Prières à « Notre-Dame des Sept Douleurs »
L'Église Catholique honore le 15 septembre « Les Sept Douleurs de Notre-Dame » après nous avoir conduit le 14 septembre à la Croix Glorieuse où debout au pied de la Croix, Marie souffrit cruellement avec son Fils unique, associée d'un Cœur maternel à son Sacrifice, donnant à l'immolation de la Victime, née de Sa chair, le consentement de Son amour.
« Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre » (Lc 2, 34-35)
« Près de la Croix de Jésus se tenaient sa Mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa Mère, et près d’Elle le disciple qu’Il aimait, dit à sa Mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». Et à partir de cette heure-là, le disciple La prit chez lui » (Jn 19, 25-27)
La Prière à « Notre-Dame des 7 Douleurs » :
« Tu as voulu, Seigneur, que la Mère de ton Fils, debout près de la Croix, fût associée à ses Souffrances ; accorde à ton Église de s'unir, elle aussi, à la Passion du Christ, afin d'avoir part à sa Résurrection. Lui qui règne avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. »
« Cette Reine des vierges est aussi Reine des martyrs ... c'est en son cœur que le glaive la transperça, car chez elle tout se passe au-dedans » (Bse Elisabeth de la Trinité)
La « Prière sur les offrandes » de la Messe à N-D des douleurs :
« Pour la Gloire de ton Nom, Dieu de Miséricorde, accepte les prières et les offrandes que nous Te présentons en l'honneur de la Sainte Vierge Marie, puisque Tu as voulu qu'elle devienne notre Mère quand elle se tenait près de la Croix de Jésus. Lui qui règne avec Toi pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »
La « Prière après la Communion » de la Messe à N-D des douleurs :
« Après avoir reçu le Sacrement de l'éternelle rédemption, nous Te supplions humblement, Seigneur : en nous rappelant la Compassion de la Vierge Marie, puissions-nous accomplir en nous pour l'Église ce qu'il reste encore à souffrir des Epreuves du Christ. Lui qui règne avec Toi pour les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »
La Prière à la Mère des Douleurs du Vénérable Marie-Dominique Barbagli « Ô Marie, Mère des Douleurs, je recours à Vous » :
« Ô Vierge toute brûlante d'amour, ô Marie, Mère des Douleurs ! Je suis très indigne de demeurer en Votre présence. Mais, considérant que Vous êtes la Mère de Miséricorde, la Consolatrice des affligés, la Trésorière des grâces, je recours à Vous de toutes les forces de mon âme, de toute l'affection de mon pauvre cœur. J'espère obtenir ce que je viens Vous demander, à savoir : une vraie contrition de mes péchés si nombreux, qui me rappelle tant d'ingratitude, et une vraie douleur d'avoir offensé Jésus, qui n'a pas cessé de me combler de bienfaits depuis qu'Il ne m'a créé. Faites, ô ma tendre Mère, que cette douleur soit semblable à celle que Vous avez ressentie en perdant votre Fils chéri ; percez mon cœur ingrat de ce glaive si acéré qui transperça le Vôtre ; obtenez-moi la persévérance finale, afin que je puisse faire la mort des justes ; faites que souvent ma pensée se porte vers la tombe, afin d'avoir toujours ainsi sous les yeux le souvenir de mon néant. Si j'obtiens ces Grâces par votre Intercession, ma Mère chérie, je pourrais alors être plus fidèle à votre Fils bien-aimé, et j'espère un jour jouir de Vous dans le Royaume des bienheureux. À Vous je le demande, ô ma bonne Mère, de Vous je l'attends, parce que Vous êtes la Mère du Sauveur : en Vous je mets ma confiance. Ainsi soit-il. »
La Prière à Notre Dame des Douleurs « Ô Mère bien-aimée au Cœur percé de sept glaives » :
« Ô Mère bien-aimée, votre Cœur est plongé dans un océan d'amertumes : le mal grandit de jour en jour, l'impiété triomphe insolemment, les crimes se multiplient, les désordres les plus honteux souillent la surface de la terre ; l’iniquité, qui déborde de toutes parts, provoque la juste Colère de Dieu et nous prépare des châtiments épouvantables. Pauvre Mère ! Votre Cœur est brisé par la douleur, brisé dans son amour pour Dieu, brisé dans son amour pour les hommes. Si vous regardez votre Dieu et le Nôtre, si bon, si aimable, si digne de respect et d'amour, Vous gémissez de Le voir outragé d'une manière si audacieuse et par tant de malheureux. Si Votre regard s'abaisse sur notre pauvre terre, Vous pleurez amèrement à la vue de Vos enfants couverts de plaies hideuses du péché, à la pensée des châtiments terribles qu'ils amoncellent sur leurs têtes. Si du moins, parcourant le monde du regard, Vous y trouviez assez d'âmes généreuses qui voulussent prier et souffrir avec Vous, et Vous aider et ainsi désarmer la juste Colère de Dieu ! Mais hélas ! Le nombre est trop petit, comparé à tant de pécheurs. Ô bonne et puissante Mère, nous vous en conjurons, suscitez de ces âmes généreuses et formez-les à Votre ressemblance. Nous aimons à le dire, Vous n'avez pas attendu nos prières pour le faire. Grâce à Vous, il y a des âmes, et elles sont déjà nombreuses, qui gémissent de voir leur Dieu offensé et leurs frères en danger, qui se consument aux pieds des autels, qui s'offrent en holocauste à la Majesté de divine, et qui conjurent Dieu d'agréer leur offrande ; elles le Lui disent et le Lui répètent avec larmes : il n'est point de sacrifices, d'humiliations, de souffrances, de mauvais traitements qu'elles ne soient prêtes à embrasser pour réparer sa Gloire outragée et sauver les hommes coupables. Douce Mère, Notre Dame des Douleurs, multipliez le nombre de ces innocentes victimes de réparation, attirez ces âmes ardentes sur votre Cœur percé de sept glaives. Nulle part elles n’apprendront mieux cette science sublime de la vie d'immolation, nulle part elles ne puiseront plus abondamment cet héroïque esprit de sacrifice. Vous dont la vie est consumée dans la douleur, et les années dans les gémissements ; Vous qui n'avez cessé de Vous offrir à la Justice divine pour la fléchir ; Vous qui, depuis la prophétie du saint vieillard Siméon surtout, avait été sans cesse une victime immolée à la Gloire de Dieu ; Vous enfin qui avez consommé Votre holocauste sur la montagne sanglante du Calvaire, Vous leur apprendrez à devenir des hosties pures, saintes, d'agréable odeur, des hosties d'apaisement et de réconciliation. Ô Notre Dame des Douleurs, élevez la voix et faites entendre à beaucoup d’âmes Votre suprême Appel. Propagez cette puissante dévotion à vos Sept Douleurs, faites-la connaître à ceux qui ne la connaissent pas, faites-la bien comprendre à ceux qui l’ont déjà embrassée. Puissent les âmes ne pas s'arrêter à l'écorce de cette dévotion si efficace, mais entrer pleinement dans son esprit et y puiser l'horreur du péché, l'amour de la souffrance pour le salut de leurs frères, la passion de la Croix. Alors nous verrons se multiplier le nombre de ces âmes ardentes et généreuses dont le monde a si besoin ; alors nous verrons ces âmes elles-mêmes dévorées d'une soif toujours de plus en plus ardente de souffrances et d'humiliations : Dieu se laissera fléchir, et nous serons sauvés. Ainsi soit-il. »
