Messe du 3ème Dimanche de Pâques
Voici l’ensemble des Textes Liturgiques de l'année B (Antiennes ; Prières ; Lectures Ac 3, 13-15.17-19 et 1 Jn 2, 1-5a ; Psaume 4, 2, 4.7, 9 ; Évangile selon Saint Luc 24, 35-48 ; Préface de Pâques ; …) de la « Messe du Troisième Dimanche de Pâques » célébrée et prêchée par Mgr Michel Aupetit en l'église Saint-Germain l'Auxerrois à Paris et retransmise sur la Télévision Catholique KTO en vidéo le 18 avril 2021
- La « Messe du Troisième Dimanche de Pâques » (année « A » : 2023, 2026, 2029, …)
- La « Messe du Troisième Dimanche de Pâques » (année « B » : 2021, 2024, 2027, …)
- La « Messe du Troisième Dimanche de Pâques » (année « C » : 2022, 2025, 2028, …)
- La « Sainte Messe du Deuxième Dimanche après Pâques » (Dominica Secunda post Pascha) appelé aussi le « Dimanche du Bon Pasteur » célébrée chaque année en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe de Toujours » avant que soient composées les 3 Messes du Troisième Dimanche de Pâques A, B, C par Vatican II avec des Lectures différentes chaque année
« Messe du 3ème Dimanche de Pâques » (année « B ») :
Parole de Dieu pour ce Troisième Dimanche de Pâques : Corps vivant « Il a deux mains, Il a deux pieds. Il a de la chair et des os. On Lui donne du poisson grillé, Il le porte à sa Bouche, Il le mâche, Il l'avale. Ce qui témoigne que Jésus est vivant, et bien vivant, c'est son Corps. Il n'y a pas d'autre Résurrection que la Résurrection de la chair. Ce n'est pourtant pas le simple retour à la vie antérieure, qui n'aurait aucun intérêt. Vivant de la Vie Nouvelle dont le Père est la Source, Jésus est libéré de certaines limites terrestres. Ainsi, Il se rend présent à Ses disciples en dépit des murs et des serrures. À ces âmes bouleversées, Il apporte la Paix et la Joie. Comment ne pas reconnaître en Lui le Maître plein de sollicitude et de délicatesse ? Lui qui a si souvent nourri les foules, Il se laisse nourrir de poisson, pour manifester qu'Il reste l'un des nôtres. Aujourd'hui encore, c'est par l'expérience corporelle que nous sommes invités à accueillir le Ressuscité. Pour venir à la Messe, nous nous déplaçons et nous nous rassemblons en un même lieu. Tous nos sens sont sollicités, particulièrement en ce Temps Pascal si riche en rites. Nous avons sous les yeux le Cierge Pascal, nous sommes aspergés d'eau. Nous nous levons, nous nous asseyons, nous marchons en procession ; nous chantons, nous récitons des prières d'une même voix, nous gardons le silence. Nous écoutons la Parole de Dieu, nous mangeons l'Hostie, le Pain de Vie. Notre corps est chemin de la Rencontre avec le Ressuscité qui se rend présent à son Église, aujourd'hui comme hier. Alléluia ! » (Christelle Javary)
L’esprit du 3ème Dimanche de Pâques (année B) : Le Ressuscité « Aujourd'hui, nous assistons à l'Une des Apparitions de Jésus ressuscité à Ses disciples. Et ils sont frappés de stupeur et de crainte. Il leur avait dit qu'Il ressusciterait, mais rien ne pouvait les préparer au choc qui leur arrive. Tout le monde sait que Jésus est mort crucifié. Alors bien sûr, Marie Madeleine est venue dire qu'elle a vu, mais ils mettent ça sur le dos de l'émotion ... ou de l'alcool dont ils la soupçonnent d'avoir abusé (sic). Pierre et Jean ont vu le tombeau vide, oui, mais ça ne veut pas dire grand-chose, même si à ce moment-là Jean a cru. Là, on est un cran au-dessus : Jésus apparaît, tout d'un coup, comme ça, pouf, au milieu de Ses disciples. C'est que ressusciter, pour Jésus, ça n'a rien à voir avec juste « revenir d'entre les morts ». Ce n'est pas la même Résurrection que celle de Lazare, de la fille de Jaïre ou du fils de la veuve. Ce n'est pas juste qu'Il revit. Son Corps à Lui est, désormais, éternel, et Il a acquis des capacités hors du commun : on ne Le reconnaît pas nécessairement