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La Prière aux futures Mamans enceintes « Mesdames, donnez-nous des Saints ! » :

« Mesdames, donnez-nous des Saints !

Et des Saints, ça se « fabrique » pendant les neuf mois de la grossesse…

Je m’explique :

Pourquoi pensez-vous que la plus part des grands Saints avaient pour maman de Saintes femmes très pieuses ? À commencer par Blanche de Castille pour Saint-Louis, mais aussi c’est le cas pour Saint Augustin, Saint François de Sales, Saint Dominique, Saint Bernard et tant d’autres… Ces femmes, en plus d’être pieuses, étaient des châtelaines, donc en plus d’être pieuses, elles avaient une chapelle à domicile, et qui dit une chapelle à domicile, dit Jésus à domicile !

Vous voyez où je veux en venir ?

Pour « faire un enfant », on n’est jamais que deux, mais trois ! Car si vous, vous transmettez la nature humaine, c’est Dieu, et Lui seul qui crée l’âme ! Or tout ce que Dieu fait, Il le fait parfait. L’âme qu’Il crée, Il la crée parfaite. C’est la nature, la nature humaine qui transmet le « péché de nature », le « péché originel », ce qui va « enténébrer » l’âme...

Il y a donc un instant, l’instant créateur, où Dieu crée l’âme. Et à cet instant, chacun de nous, tous, nous avons vu Dieu ! Et on en a été ébloui ! C’est ce que beaucoup appellent le « baisé de Dieu à l’âme », la « mémoria Dei ». Puis, nous avons « pris chair » de cette nature humaine, que nous ont préparé nos parents… Et uni à notre maman, nous avons commencé à vivre toutes sortes de choses à travers les émotions de ce qu’elle vit chaque jour… et plus on vit de choses, plus on commence à enfouir, et à oublier les plus anciennes !
Alors, pour que votre enfant « n’oublie pas Dieu », c’est tout simple ! C’est au plus proche de la conception, dès que vous savez que vous êtes enceinte, que l’enfant est encore tout « ébloui », qu’il faut lui permettre de replonger son âme dans la Présence de son Créateur. Allez à Jésus ! Allez-y plusieurs fois par jour, si vous n’êtes pas loin d’une église ! (vous vous économiserez beaucoup de difficultés pour l’époque de l’adolescence, car votre enfant restera attiré par Dieu…)

Pourquoi pensez-vous que l’Évangile dit que lorsque Sainte Élisabeth vit la Très Sainte Mère de Dieu entrer chez elle, « son enfant tressaillez de joie ! » Saint Jean-Baptiste en effet, ressentit en sa Présence une joie inexprimable qui fut celle de l’enfant qui rencontre son Créateur, La rencontre ! Oh joie, oh tressaillement d’allégresse dans les entrailles de Sainte Elisabeth en cet instant, en cette reconnaissance bouleversante, en cette découverte sublime ! Ô joie, joie de l’enfant non-né qui ressent La Présence, et s’en trouve comblé !

Femmes, mamans d’aujourd’hui, sachez que c’est encore de cette manière que tout enfant non-né tressaille de joie en Présence de Jésus ! Et vos enfants, chacun de vos enfants Le ressent, L’y reconnaît, et y goûte Ses délices !

Voici donc le splendide cadeau à leur offrir est presque l’unique cadeau nécessaire et dont ils ont un besoin extrême : pénétrer dans une Église Catholique ! Oh qu’ils puissent goûter et ressentir cette joie céleste, eux qui vont devoir affronter une terre si désolée !

Ils sont si purs que toute impureté est pour eux source de souffrance !

Oh, combien de mamans enceintes feraient la joie de leurs enfants si elles venaient se reposer devant le Très Saint Tabernacle, laissant se répondre sur lui tout l’Amour Céleste. Oh, combien d’enfants inquiets déjà et malades, trouveraient là leur guérison et leur consolation, car ils ne sont faits que pour le bonheur du Ciel et on ne leur offre trop souvent que le mal et le malheur.

Ainsi quelle souffrance intolérable vivent certains enfants non-nés dans les entrailles de leurs mères, quand celles-ci regardent à la télévision ou ailleurs, des programmes impurs, violents ou laids. Ils sont extrêmement blessés, on pourrait dire presque torturés à ces moments-là. Que de maladies, que de handicaps se préparent ainsi ! L’enfant se tord de douleur et personne ne s’en aperçoit !
Oh maman venez, venez à Jésus, dans le silence d’une église. Peut-être ne saurez-vous pas entendre vous-même sa Voix, mais votre enfant L’entendra, car il a n’attend et ne cherche que son Dieu. Plus il est petit, plus il Le cherche !

Vous serez surprise alors peu à peu, de le sentir respirer différemment, de le sentir s’apaiser. Vous serez surprise du calme que ces visites opéreront sur lui jusqu’au moment où à votre tour, vous tressaillirez de joie, car votre enfant vous aura appris, sans mots, sans paroles, que Jésus est votre Sauveur miséricordieux. Car c’est lui, qui Le ressentant, Le reconnaissant, apprendra à vos âmes blessées, à vos corps blessés ce qu’est son Amour. C’est lui, qui tout doucement vous réconciliera avec Lui. Car le tout petit sent ce que vous ne sentez plus, désire ce que vous ne désirez plus, sait ce que vous ne savez pas, connaît Celui que vous ne connaissez pas.