La Prière à Notre Dame des Douleurs « Ô Bienheureuse Vierge Marie qui avez souffert le martyre de l'amour » :
« Bienheureuse Vierge Marie, Mère immaculée de mon Dieu, Vous avez souffert le martyre de l'amour et de la douleur en voyant les souffrances et les tortures de Jésus. Par vos innombrables Afflictions et par l'offrande que Vous avez faite au Père éternel de son Fils unique et le Vôtre, comme holocauste et comme victime de propitiation pour les péchés, Vous avez coopéré à l'œuvre de ma rédemption. Je Vous remercie mille fois de l'amour ineffable qui Vous a conduit à offrir au Tout-Puissant le Fruit de vos entrailles, Jésus, Vrai Dieu et vrai homme, pour me sauver, moi pauvre pêcheur. Usez de l'infaillible Intercession de vos Douleurs pour que je puisse travailler avec constance à la perfection de ma vie, pour que je ne renouvelle jamais par de nouveaux péchés le Crucifiement de mon bien-aimé Rédempteur, et pour que, persévérant jusqu'à la mort dans la Grâce de Dieu, j'ai le bonheur d'obtenir la vie éternelle par les mérites de sa Croix et de sa Passion. Ainsi soit-il. »
La Prière à Notre Dame des Douleurs « Ô Marie qui avez endurée tant de douleur en voyant Votre divin Fils mourir sur la Croix » :
« Ô Marie, Refuge des pêcheurs, notre tendre Mère, par les Douleurs que Vous avez endurées en voyant Votre divin Fils mourir sur la Croix, je Vous en supplie, daignez m'aider de Votre miséricordieuse Intercession, lorsque je serai prêt à quitter ce monde ; éloignez de moi tous les mauvais esprits, venez à la rencontre de mon âme, et présentez la au souverain Juge. Ô Reine des cieux, n'abandonnez pas Votre enfant. Soyez mon soutien à cette heure redoutable. Priez Jésus de m'accorder la Grâce de mourir, en baisant par la pensée Ses pieds si saints, en adorant Ses plaies sacrées, et en disant, lorsque mon dernier souffle s’exhalera de ma poitrine : « Jésus ! Marie ! Je Vous donne mon cœur et mon âme. » Ainsi soit-il. »
La Prière à Notre Dame des 7 Douleurs « Ô Reine des martyres et Mère de miséricorde, souvenez-Vous que Vous m'avez adopté comme enfant au pied de la Croix » :
« Ô Bien-aimée Mère de compassion, par l'amour ardent qui Vous porta à suivre Jésus sur le mont du Calvaire, et à L’y voir souffrir et mourir au milieu de terribles angoisses ; par l’amère souffrance que Votre âme éprouva alors, et par les Larmes précieuses que Vous avez répandues au moment de la mort très douloureuse de votre Fils unique, ayez pitié de mon âme ! Prenez-la sous votre Protection, ô Vierge pleine de Douleurs, cette âme que votre Fils a rachetée de son Sang et Vous, ô Marie, de vos Larmes. Oui, ayez compassion de cette pauvre âme, qui se tourne vers Vous, la Médiatrice la plus puissante auprès de Jésus, notre Sauveur. Perdu une fois, on est perdu pour toujours ; ne m'abandonnez donc pas, Marie, quoi que je le mérite à cause de mes péchés ; mais dans Votre bonté et sollicitude, Reine des martyres et Mère de miséricorde, sauvez-moi. Ne m'abandonnez pas, pauvre pêcheur, et souvenez-Vous que Vous m'avez adopté comme enfant au pied de la Croix. Puisque Vous secourez même ceux qui ne Vous cherchent ni ne Vous implorent, comment pourriez Vous me refuser l'aide que je Vous demande chaque jour, à chaque heure, à chaque instant de ma vie ? Ô Vierge de Douleurs, ne me rejetez pas, je Vous en conjure, sauvez mon âme ; je Vous en prie, par les mérites de vos Douleurs. Ainsi soit-il. »
