« Prière pour combattre les ennemis de Jésus-Christ » du Pape Urbain II
Voici la Prière « Réjouissez-vous, Chrétiens esclaves, qui gémissez dans les fers de l'islamisme » du Pape Urbain II (1042-1099), 157ème Pape de 1088 à sa mort en 1099, qui ordonna le jour de l’Assomption de Notre-Dame en 1096 que chaque jour, le matin, à midi et le soir, le son de la cloche appellerait tous les fidèles à invoquer Marie par la « Prière de l’Angélus » pour le succès de la Croisade et le triomphe de la Chrétienté.
La Prière du Pape Urbain II « Réjouissez-vous, Chrétiens esclaves, qui gémissez dans les fers de l'islamisme » :
« Réjouissez-vous, Chrétiens esclaves, qui gémissez dans les fers de l'islamisme. L'ange du Seigneur avait autrefois annoncé à Marie la fin des maux pour le monde entier ; l’ange visible de l’Église vous annonce la fin de vos pleurs. Il a béni ces légions qui viennent pour briser vos chaînes. Réjouissez-vous, et répétez en chœur : « Je Vous salue Marie ». Pour conserver votre foi, vous avez mieux aimé manger le dur pain de l'esclavage que de participer aux fêtes dissolues de Mahomet. Dans les tortures que vous faisait subir un maître impitoyable, vous avez su conserver un cœur libre, et vous n'avez servi que le Seigneur, à qui vous fûtes consacrés. Réjouissez-vous, ce Seigneur a vu vos maux, Il a entendu vos plaintes, l’heure de la liberté va sonner pour vous. Répétez donc en chœur : « Je Vous salue Marie ». Et toi, sainte cité, Jérusalem, le Dieu sauveur te choisit autrefois pour Sa patrie, Il aima tes murs, Il bénit ton enceinte. Maintenant son Nom y est maudit et Ses enfants voués à l’anathème. Mais relève ta tête flétrie par l'esclavage : vois-tu blanchir dans le lointain ces voiles qui t'envoient le libérateur des peuples ? Que les serviteurs fidèles qui sont restés dans ton sein se prosternent encore une fois ; quand ils se relèveront, leurs frères de l’Occident répéteront en chœur avec eux : « Je Vous salue Marie ! »
Ainsi soit-il.
Pape Urbain II (1042-1099) - « Vie de la Très-Sainte Vierge » par M l'abbé Blaise Caillet, pages 553-554, chez Dangien, 1876