de la messe. Nous savons être responsables. Nous respectons le confinement et continuerons à le faire. Mais nous souhaitons que notre liberté de croire, notre liberté de vivre notre foi soit réaffirmée. Nous avions pris cette initiative dès mercredi soir. Et l’attentat tragique de Nice, qui a bouleversé chacun d’entre nous, vient renforcer encore notre soif de laisser nos églises ouvertes et vivantes pour permettre à tous les chrétiens et à toutes les personnes de bonne volonté de venir y trouver un appui précieux pendant ce confinement. Voilà notre espérance !


Au lendemain de l’attentat de Nice… Monsieur le Président, nous voulons prier !

A l’heure où les Catholiques de ce pays sont pris pour cibles, nous voulons enterrer nos morts, baptiser nos enfants, accompagner nos malades, entourer nos Prêtres.

« Parce que l’Homme ne vit pas seulement de pain », nous souhaitons pouvoir nous recueillir et prier.

Pour nos martyrs. Pour nos assaillants.

Pour la France. Et pour vous aussi, Monsieur le Président.

Nous refusons de laisser la peur gagner.

Nous voulons transmettre cet héritage vivant.

Nous voulons faire vivre notre foi.

Nous voulons nous réconforter, nous retrouver, ensemble, pour nous rassurer, et faire face à la barbarie.

Nous voulons chanter, implorer, espérer, célébrer.

Alors, s’il vous plaît : laissez-nous la Messe !

Pour beaucoup d’entre nous, elle est un ressourcement indispensable, une sève.

Pour les plus éprouvés, les plus fragiles, elle est un soutien irremplaçable.

Pour tous, elle est une liberté. Elle doit le rester.

Parce que l’Eglise vous a donné tous les gages d’un respect scrupuleux des gestes barrières,

Parce que vous devez être garant de la liberté de culte,

Monsieur le Président, nous vous le demandons solennellement : laissez-nous la Messe !


Pour « SIGNER la PÉTITION POUR LA MESSE » de Geneviève Chotard et Jean-Benoît Harel


Mgr-Bernard-Ginoux.jpg

Le Tweet de Monseigneur Bernard Ginoux :


« Envahissez les églises aux heures des Messes, demandez la Messe et Évêques et Prêtres viendront La célébrer ! »

Mgr-Bernard-Ginoux-Tweet.jpg



«  La liberté de culte n’est pas négociable  », a indiqué Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, sur Twitter. «  Si commerces et écoles restent ouverts, les Catholiques doivent avoir le droit d’assister à la Messe  ».


Monseigneur-Dominique-Rey.jpg



Le Conseil d’Etat confirme l’interdiction des Messes Catholiques publiques


Le Conseil d’État considère que l’exercice public du Culte Catholique n’est pas une activité « essentielle » dans notre pays. Le Conseil d’Etat rejette les recours des associations et des évêques demandant l’autorisation de la Célébration publique des cultes pendant le confinement. Par l’ordonnance du 7 novembre 2020, le juge des référés précise les règles applicables :
- l’ensemble des Lieux de Culte (les églises catholiques) demeurent ouverts ;
- les fidèles peuvent y participer aux Enterrements et aux Mariages dans la limite respective de 30 et 6 personnes, mais également s’y rendre pour y exercer le culte à titre individuel, en particulier à l’occasion de leurs autres déplacements autorisés ;
- les Ministres du Culte peuvent librement y participer à des cérémonies religieuses, notamment pour en assurer la retransmission, et y recevoir individuellement les fidèles, de même qu’ils peuvent se rendre au domicile de ceux-ci.

Ce qui veut dire également :

1. Le juge des référés a précisé que toute personne puisse se rendre dans une église proche de son domicile sans condition de distance et en cochant, dans l’attestation de déplacement, la case « motif familial impérieux ».

2. Mgr Aillet précise : « Rien n’empêche les Prêtres de célébrer la Messe dans les églises qui restent ouvertes et rien n’empêche les Fidèles d’entrer dans les églises individuellement. C’est l’organisation de cérémonies religieuses qui est suspendue… »

3. Rien n’empêche les Prêtres de célébrer la Messe dans des lieux privés. Le décret du 29 octobre ne concerne que les « établissements de culte » (art. 47) et les « lieux ouverts au public » (art. 3).