La Prière à Notre Dame des Sept Douleurs « Ô Reine des martyrs qui êtes restée debout au pied de la Croix » :
« Ô Vierge mille fois bénie ! Mère très affligée ! Reine des martyrs ! Vous qui, sans fuir le danger, êtes restée debout au pied de la Croix, contemplant l'Agonie de votre Fils mourant ; par le glaive de Douleur qui alors transperça Votre âme, par les souffrances continuelles de Votre vie d’affliction, et par les Joies ineffables qu’elles Vous ont procurées, daignez abaisser sur moi un Regard de compassion et de tendresse maternelle. Me voici à genoux devant Votre image pour vénérer Vos saintes Douleurs et pour déposer ma demande, avec une confiance enfantine, dans la charité de votre Cœur blessé. Je Vous prie, ô ma Mère, de plaider continuellement ma cause près de votre Fils. Par les mérites de sa Très sainte Passion et de sa Mort, en union avec les tortures que Vous avez subies au pied de la Croix, touchez son Cœur sacré, de façon que je puisse être sûr de voir ma demande couronnée de succès. Vers qui me réfugierai-je dans mes besoins, dans mes malheurs, si ce n'est vers Vous, ô Mère de Miséricorde, qui, ayant été ici pleinement abreuvée et de l'amertume de la Passion de votre Fils, pouvez plus que tout autre Vous intéresser à mon sort et avoir pitié de moi, pauvre exilé, encore condamné à gémir dans cette vallée de larmes ? Rappeler à Jésus que Vous êtes notre vie, notre douceur, notre espérance, et obtenez, je Vous prie, ce que je demande par Jésus-Christ Notre Seigneur, si ce n'est pas contraire à mon salut. Ainsi soit-il. »
Voir également sur Notre-Dame des Sept Douleurs :
- La retransmission vidéo de la « Sainte Messe de Notre-Dame des Sept Douleurs » (Septem Dolorum Beátæ Maríæ semper Vírginis) célébrée le 15 septembre
- Le « Stabat Mater dolorosa » du Franciscain Jacopone da Todi
- L’Hymne de Patrice de La Tour du Pin à N-D des Douleurs « Console-toi, fille des hommes, dans sa Mort ton Christ te rejoint »
- La Prière à Notre-Dame des Douleurs « Sainte Vierge, ce petit ouvrage vient se rendre à vos Pieds sacrés » du Très Vénérable Abbé Henry-Marie Boudon
- La Prière à Notre Dame des Douleurs « Ô Vierge sacrée, votre Peine a été la plus grande qu'une pure créature ait jamais endurée » de Saint Anselme de Cantorbéry
- La Prière à Notre Dame des Douleurs « Nous Te louons, Mère des sept Douleurs ! » de Guy Jampierre
- Les « 7 Prières à Notre-Dame des sept Douleurs » de Saint Alphonse de Liguori
- La Prière de Saint Bonaventure à la Mère de Douleurs « Souvenez-Vous, ô très miséricordieuse Marie, des prières que nous répandons maintenant en Votre présence »
- La Prière de Mgr Louis-Edouard Pie à Notre-Dame des Douleurs « Ô Vierge Marie, par la vertu de tant de Douleurs, faites que nous moissonnions enfin la joie dans le Royaume céleste ! »
- La Prière de Mgr Félix Dupanloup « Ô Mère de douleur, souffrez donc que nous Vous appelions notre Mère »
- La Prière d’Édith Stein « Notre-Dame des Douleurs, c’est au pied de la Croix que Vous êtes devenue notre Mère »
- La Prière à Notre-Dame des Douleurs « Ô douloureuse Mère, c’est Votre chair crucifiée qui saigne sur cette Croix » de Serge Barrault
- La Prière de Salutation Mariale à Notre-Dame des Douleurs « Je Vous salue, Marie, pleine de douleurs » de Saint Bonaventure
- La Prière « Notre-Dame des Douleurs, c’est au pied de la Croix que Vous êtes devenue notre Mère » de Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix