Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire
Voici en vidéo la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » du Dimanche 24 juillet 2022 (année C), célébrée et prêchée par Mgr André Dupuy, Archevêque Catholique Français qui fut Nonce Apostolique de 1993 à 2015 et désormais Chapelain au Sanctuaire de Lourdes avec l’ensemble des Textes Liturgiques (Antiennes, Prières, Lectures, Psaume, Évangile, Préface des Dimanches du Temps Ordinaire I, …) pour les Catholiques qui ne peuvent pas participer physiquement au Saint Sacrifice de la Sainte Messe.
« Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
La Première Lecture et l'Évangile nous enseignent aujourd'hui la puissance de la prière. C'est d'abord le dialogue émouvant qu'Abraham noue avec Dieu pour tenter d'arracher le pardon de Sodome, la ville impure. Sur un ton moins dramatique, la Parabole de l'ami importun nous dit ensuite que Dieu se laisse toujours toucher par une prière persévérante. Saint Paul rappelle que, par le Baptême, nous sommes morts et ressuscités avec le Christ : la Croix de Jésus nous a valu le Pardon de nos péchés et nous a donné part à sa Vie
Parole de Dieu pour ce 17ème Dimanche du Temps Ordinaire (année « C ») : Négociation « Négocier une augmentation de salaire avec son patron ou un crédit avantageux avec son banquier, pourquoi pas. Mais négocier avec Dieu ... il fallait oser ! Abraham l'a fait, non sans un certain succès - hélas, insuffisant pour sauver de la destruction la ville pervertie de Sodome. Alors que Dieu envoie Ses anges enquêter sur place, le patriarche a l'audace de tenter d'obtenir le Salut de tous les habitants grâce aux quelques Justes qui, par hypothèse, en feraient partie. Il met en avant l'argument de la justice, mais ce qu'il suggère va bien plus loin, il s'agit de Miséricorde. Car pour satisfaire au principe évident de ne pas traiter de la même manière le pécheur et le Juste, il suffirait de séparer les uns des autres : punir les pécheurs en épargnant les Justes. Or Abraham veut obtenir que toute la ville soit épargnée à cause d'une poignée de Justes, de surcroît de moins en moins nombreux : d'abord cinquante, puis dix pour finir ! Il s'arrête là, espérant peut-être que ce chiffre vraiment minimal sera atteint. Quel dommage, s'exclameront les Pères de l'Église, que le saint homme ne soit pas allé jusqu'à un, oui, un seul Juste. Car celui-là, on l'aurait trouvé, même à Sodome : c'est le Christ, le seul Saint, le seul Juste, l'unique Rédempteur de toute l'humanité prisonnière du péché. « Demandez, on vous donnera », insiste l'Évangile de ce Dimanche. Puisque le Fils bien-aimé plaide pour nous, demandons avec confiance la Miséricorde qui n'a pas de borne, pour échapper à la mort et vivre à jamais sous le Regard bienveillant de notre Père Céleste » (Christelle Javary)
Méditation Dominicale pour ce 17ème Dimanche du Temps Ordinaire (année « C ») : Prier comme il faut « Notre Père, qui est aux Cieux, sait mieux que nous ce dont nous avons besoin. Il nous connaît mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes, et Il sait ce qui est bon pour nous, ce qui est nécessaire, ce qui est superflu, ce qui est mauvais. Alors à quoi bon prier, puisqu'Il sait déjà tout ? Il y a deux raisons à ceci : Dieu sait tout, certes, mais le savons-nous, nous ? En priant, en exprimant nos besoins ou nos désirs, nous en prenons conscience, nous mettons en parole quelque chose qui parfois n'était que pensée confuse ou souhait sans consistance. Puis nous apprenons aussi à mettre notre volonté dans la Volonté de Dieu, nos paroles dans ses Paroles. Prenons par exemple la prière d'intercession d'Abraham pour Sodome. Abraham est un juste, qui s'efforce, parfois avec un succès tout relatif, de faire ce que Dieu lui indique. Qu'a-t-il à faire du sort des pécheurs ? En quoi est-ce que ça le concerne ? N'est-ce pas Dieu qui, comme le dit Jésus, est Le seul Bon ? N'est-ce pas à Dieu de se préoccuper du sort du pécheur, dont Il ne veut pas la mort, mais qu'il se convertisse et qu'il vive ? Eh bien, en intercédant pour les pécheurs, Abraham prend fait et cause pour la Volonté même de Dieu. Mais alors, pourquoi semble-t-il que Dieu chipote et traîne à se laisser