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Si Mgr de Moulins-Beaufort, le nouveau Président de la Conférence des Évêques de France, déclare : « On nous promet que nous n’arriverons pas à la GPA (gestation pour autrui,). Je vous assure que nous n’y résisterons pas ! C’est un processus irrésistible. Les politiques sont impuissants et ne peuvent pas contrarier la satisfaction des désirs et des attentes que suscitent toutes ces nouvelles capacités techniques », nous devons en Catholique responsable signer cette Pétition pour répéter notre « Non à la PMA sans père ! »

Signons la Pétition « Non à la PMA sans père ! »


Comme à l’Assemblée Nationale en septembre 2019, une Commission spéciale a été mise en place au Sénat, qui compte quatre rapporteurs : Olivier Henno (centriste), Corinne Imbert (ratt. LR), Bernard Jomier (app. PS) et Muriel Jourda (LR).

Il aura fallu moins de 48 h à la commission spéciale du Sénat pour examiner les 34 articles du projet de loi bioéthique !

Alors que le Sénat est majoritairement de « droite », les Républicains ont aggravé les dérives du texte au lieu de s’y opposer.

Malheureusement, l’article 1 qui instaure la « PMA sans Père » n’a pas été supprimé. Les sénateurs de la commission spéciale du Sénat ont supprimé le remboursement de la PMA sans père.

Alliance Vita précise dans son communiqué qu’il y a de nombreuses autres dérives :
- Un allongement des délais d’expérimentation sur les embryons (21 jours)
- Ajout de nouveaux procédés eugéniques par le tri des embryons par diagnostic génétique préimplantatoire.
- Réintroduction du procédé de double-tri dit « bébé-médicament »
- Suppression ambigüe de la clause de conscience des médecins pour l’'interruption médicale de grossesse.

Concernant la GPA, un amendement déposé par Bruno Retailleau rendant impossible la retranscription à l’état civil d’un jugement étranger reconnaissant un enfant né par GPA à l’étranger a été adopté : « Tout acte ou jugement de l’état civil des Français ou des étrangers fait en pays étranger établissant la filiation d’un enfant né à l’issue d’une convention de gestation pour le compte d’autrui ne peut être transcrit sur les registres en ce qu’il mentionne comme mère une femme autre que celle qui a accouché ou lorsqu’il mentionne deux pères ».


Signons la Pétition « Non à la PMA sans père ! »


La Lettre de la Pétition « Non à la PMA sans père ! »

Madame la Ministre,

J’ai pris connaissance de votre intention de vouloir légiférer sur la PMA sans père au sein du futur projet de loi bioéthique.

Contrairement à ce que vous affirmez, la société française n’est pas prête pour la PMA sans père. Bien au contraire même, selon les débats menés durant les États généraux de la Bioéthique. Un sondage IFOP de juin 2018, 93 % des Français considèrent que « les pères ont un rôle essentiel pour les enfants »

La volonté du gouvernement de légiférer le plus rapidement possible va profondément diviser la société française une fois de plus. Le Président de la République lui-même a affirmé que François Hollande avait divisé les Français avec la loi sur le « mariage pour tous » en 2013. Or, Emmanuel Macron semble faire la même erreur.

Un débat serein est nécessaire sur l’ouverture de la PMA sans père ou toutes les parties doivent pouvoir s’exprimer sans être caricaturées. Or, avec l’exclusion d’Agnes Thill de votre parti, permettez-nous de douter de votre volonté d’écouter les personnes pensant que la PMA sans père bouleversa profondément la société française, la filiation et notamment les enfants.

Comment après l’ouverture de la PMA sans père, pourriez-vous refuser la légalisation de la GPA au nom de l’égalité et du désir d’enfants des couples homosexuels ?

Ainsi, Madame la Ministre, je vous demande de bien vouloir entendre nos arguments et de reporter ce projet de loi qui va diviser notre société française déjà tant fracturée.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma considération la plus distinguée.

Salutations,

Votre Nom


Signons la Pétition « Non à la PMA sans père ! »



Voir « l’Appel de la Conférence des Evêques de France » (CEF) à réagir contre le projet de loi bioéthique