Prière de Monsieur l’Abbé Désiré Pinart
Voici la Prière de conversion d’un pénitent « Ô mon Jésus, Vous savez combien je Vous ai peu aimé par le passé » de Monsieur l’Abbé Désiré-Hippolyte Pinart (1806-1854), ordonné Prêtre en 1831 dans le diocèse de Beauvais, Vicaire à Saint-Étienne de Beauvais en 1839 puis Chanoine honoraire en 1851 qui est l’auteur du livre « Les Flammes de l’Amour de Jésus » d’où est extraite cette Prière.
La Prière de conversion d’un pénitent de l’Abbé Désiré Pinart « Ô mon Jésus, Vous savez combien je Vous ai peu aimé par le passé » :
« Ô mon Jésus, après que Vous êtes venu sur la terre pour Vous faire aimer, combien voit-on d'hommes qui Vous aiment véritablement ? Hélas ! Pauvre infortuné que je suis ! Quel sujet n'ai-je pas, moi en particulier, de rougir de honte et de confusion ? Car, ô mon Dieu, Vous savez combien je Vous ai peu aimé par le passé ; Vous connaissez le mépris que j'ai eu pour votre Amour ! Ah ! Puissé-je en mourir de douleur ! Mon bien-aimé Rédempteur, je me repens de Vous avoir ainsi méprisé, et je veux tout réparer par ma pénitence. Que j'ai de regret, ô Lumière si Douce et si Majestueuse, que j'ai de regret de Vous avoir connue si tard ! Mes passions avaient mis devant mes yeux comme un nuage épais qui m'empêchait de voir la Lumière de votre Justice et de votre Vérité. J'étais enveloppé de ténèbres et je me plaisais dans ces ténèbres, parce que je ne connaissais pas la Beauté de votre Lumière. J'étais aveugle, et je chérissais mon aveuglement, parce qu'il me donnait plus de licence pour suivre mes passions. Qui est-ce qui m'a guéri de cet aveuglement ? Qui a dissipé ce nuage ? Quel est Celui qui a tendu Sa main pour me retirer du bourbier des vices, où je m'étais précipité ? Je n'appelais pas ce Libérateur, et Il est venu à moi ; je ne L'implorais point, et Il m'a secouru. Quel est donc ce Libérateur si Bon et si Miséricordieux ! Ah ! Mon Jésus ! Mon doux Jésus, c'est Vous ! Vous êtes descendu du Ciel sur la terre pour me retirer de mes désordres, et pour me mettre au nombre de Vos enfants. Que Vous rendrai-je pour un tel Bienfait ? Je m'égarais de la voie de Vos commandements, je fuyais loin de Vous, et Vous avez eu la bonté de me poursuivre, de m'arrêter dans ma fuite, et de me tirer de mon égarement. Ô mon Jésus, je Vous le répète, que Vous rendrai-je pour un si tendre Amour ? Ah ! Je Vous aimerai de tout mon cœur, de toutes mes forces, plus que toutes les créatures, plus que moi-même. Aidez ma faiblesse. »
Ainsi soit-il.
Abbé Désiré Pinart (1806-1854) – « Les Flammes de l’Amour de Jésus ou preuves de l'ardent Amour que Jésus-Christ nous a témoigné dans l'œuvre de notre rédemption », p. 32-33, chez Perisse Frères (1836)
Voir également de l’Abbé Désiré Pinart :
La Prière de l’Abbé Désiré Pinart « Ô mon doux Jésus, faites que je Vous aime autant qu'il est possible à une pauvre créature de Vous aimer »
La Prière de l’Abbé D. Pinart « Ô Jésus, que votre Amour pour les hommes est ineffable ! »
La Prière de M. l’Abbé Désiré Pinart « Ô mon Jésus, me voilà à Vos pieds pour Vous offrir mon pauvre cœur »
La Prière de M. l’Abbé Pinart « Ô mon Sauveur, Vous avez promis de pardonner à quiconque se repent »
La Prière du Chanoine Désiré Pinart au Christ sur la Croix « Ô mon Dieu, je Vous aime ! »
La Prière de conversion d’un pénitent de l’Abbé Désiré Pinart « Ô mon Jésus, Vous savez combien je Vous ai peu aimé par le passé »