Prière de Léonie Guillemaut
Voici la Prière « Ô Marie, je Vous aime comme un enfant aime sa mère » de Mademoiselle Léonie Guillemaut, auteur de nombreux ouvrages religieux à destination des fidèles Catholiques dont « L'Eucharistie méditée », « Méditations sur les Saints Anges pour tous les jours du mois d'octobre et pour le mardi de chaque semaine », …
La Prière de Mlle Léonie Guillemaut « Ô Marie, je Vous aime comme un enfant aime sa mère » :
« Je Vous salue, puissante Reine du Ciel et de la terre. Je Vous vénère, ô Marie ! Comme la souveraine Bien-Aimée de tous les chœurs des anges ; je les vois avec joie reconnaître Votre suprématie sur eux, et courber humblement leur front immortel devant Votre trône de gloire, admirant avec des transports d'amour et des hymnes de louanges la sublimité de Vos vertus et le haut Rang où Votre dignité de Mère de Dieu Vous élève au-dessus de toutes créatures. Mais souffrez que je Vous le dise, aux sentiments de vénération et de respect que m'inspirent Vos vertus, Vos grandeurs et Vos glorieux privilèges, se joint celui de l'amour le plus sincère et le plus tendre. Oui, je Vous aime, ô Marie ! Comme un enfant aime sa mère ; je me réjouis de Votre élévation, de Votre gloire, des honneurs qui Vous sont rendus, comme un enfant se réjouit de tout ce qui honore et glorifie sa mère. Pénétré de reconnaissance au souvenir de Vos bienfaits, mon cœur aime à reconnaître que tous les biens me sont venus par Vous, que toujours Vous avez été le Canal par lequel les Eaux de la Grâce et les Trésors de la divine Miséricorde se sont épanchés sur moi. Puis, quand l'angoisse presse mon âme, quand la douleur l'oppresse et l'étreint de sa main de fer, elle crie vers Vous avec une confiance toute filiale, bien sûre que votre Cœur maternel ne sera pas sourd aux cris de détresse de Votre enfant, et qu'un nouveau Bienfait sera le fruit de sa confiance. Cette confiance, ô tendre Mère ! Elle est ancrée dans mon cœur, et rien ne pourra l'en arracher, pas même le souvenir de mes fautes ; car je m'en repens, je les déteste, et je sais que ma Mère est le Refuge des pécheurs, que Sa toute-puissance suppliante les défend contre la Justice divine, et que Sa miséricordieuse Bonté couvre devant Dieu Ses enfants coupables du riche manteau de Ses vertus et de Ses mérites. J'espère donc en Vous, en Votre maternelle Protection, ô Marie ! Malgré mes misères, mes fautes et mon indignité. J'espère en Vous maintenant et au moment de ma mort. Oui, je crois fermement qu'après m'avoir secouru et aidé pendant les tristes jours de mon pèlerinage, Vous ne me refuserez pas Votre appui au moment qui décidera de mon éternité, et qu'après Vous avoir aimée et bénie sur la terre, il me sera donné d'aller Vous aimer et Vous remercier éternellement dans le Ciel ».
Ainsi soit-il.
Léonie Guillemaut - « Méditations sur les Saints Anges pour tous les jours du mois d'octobre et pour le mardi de chaque semaine », P.N. Josserand libraire-éditeur, 1867, p. 277
Voir également de Mademoiselle Léonie Guillemaut :
La Prière de Mlle Léonie Guillemaut « Ô Saint Ange Raphaël, nous vous demandons humblement votre céleste protection »
La Prière de Léonie Guillemaut « Ô Marie, je Vous aime comme un enfant aime sa mère »