convaincre ? En fait, ce n'est pas Lui qui marchande le prix de son Pardon, mais bien Abraham. A chaque nouveau nombre, Dieu dit juste OK. Mais Il laisse Abraham continuer à négocier, parce que c'est bon pour lui : en intercédant, il prend fait et cause pour la Décision que Dieu avait déjà prise, qui est de ne jamais condamner le Juste avec le pécheur. Bon, là, pas de chance, il ne se trouve aucun Juste dans la ville, pas même un seul. Hélas, la conséquence du péché, c'est la mort, et comme personne ne veut se convertir ni revenir à Dieu, ça les condamne. Ce n'est pas faute d'avoir voulu les sauver, mais c'est parce qu'aucun d'entre eux n'a cherché à l'être. Or, si nous ne cherchons pas le Salut, si nous n'avons que faire de Dieu, alors nous sommes perdus, parce que la mort est inévitable dans ce monde soumis au pouvoir du péché. S'ils avaient fait comme à Ninive ! S'ils s'étaient tournés vers Dieu ! Comme Il aurait été prompt à pardonner leurs péchés, quels qu'ils soient, comme Il les aurait accueillis dans la joie et la fête ! Mais hélas, même Dieu ne peut rien contre la libre utilisation de notre intelligence et de notre volonté, quand bien même nous les mettrions au service du mal et de la mort. L'amour ne peut être que librement consenti, mais hélas, il peut aussi, du coup, être librement rejeté. Pour ce qui deviendra le Notre Père, il en va de même. Dieu sait ce dont nous avons besoin. D'ailleurs il ne s'agit pas de ça : on prie tout d'abord que son Nom soit sanctifié et que son Règne vienne. On ne Lui demande pas de faire notre volonté, mais on met la nôtre dans la Sienne. Certes, on Lui demande de nous donner notre pain quotidien, mais c'est une reconnaissance du fait que ce qui nous permet de vivre vient de Lui. Mais ensuite on s'engage à pardonner comme Lui pardonne, et on finit en L'implorant de ne pas permettre que la tentation nous éloigne de Lui. Dieu n'a pas besoin de nos louanges ni de nos prières, mais elles nous rapprochent de Lui. Il sait ce qu'Il a à faire, mais nous avons à l'apprendre de Lui. Sa Volonté est claire et nette, mais nous avons à mélanger la nôtre à la Sienne, comme deux cires fondues ensemble finissent par ne faire qu'une. C'est pour cela qu'il faut prier sans cesse. Non pas pour que Dieu nous soit soumis, qu'Il nous obéisse et qu'Il fasse nos quatre volontés. Mais pour que nous apprenions ce que c'est que le Respect de Dieu, et quelle est sa Volonté. C'est la raison pour laquelle la prière n'est pas qu'une histoire de mots ou de rabâchage de formules toutes faites : on peut prier dans le silence, dans la contemplation, simplement en se mettant face à Dieu et en Le laissant nous illuminer de sa Présence. On peut tout aussi bien exprimer nos demandes, sans oublier de les corriger, au cas où elles seraient inappropriées, en ponctuant chacune de nos prières par : « que Ta Volonté soit faite », parce que la Volonté de Dieu sera toujours infiniment plus Bienveillante que la nôtre. Elle ira beaucoup plus loin dans le Pardon et la Réconciliation. La misère et la laideur du pécheur ne Le rebutent pas, mais L'émeuvent et Le bouleversent. Père ! Nous avons confiance en Toi, libère-nous de tout maI » (Père Fabrice Chatelain)
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
Antienne d'ouverture de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
« Dieu se tient dans Sa sainte Demeure ; Dieu fait habiter les Siens unanimes dans sa Maison : c'est Lui qui donne à son Peuple Force et Puissance » (cf. Ps 67, 6-7.36)
Prière d'ouverture de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
« Tu protèges, Seigneur Dieu, ceux qui espèrent en Toi ; sans Toi, rien n'est fort et rien n'est Saint : multiplie pour nous les Signes de ta Miséricorde, afin que, sous Ta conduite et sous Ta direction, en faisant un bon usage des biens qui passent, nous puissions déjà nous attacher à ceux qui demeurent. Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec Toi dans l'unité du Saint-Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles »
Lectures de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
Première Lecture du Livre de la Genèse (Gn 18, 20-32) de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