Oh bonheur de l’enfant devant son DIEU ! Ne le privez pas de cette seule véritable consolation qui sera ensuite la vôtre pour l’éternité !

Alors, imaginez-vous, si dans 15 ans, nous avions toute une série de petits Saints ? Le monde entier changera plus vite que nous ne le pensons !

Le Saint Curé d’Ars n’osait-il pas dire : « Si les mamans avait autant de soin de l’âme de leurs enfants que de leur corps, il n’y aurait personne en enfer ! »

Ainsi soit-il.


Voir également :
- La Prière pour le repos de l'âme de sa mère que l’on peut dire également pour son père, son frère, sa sœur, etc. en faisant appel à la Miséricorde de Dieu « Seigneur, je viens Vous prier de remettre à ma mère ses péchés » de Saint Augustin (354-430) né à Thagaste en Afrique du Nord (Algérie), Évêque d'Hippone et Docteur de l'Église Catholique, pour sa mère Sainte Monique.
- La Prière « Cher jésus, c’est Vous qui m'avez donné un papa et une maman » de Madeleine Russocka, mère de famille responsable du Catéchisme dans la paroisse Saint Wandrille au Pecq dans les Yvelines, collaboratrice de la revue « Transmettre » et auteur de nombreux guides de formation religieuse, dont un parcours complet de catéchisme « A la rencontre de Dieu ».
- La Prière d’un enfant à la Très-Sainte Vierge « Ô ma Très-Chère Mère, j'implore Votre protection » de Monsieur l’Abbé Jean Urbain Grisot (Ṫ1772), Directeur du Séminaire de Besançon et auteur de « Histoire de la Sainte Jeunesse de Jésus-Christ » d’où est extraite cette Prière.
- La Prière, l’appel désespéré d’une mère, la « Lettre pour obtenir la grâce de son fils » de Viviane Lambert, la Maman de Vincent Lambert, au Président de la République Emmanuel Macron le jeudi 12 avril 2018.
- La Prière pour son père et pour sa mère « Seigneur, permettez-moi de Vous remercier des Grâces que Vous avez faites à mon père et à ma mère » de Monsieur l’Abbé Louis Gilles de La Hogue (1740-1827)
- La Prière « Seigneur, nous Te confions tous les enfants maltraités et tous les adultes maltraitants » de Mona Le Cunff, Mère de famille, professeur d’histoire-géographie et Fondatrice en l’an 2000 de l’œuvre UEDLP : « Un Enfant Dans La Prière », dont le but est de prier pour des enfants maltraités et des adultes maltraitants et qui rassemble 4400 priants dans 41 pays.
- La Prière d’une mère avant la naissance de son enfant « Ô Père infiniment Bon, bénissez-moi avec l'enfant qu'il Vous plaira de me donner » de Saint François de Sales (1567-1622) né au château de Sales près de Thorens-Glières, Prince et Évêque de Genève en résidence à Annecy, Docteur de l'Église Catholique et Fondateur de l’Ordre de la Visitation qui composa cette prière en 1615 pour Madame Marie-Aimée de Thonens
- La Prière d’un enfant dans le silence de la nuit « Jésus, comme dans les bras de ma mère, je m’abrite en Toi » d’Emmanuelle Rémond-Dalyac, Journaliste et éditrice au groupe Bayard et auteur de nombreux livres pour la jeunesse dont « Bonne nuit ! Prière du soir avec un tout-petit » dont est extrait cette prière.
- La Prière d'une mère après la mort de son enfant « Ô mon Consolateur, Vous ne condamnerez pas les larmes d'une mère, Vous qui avez pleuré sur la mort d'un ami » de Monsieur l’Abbé René-­Michel Legris-Duval (1765-1819), Prédicateur et confesseur du Roy Louis XVI et Fondateur des Sociétés des Petits savoyards, des Visiteurs de malades dans les hôpitaux et des Jeunes prisonniers
- La Prière Maternelle « Pour épargner l'enfant, mon Dieu, prenez la mère ! » extraite des Poésies posthumes d’Edouard Courteville (1832-1887), Clerc de Notaire puis Commissaire-priseur à Versailles, lettré et artiste, délégué et secrétaire de la Société des Enfants délaissés et des Libérés de Seine-et-Oise qui était en quête de venir en aide aux affligés et de soulager la détresse des plus pauvres
- La Prière à un bébé dans le sein de sa mère, petit enfant, maître de simplicité et de vie intérieure qui nous conduit à l’essentiel « À toi, petit enfant, qui as reçu une âme dès ta conception » du Père Luc de Bellescize, Prêtre diocésain de Paris ordonné en juin 2009, Vicaire à la paroisse Notre-Dame de Grâce de Passy, Aumônier de l'école Saint-Jean de Passy, Enseignant à l’École Cathédrale et Animateur d’un groupe EVEN pour les étudiants sur sa Paroisse.
- La « Prière des Mères » de Veronica Williams (une Anglaise, mère, grand-mère et arrière grand-mère), répandue depuis 1995 dans plus de 100 pays à travers le monde pour toutes les Mères de Famille.