La Prière pour la Présentation de la Très Sainte Vierge « Ô Dieu, qui avez voulu qu’en ce Jour, la Bienheureuse Marie toujours Vierge, Vous fût présentée au Temple » :

Deus, qui beátam Maríam semper Vírginem, Spíritus Sancti habitáculum, hodiérna die in templo præsentári voluísti : præsta, quǽsumus ; ut, eius intercessióne, in templo glóriæ tuæ præsentári mereámur. Per Dóminum . . . in unitáte eiúsdem.

Ô Dieu, qui avez voulu qu’en ce Jour, la Bienheureuse Marie toujours Vierge, en qui résidait l’Esprit-Saint, Vous fût présentée au Temple ; faites que, Grâce à son Intercession, nous méritions de Vous être présentés dans le Temple de votre Gloire. Par Notre Seigneur Jésus-Christ…

Ainsi soit-il.


Vidéo de la « Sainte Messe de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple » célébrée par Monsieur l’Abbé Denis Puga de la Fraternité Saint-Pie X :



Les Trois Fêtes de la Nativité de la Sainte Vierge, du Saint Nom de Marie et de Sa Présentation sont l'écho, dans le cycle marial des Trois Premières Fêtes de Notre Seigneur : Noël, le Saint Nom de Jésus, la Présentation de Jésus au Temple. D'après une ancienne tradition, Marie, à l'âge de 3 ans, fut portée au Temple de Jérusalem par ses parents Joachim et Anne pour y prier et servir Dieu. En ce Jour, la liturgie byzantine chante la Sainte Vierge en ces termes : « Le Temple très pur du Sauveur, le Trésor sacré de la divine Gloire, la brebis et la Vierge inestimable est aujourd'hui amenée dans la Maison du Seigneur ; Elle y apporte la Grâce de l'Esprit Saint, les Anges de Dieu La célèbrent dans leurs chants : c'est le Tabernacle des Cieux ». La Fête de la Présentation de la Sainte Vierge existait au VIe siècle en Orient, au jour anniversaire de la dédicace de Sainte-Marie-la-Neuve à Jérusalem (543) ; elle fut introduite en Occident vers 1372 à la cour des Papes d'Avignon. C'est le Jour où, dans beaucoup de Séminaires et Maisons Religieuses, se renouvellent Promesses Ecclésiastiques ou Vœux de Religion.


« Marie est présentée au Temple par ses parents, pour que cette Tige Immaculée de Jessé, sur Laquelle devait éclore la Fleur de Nazareth, fût gardée, comme en une serre, à l’ombre du Sanctuaire. Quelle leçon pour tous, mais spécialement pour les parents, qui ne pourront jamais mieux conserver l’innocence de leurs enfants qu’en les habituant de bonne heure à fréquenter le Sanctuaire, à écouter la Parole Divine, à participer souvent aux Sacrements. La Vertu est une fleur délicate qui réclame mille soins et précautions mais qui, surtout, demande à être préservée de l’influence d’un entourage nuisible » (Bhx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum)