Prière pour le Bienheureux « Frédéric Ozanam »
Voici une Prière pour la « canonisation du Bienheureux Frédéric Ozanam » (1813-1853) dans l’espoir de l’obtention d’un miracle et un résumé de sa vie, car en se donnant entièrement aux pauvres, aux étudiants et à Dieu tout en chérissant sa famille, il a ouvert un chemin de sainteté pour de nombreux laïcs.
Prière pour la canonisation du Bienheureux Frédéric Ozanam dans l’espoir de l’obtention d’un miracle :
« Seigneur, tu as fait du Bienheureux Frédéric Ozanam un témoin de l’Evangile, émerveillé du mystère de l’Eglise. Tu as inspiré son combat contre la misère et l’injustice et tu l’as pourvu d’une inlassable générosité au service de tout homme en souffrance. En famille, il se révéla fils, frère, époux et père d’exception. Dans le monde, son ardente passion pour la vérité illumina sa pensée, son enseignement et ses écrits. A notre Société, qu’il conçut comme un réseau universel de charité, il insuffla l’esprit d’amour, d’audace et d’humilité hérité de Saint Vincent de Paul. Dans tous les aspects de sa brève existence apparaissent sa vision prophétique de la société, autant que le rayonnement de ses vertus. Pour ces multiples dons, nous te remercions, Seigneur, et sollicitons - si telle est ta volonté - la grâce d’un miracle, par l’intercession du Bienheureux Frédéric Ozanam. Puisse l’Eglise proclamer sa sainteté, si providentielle pour le temps présent ! Nous t’en prions par Notre Seigneur Jésus-Christ. Amen ! »
La Vie du Bienheureux Frédéric Ozanam :
Né à Milan (ville alors Française) le 23 avril 1813, d’origine lyonnaise, d’un père militaire (ancien officier de cavalerie dans les armées napoléoniennes), commerçant puis médecin, (son grand-père était notaire) et d’une mère aux sentiments généreux, gouvernant sa famille par la confiance, par l’honneur, par le sentiment du devoir : « Une fermeté de principes qui ne fléchit jamais s’alliait chez elle à une douceur et à une tendresse qui en firent jusqu’à son dernier jour, la plus obéie et la plus adorée des mères ». « J’ai appris sur ses genoux votre crainte et dans ses regards votre amour ». « Heureux l’homme à qui Dieu donne une Sainte mère »
Homme d’une érudition et d’une piété remarquables, il mit sa science éminente au service de la défense et de la propagation de la foi, montra aux pauvres une charité assidue dans la Société de Saint-Vincent de Paul. Il décida, en avril 1833 à 20 ans, avec 6 amis parisiens du quartier Saint Sulpice de fonder une petite société vouée au soulagement des pauvres, qui prit le nom de Conférence de la charité. La conférence se plaça sous le patronage de saint Vincent de Paul. Il fut alors aidé dans sa tâche par sainte Rosalie Rendu, des Filles de la Charité. Aujourd’hui, c’est plus de 800 000 bénévoles dans 145 pays dont 17 000 en France.
Après des études de droit, il obtint en 1839 (26 ans) son doctorat ès lettres, puis l'agrégation pour devenir professeur de littérature comparée à la Sorbonne. Il s'engagea également en politique, se présentant, sans succès, aux élections législatives de 1848. Le 23 juin 1841 (28 ans), il se maria avec Amélie Souslacroix : « Celle qui est pour moi Beatrix m’a été laissé sur la terre afin de me soutenir d’un sourire de d’un regard, de m’arracher à mes découragements, et de me montrer, sous sa plus touchante image, cette puissance de l’amour chrétien dont j’ai à raconter les œuvres ». En 1845 (32 ans), il devint père et écrit de sa fille Marie : « Je ne puis regarder cette douce figure, toute pleine d’innocence et de pureté, sans y trouver l’empreinte du créateur, moins effacée qu’en nous… Dieu pouvait-il prendre un moyen plus aimable de m’instruire, de me corriger, et de me mettre dans le chemin du ciel ? »
Apôtre de la charité, époux et père de famille exemplaire, Frédéric OZANAM est une grande figure du laïcat catholique du 19e siècle.
Sa santé, sérieusement éprouvée en 1846, l’appelle à quitter son poste dès juillet 1852, il meurt à Marseille le 8 septembre 1853 (40 ans). A sa mort, il s’écria : « Oh ! Pourquoi craindrais-je Dieu ? Je l’aime tant ! ». Son tombeau se trouve dans la crypte de l’Église Saint-Joseph-des-Carmes (70, rue de Vaugirard, 6ième). Lors de sa béatification en 1997 à Notre-Dame de Paris par Jean-Paul II notait : « En se donnant entièrement aux pauvres, aux étudiants et à Dieu tout en chérissant sa famille, il a ouvert un chemin de sainteté pour de nombreux laïcs ». Le bienheureux Frédéric OZANAM se fête le 9 septembre.
Voir également sur le Bienheureux Frédéric Ozanam :
La Prière de Fréderic Ozanam pour « discerner sa vocation »
La Prière pour la canonisation du « Bienheureux Frédéric Ozanam »
Les « Lettres sur l’Amour conjugal » du Bienheureux Frédéric Ozanam
La Prière de Frédéric Ozanam « Seigneur, me laisseriez-vous la douceur de vieillir auprès de ma femme »
Quelques « Citations et Pensées » du Bienheureux Frédéric Ozanam