La Prière « Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes » de Saint Sophrone de Jérusalem :

« Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes car Tu as changé la malédiction d'Eve en bénédiction ; et Adam, qui jusque-là était aussi sous la malédiction, a été béni à cause de Toi. Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes car grâce à Toi la bénédiction du Père a resplendi sur l'humanité, la libérant de son ancienne malédiction. Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes parce que grâce à Toi, les ancêtres ont trouvé le salut car tu devais donner naissance au Sauveur qui devait leur apporter le salut. Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes car sans semences, Tu as porté comme Ton fruit, Celui qui donne la bénédiction au monde entier et le sauve de ce fléau qui lui fit croître des épines. Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes, parce que, bien que femme par nature, Tu vas devenir, en réalité, la Mère de Dieu. Puisque Celui que tu portes est vraiment Dieu fait chair, alors justement nous T'appelons Mère de Dieu car Tu as vraiment donné naissance à Dieu. Ainsi soit-il. »

Saint Sophrone de Jérusalem (550-638)

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Originaire de Damas, Saint Sophrone de Jérusalem est élu Patriarche de Jérusalem en 634. Dès son intronisation, ce juge de la foi rassemble autour de lui un concile appelé à se pencher sur l'unité de la personne dans le Christ. En 637, la ville sainte est envahie. « Lorsqu'elle tomba aux mains des Sarrasins, Saint Sophrone de Jérusalem défendit vigoureusement la foi et la sécurité de son peuple» , souligne le Martyrologe romain. Au cours de sa longue carrière, Saint Sophrone de Jérusalem écrit des vies de saints, des poèmes, et prononce quelques homélies.


Autre Prière de Saint Sophrone de Jérusalem à la Mère de Dieu :

« Ô Marie, Mère de Dieu, Tu fus annoncée par les Prophètes, entrevue par les Patriarches en types et figures, décrite par les Evangélistes et saluée très gracieusement par les Anges. Conduis-nous à la sagesse de la Présence de Dieu, maintenant et à jamais ! Ainsi soit-il. »

Saint Sophrone de Jérusalem (550-638)

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La liturgie de rite byzantin doit aussi à Saint Sophrone de Jérusalem un magnifique Tropaire des Heures du Vendredi saint : « Ô mon peuple, que t'ai-je fait ou en quoi t'ai-je contristé ? J'ai rendu la lumière aux aveugles, j'ai purifié les lépreux, j'ai relevé l'homme qui était sur sa couche. Ô mon peuple, en quoi t'ai-je attristé et que m'as-tu accordé en retour ? Pour la manne, tu m’as donné du fiel, pour l'eau, du vinaigre. Pour mon amour, tu m'as cloué à la Croix ».

Saint Sophrone de Jérusalem (550-638)

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Voir également de Saint Sophrone de Jérusalem :
La Prière de Saint Sophrone de Jérusalem à la Mère de Dieu « Vraiment, Tu es bénie entre toutes les femmes »
La Prière de Saint Sophrone sur la « Présentation de l'Enfant Jésus au Temple »
La Prière de Saint Sophrone de Jérusalem « Ô Saint Michel, Prince trois fois Saint de la milice sacrée »
La Prière de St Sophrone « Réjouis-Toi, comblée de Grâce, le Seigneur est avec Toi »
L’Hymne de Saint Sophrone « Aujourd'hui le Soleil sans déclin s'est levé »