« Que mon Seigneur ne se mette pas en colère si j’ose parler encore »
« En ces jours-là, les trois visiteurs d’Abraham allaient partir pour Sodome. Alors le Seigneur dit : « Comme elle est grande, la clameur au sujet de Sodome et de Gomorrhe ! Et leur faute, comme elle est lourde ! Je veux descendre pour voir si leur conduite correspond à la clameur venue jusqu’à moi. Si c’est faux, je le reconnaîtrai. » Les hommes se dirigèrent vers Sodome, tandis qu’Abraham demeurait devant le Seigneur. Abraham s’approcha et dit : « Vas-Tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ? Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-Tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-Tu pas à toute la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ? Loin de Toi de faire une chose pareille ! Faire mourir le Juste avec le coupable, traiter le Juste de la même manière que le coupable, loin de Toi d’agir ainsi ! Celui qui juge toute la terre n’agirait-Il pas selon le droit ? » Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante Justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. » Abraham répondit : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre. Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-Tu détruire toute la ville ? » Il déclara : « Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. » Abraham insista : « Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? » Le Seigneur déclara : « Pour quarante, je ne le ferai pas. » Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? » Il déclara : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. » Abraham dit alors : « J’ose encore parler à mon Seigneur. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? » Il déclara : « Pour vingt, je ne détruirai pas. » Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara : « Pour dix, je ne détruirai pas ».
Le sens de cette Première Lecture du Livre de la Genèse (Gn 18, 20-32) : En quoi consiste la Justice de Dieu ? La pensée du Peuple juif à ce sujet a évolué au cours de l'histoire. Le récit du Dialogue entre Dieu et Abraham représente une étape dans ce lent processus. Abraham serait scandalisé que des Justes soient punis en même temps que les pécheurs et à cause d'eux. Il a donc le sens de la responsabilité individuelle. Mais il se situe encore dans une logique de comptabilité : sur le thème « combien faudra-t-il de Justes pour gagner le Pardon des pécheurs ?» Il restera à franchir le dernier pas théologique : découvrir qu'avec Dieu, il n'est jamais question d'un quelconque paiement ! Sa Justice n'a rien à voir avec une balance dont les deux plateaux devraient être rigoureusement équilibrés !
Psaume 137 (Ps 137 (138), 1-2a, 2bc-3, 6-7ab, 7c-8) de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
R/ Le jour où je T’appelle, réponds-moi, Seigneur (cf. Ps 137, 3)
De tout mon cœur, Seigneur, je Te rends grâce :
Tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je Te chante en présence des anges,
Vers ton Temple sacré, je me prosterne.
Je rends grâce à ton Nom pour ton Amour et ta Vérité,
Car Tu élèves, au-dessus de tout, ton Nom et ta Parole.
Le jour où Tu répondis à mon appel,
Tu fis grandir en mon âme la force.
Si haut que soit le Seigneur, Il voit le plus humble ;
De loin, Il reconnaît l’orgueilleux.
Si je marche au milieu des angoisses, Tu me fais vivre,
Ta main s’abat sur mes ennemis en colère.
Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton Amour :
N’arrête pas l’œuvre de Tes mains.
Deuxième Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens (Col 2, 12-14) de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
« Dieu vous a donné la Vie avec le Christ, Il nous a pardonné toutes nos fautes »
« Frères, dans le Baptême, vous avez été mis au tombeau avec le Christ et vous êtes ressuscités avec Lui par la Foi en la Force de Dieu qui L'a ressuscité d’entre les morts. Vous étiez des morts, parce que vous aviez commis des fautes et n’aviez pas reçu de circoncision dans votre chair. Mais Dieu vous a donné la Vie avec le Christ : Il nous a pardonné toutes nos fautes. Il a effacé le billet de la dette qui nous accablait en raison des prescriptions légales pesant sur nous : Il l’a annulé en le clouant à la Croix ».