4. Rien n’empêche non plus les Prêtres référents de célébrer la Messe dans les chapelles des établissements scolaires catholiques aussi longtemps que mesures de distanciation et gestes barrières y sont respectés, et que seule la communauté éducative et les élèves y ont accès.

5. Du reste, il est possible de déclarer l’organisation d’un culte sur la voie publique. Si des mesures concrètes telles que masques et distances sont prises, il n’y a aucun moyen légal d’empêcher la Célébration de la Sainte Messe…



Appel à tous les Catholiques de France !


Les Catholiques de France ne peuvent pas admettre cette situation. La Messe est essentielle à tout Catholique. Le Catholique ne s’en nourrit pas devant un écran, sauf situation exceptionnelle notamment pour les malades, les hospitalisés et les personnes dépourvues de tout lieu de culte à une distance raisonnable. L’assistance dominicale à la Messe est un devoir devant Dieu. La Sainte Hostie ne s’avale pas de façon virtuelle.

Le gouvernement autorise à nouveau les manifestations. De Nantes à Versailles, des Catholiques ont déjà montré l’exemple ce Dimanche 8 novembre 2020 :

CIVITAS appelle tous les Catholiques de France à s’organiser pour déclarer tous les Dimanches, dans différentes villes de France, une manifestation sur l’espace public devant une cathédrale, une église, une chapelle, pour réclamer que la Messe nous soit rendue. Conformément au jugement du Conseil d’Etat, les fidèles qui se rendront à cette manifestation indiqueront sur leur attestation « motif familial impérieux ».


De nombreuses déclarations de manifestation à la préfecture ont déjà été déclarées :

Paris à Saint-Sulpice : rassemblement pour le retour de la Messe : vendredi 13 novembre à 18 h
Draguignan : parvis de l’église Saint-Michel, Dimanche 15 novembre à 16 h.
Rennes : Sainte-Mélaine, Dimanche 15 novembre à 17 h
Bois-Colombes : Place du Marché, Dimanche 15 novembre à 16 h
Versailles : Saint-Louis, Dimanche 15 novembre à 17 h.
Strasbourg : Place de la Cathédrale, Dimanche 15 novembre à 11 h
Rambouillet : Église Sainte Bernadette, Dimanche 15 novembre à 16 h 30
Rennes : Parvis de la Cathédrale, samedi 14 novembre à 16 h
Moulins : Parvis de la Cathédrale Notre-Dame de Moulins, vendredi 13 novembre à 20 h
Fontainebleau : place de la République, Dimanche 15 novembre à 16 h
La Roche-sur-Yon : Place Napoléon, Dimanche 15 novembre à 10 h 45.
Lescar : Parvis de la Cathédrale Notre-Dame, Dimanche 15 novembre à 10 h 30.
Nantes : Place Saint-Pierre, Dimanche 15 novembre à 10 h 30.
Sainte Anne d’Auray : Parvis de la Basilique, Dimanche 15 novembre à 14 h 30.
Sens : Parvis de la Cathédrale St-Etienne, Dimanche 15 novembre à 10 h 30.
Tours : Parvis de la Cathédrale Saint-Gatien, Dimanche 15 novembre à 16 h 30.
Bordeaux : Place Pey-Berland, Dimanche 15 novembre à 11 h
Vannes : Cathédrale Saint-Pierre, Dimanche 15 novembre à 11 h
Saint-Malo : Cathédrale Saint-Vincent, Dimanche 15 novembre à 15 h 30
Nice : Parvis de la Basilique Notre-Dame, Dimanche 15 novembre à 16 h
Rouen : place de la Cathédrale, Dimanche 15 novembre à 11 h
Angers : place de la Cathédrale, mardi 15 novembre à12h
Toulouse : Cathédrale Saint-Étienne, Dimanche 15 novembre à 16 h
Bourges : Parvis de la Cathédrale Saint-Étienne de Bourges, Dimanche 15 novembre à 14 h
...

