Prière d’Eugénie de Guérin
Voici la Prière « N’est-ce pas à Vous que nous devons les meilleurs instants de notre vie ? » de Mademoiselle Eugénie de Guérin (1805-1848) du château du Cayla près d’Albi, sœur aînée du poète Maurice de Guérin et auteur du « Journal d’Eugénie » destiné à son frère et dans lequel elle raconte les petits riens de sa vie fortement marquée par le Christianisme et notamment par « L'Imitation de Jésus-Christ ».
La Prière de Mlle Eugénie de Guérin « N’est-ce pas à Vous que nous devons les meilleurs instants de notre vie ? » :
« Ô doux Commerce des âmes que ni la distance, ni le temps, ni la mort n’arrêtent, qui pourrait dire Vos charmes ineffables ? N’est-ce pas à Vous que nous devons les meilleurs instants de notre vie, et ces éclairs qui, déchirant les nuages, nous ont fait parfois entrevoir d’où viennent aux cœurs purs ces dons de la pensée, ces secrets de l’art, et l’incomparable Puissance de l’amour ! Oh le beau moment où l’âme sort du corps, où elle jouit de la vie, du ciel, de Dieu, de l’autre monde ! Son étonnement, est semblable à celui du poussin sortant de sa coquille, s’il avait une âme. »
Ainsi soit-il.
Eugénie de Guérin (1805-1848) - « Journal d’Eugénie »
Voir également de Mademoiselle Eugénie de Guérin :
La Prière d’Eugénie de Guérin « À l'Ascension, suivons Jésus-Christ où Il est entré »
La Prière de Mlle Eugénie de Guérin « N’est-ce pas à Vous que nous devons les meilleurs instants de notre vie ? »