Le « Vœu de Pauvreté » selon l’Ordre Religieux
Un homme avait trois fils, et chacun d'eux fit le choix d'entrer dans un Ordre Religieux différent : l'aîné devint Dominicain, le deuxième Franciscain, le benjamin Jésuite. Sur son lit de mort, le père tint ce discours à ses enfants :
« Je sais que vous avez tous les trois fait Vœu de Pauvreté. Mais justement, en preuve de votre détachement vis-à-vis de l'argent et en signe de reconnaissance pour l'amour que je vous ai donné et de la foi que je vous ai transmise, promettez-moi de déposer chacun 1000 € dans ma tombe pour qu'ils soient enterrés avec moi ».
Le jour des obsèques et au moment de l'inhumation au cimetière, l'aîné s'avance, dépose 1000 € sur le cercueil et dit : « Papa, je sais que tu ne peux plus disposer pour toi-même de cet argent, c'est donc du gaspillage. Mais mes supérieurs m'ont accordé une permission spéciale de le faire, en signe de notre détachement et de mon affection ».
Le deuxième enfant s'avance à son tour : « Papa, tu sais combien je t'aime. Mais les besoins des pauvres sont tellement grands que je ne me reconnais pas le droit et que je n'ai tout simplement pas le cœur d'enterrer 1000 € avec toi. S'il te plaît, pardonne-moi ».
Alors le Jésuite s'avance et, solennel : « Ne t'en fais pas, je vais payer ta part ». Il prend le billet déposé par l'aîné et dépose sur le cercueil un chèque de 3000 €, ajoutant : « Père, que ta volonté soit faite. Amen ».
Cette histoire drôle de Religieux est extraite du livre « Les perles du Curé », le best-of des blagues cathos de Monsieur le Curé du diocèse du Mans, le Père Bruno Delaroche, chez Artège
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