Mgr-Marc-Aillet.jpg

« Beau sursaut des Fidèles qui, conformément au droit de manifester sur la voie publique après déclaration à la Préfecture, font connaître de manière paisible et priante, leur désir de l’Eucharistie et la conscience qu’ils ont de son importance vitale » précise Mgr Marc Aillet ou encore « Rien n’empêche les Prêtres de célébrer la Messe dans les lieux de culte qui restent ouvertes et rien n’empêche les Fidèles d’entrer dans les églises individuellement. C’est l’organisation de cérémonies religieuses qui est suspendue… »


Plusieurs milliers de Fidèles Catholiques se sont rassemblés le Dimanche 15 novembre 2020 dans de nombreuses villes de France (Bordeaux, Nantes, Rennes, Nice, Marseille, Toulouse, Strasbourg ou encore Versailles) pour demander la levée de l'interdiction des Messes en public imposée pendant le reconfinement.

« Ça a pris une ampleur qu'on n'avait pas imaginée », s'est réjouie Albane, 23 ans, une des organisatrices du rassemblement versaillais (Yvelines). Dans la cité royale, sur le parvis de la Cathédrale Saint-Louis, la foule a oscillé comme ailleurs entre chants religieux et slogans comme « Macron, la Messe nous La voulons » ou « La Messe, la Messe est essentielle ». Des sifflets adressés au gouvernement ont également retenti. « On nous parle de besoins essentiels ? Voilà le nôtre ! On veut la Messe », a lancé une autre organisatrice à Versailles.

« Nous avons besoin de la Messe, ce n'est pas seulement une activité, c'est quelque chose qui nous nourrit spirituellement », a renchéri Benoît de Belleroche à Nice (Alpes-Maritimes), où le rassemblement s'est tenu au pied de la Basilique Notre-Dame, cible fin octobre d'un attentat djihadiste qui a fait trois morts.

« On ne peut pas vivre pleinement sa foi sans prendre part à l'Eucharistie, c'est une exigence pour notre foi », a fait valoir l'organisateur du collectif pour la Messe à Nantes (Loire-Atlantique), Marc Billig.

« Le gouvernement ne comprend pas que ça ne suffit pas pour un Chrétien d'être chez soi et de prier chez soi », a déclaré l'abbé Guillaume Touche, 30 ans, dans le rassemblement bordelais (Gironde). Les organisateurs du rassemblement de Bordeaux, malgré leurs appels, n'ont pu empêcher des fidèles de s'agenouiller pour prier et ont donc été convoqués ce 16 novembre au matin au commissariat, la prière sur voie publique n'étant pas autorisée.

Des fidèles ont également mis en avant l'absence de risque sanitaire à tenir des Messes. « Il y a moyen de filtrer et de contrôler les personnes », a abondé Joseph Cabrita, organisateur du rassemblement de Rennes (Ille-et-Vilaine), citant à l'appui l'existence, plus tôt dans l'année, de jauges.

A Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), l'évêque Marc Aillet a remercié sur Twitter les « jeunes qui ont organisé une manifestation légalement déclarée devant la Cathédrale de Bayonne. Non pas prière de rue mais rassemblement digne et paisible pour obtenir la liberté de la Messe ».

A Paris, la réunion devant l'église Saint-Sulpice a été interdite par la préfecture de police après que des prières de rue ont été constatées le 13 novembre au soir au même endroit, où les consignes sanitaires n'étaient pas respectées. Aucun rassemblement n'y s'est tenu le 15 novembre.

A Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), la police est intervenue pour mettre fin à une Messe organisée illégalement par une communauté intégriste affiliée à la Fraternité Saint-Pie X et a verbalisé les 30 personnes présentes.

Au soir de cette journée de mobilisation, Matignon a annoncé que le Premier ministre Jean Castex se joindrait à la rencontre prévue ce 16 novembre entre son ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et les représentants des cultes pour « faire le point sur les restrictions de cérémonies religieuses liées à la crise sanitaire ». La Conférence des Evêques de France a indiqué qu'elle profiterait de cet échange en visioconférence, dans l'après-midi, pour présenter au gouvernement une proposition de protocole sanitaire permettant la reprise des cérémonies publiques. Voir les « 10 mesures du Protocole d’établissement des Crèches pour Noël 2020 »