Le sens de cette Deuxième Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens (Col 2, 12-14) : Dans une opération de prêt d'argent, le débiteur est invité à signer un «billet de reconnaissance de dette », Saint Paul utilise cette expression de la vie courante comme une image de notre relation envers Dieu. Ne sommes-nous pas Ses débiteurs ? Eh bien, nous dit-il, le Christ a tout effacé, tout se passe comme si notre billet de dette était cloué sur la Croix sachant que dans l'esprit de Paul, la Croix du Christ et sa Résurrection sont Un seul et même Événement.
Alléluia ! Alléluia !
« Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; c’est en Lui que nous crions « Abba », Père » (cf. Rm 8, 15bc)
Alléluia !
Saint Évangile de Notre Seigneur Jésus Christ selon Saint Luc (Lc 11, 1-13) de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
« Demandez, on vous donnera »
« Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière. Quand Il eut terminé, un de Ses disciples Lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste, lui aussi, l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : « Père, que ton Nom soit sanctifié, que ton Règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous laisse pas entrer en tentation. » Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : « Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir ». Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : « Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose ». Eh bien ! Je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ? Ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du Ciel donnera-t-Il l’Esprit Saint à ceux qui le Lui demandent ! »
Credo
Prière Universelle de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
Seigneur, Tu nous invites Toi-même à prier sans relâche. Pleins de confiance, nous venons vers Toi :
Pour l'Église, qui reçoit le don de la prière et la mission d'enseigner à prier, prions.
Pour ceux et celles qui prient et doutent d'être exaucés, prions.
Pour celles et ceux pour qui le mot « prière» n'a plus de sens, prions.
Pour les hommes et les femmes qui persévèrent dans la prière et témoignent de sa force, prions.
Pour les hommes qui cherchent Dieu dans la prière, pour ceux qui sont désespérés, prions.
Pour notre communauté rassemblée dans la prière d'action de grâce, prions.
A Tes enfants en prière, tends, Seigneur, une Main secourable, qu'ils Te cherchent de tout cœur et voient exaucer leurs justes demandes.
Prière sur les Offrandes de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
« Accueille, nous T'en prions, Seigneur, les dons prélevés pour Toi sur Tes propres largesses ; que ces Mystères très Saints, où ta Grâce opère avec Puissance, sanctifient notre vie de tous les jours et nous conduisent aux Joies éternelles. Par le Christ, notre Seigneur. »
Préface des Dimanches du Temps Ordinaire I (Le Mystère Pascal & le Peuple de Dieu) de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
Vraiment, il est juste et bon, pour ta Gloire et notre Salut, de T'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, Seigneur, Père très Saint, Dieu éternel et tout-puissant, par le Christ, notre Seigneur. Dans le Mystère de sa Pâque, Il a fait une Œuvre merveilleuse : car nous étions esclaves de la mort et du péché, et nous sommes appelés à partager sa Gloire ; nous portons désormais ces noms glorieux : descendance choisie, sacerdoce royal, nation sainte, peuple racheté ; nous pouvons annoncer au monde les Merveilles que Tu as accomplies, Toi qui nous appelles des ténèbres à Ton admirable Lumière. C'est pourquoi, avec les anges et les archanges, avec les Puissances d'en Haut et tous les Esprits Bienheureux nous chantons l'hymne de ta Gloire et sans fin nous proclamons : ...
« Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth. Pleni sunt caeli et terra gloria tua. Hosanna, in excélsis. Benedictus qui venit in nomine Domini. Hosanna, in excélsis ! »
Antienne de la Sainte Communion de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront Miséricorde. Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (cf. Mt 5, 7-8)
Prière après la Sainte Communion de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») :
« Nous avons communié, Seigneur, au Sacrement divin, Mémorial à jamais de la Passion de ton Fils ; nous T'en prions : fais servir à notre Salut le Don que Lui-même nous a légué dans son Amour inexprimable. Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles. »
V/ Ite Missa est.
R/ Deo gratias.
V/ Allez, dans la Paix du Christ.
R/ Nous rendons grâce à Dieu.
Vidéo de la « Messe du 17ème Dimanche du Temps Ordinaire » 24 juillet 2022 (année « C ») célébrée et prêchée par Mgr André Dupuy, Archevêque Catholique Français qui fut Nonce Apostolique de 1993 à 2015 et désormais Chapelain au Sanctuaire de Lourdes :