au premier coup d'œil ; Il peut apparaître et disparaître à volonté ; Il peut apparaître avec ou sans les Signes de la Crucifixion et des sévices qu'on Lui a fait subir ; cependant ce n'est pas un pur esprit ou une simple apparition, car Il peut manger et boire comme tout le monde. Bref, Il n'est pas juste revenu d'entre les morts, Il est entré dans une Vie éternelle qui reste hors de notre compréhension du monde et de l'existence, du temps et de l'espace. Saint Paul parlera, quelques années plus tard, du fait de passer de corps physique à corps psychique, comprenne qui pourra. Toujours est-il que les disciples sont ébahis. Ils ont vu Jésus faire toute sorte de Miracles, pourtant, et même ressusciter des morts, destinés à mourir à nouveau, certes, mais on pourrait se dire que ça les a préparés un peu. Certains L'ont même vu transfiguré, au milieu de Moïse et Élie, ce n'est pas rien. Mais là, on est passé à autre chose, à un Mystère infiniment plus insondable, et ils n'en croient pas leurs sens, qui pourtant leur disent que c'est bien vrai : ils L'entendent, ils Le voient, ils Le touchent. J'aime bien que ça ne soit pas facile, pour les Apôtres, toute cette histoire. Ils ne sont pas plus bêtes, arriérés ou superstitieux que nous. Ils ne sont pas non plus là à cocher des cases en disant : « Bon, ça, c'est fait ! », avant de passer à la phase suivante de la construction d'une religion. Ils sont les témoins stupéfaits de quelque chose qui les dépasse, qu'ils ne comprennent pas plus que nous, mais qui va bouleverser toute leur vie. Désormais, jusqu'à leur dernier souffle, ils n'auront de cesse de raconter à qui veut bien l'entendre ce qui s'est passé. Détenteurs du Secret de la Vie éternelle, ils chercheront à le transmettre à tous, gratuitement, sans rien garder de caché ou de secret, quels que soient les obstacles, les difficultés, les menaces, les coups, la prison ou la mort qu'on leur réservera pour avoir osé prêcher cette Résurrection, et pour avoir annoncé au monde entier le Plan et la Volonté de Dieu : Il nous aime, il y a une Vie éternelle, l'existence a un sens, et nous pouvons choisir d'en profiter ! Ce qu'un homme a fait, un autre peut le faire. Nous pouvons, nous aussi, ressusciter pour une Vie éternelle, si nous acceptons de vivre comme Jésus a vécu, en suivant le chemin qu'Il a parcouru et qui L'a fait entrer, le Premier, dans le Royaume de Dieu. La balle est dans notre camp. A chacun de choisir son éternité » (Père Fabrice Chatelain)
Méditation du Troisième Dimanche de Pâques : « Les Textes lus en ce Troisième Dimanche de Pâques attirent notre attention sur deux aspects du Temps Liturgique que nous vivons. D’un côté, nous entendons proclamer la bouleversante nouveauté de Pâques. Pierre rappelle solennellement aux hommes d’Israël que Dieu a ressuscité des morts le Prince de la Vie, et Jean invite à l’espérance : « si l’un de nous vient à pécher, nous avons un Défenseur devant le Père : Jésus Christ le Juste ». D’un autre côté, il nous est rappelé que cette nouveauté s’inscrit dans l’histoire d’Israël : l’inouï de Pâques plonge donc ses racines dans l’Alliance que Dieu a scellée avec son Peuple. Loin d’être un événement qui ferait irruption, avec la soudaineté d’un éclair, dans l’Histoire de Dieu avec son Peuple, Pâques est comme en germe dans les Ecritures. Pâques est le lieu où s’accomplissent les Ecritures. Revenons sur ces deux aspects. La nouveauté radicale que nous vivons en ce Temps Pascal est celle de la Résurrection, de la Victoire de la Vie sur la mort, de la découverte du Chemin tracé par Jésus pour tous les êtres humains. Cette nouveauté est un événement, bien situé dans l’histoire. Dans l’extrait de l’évangile de Luc que nous entendons aujourd’hui, Jésus se rend présent aux disciples et, devant leurs doutes (car ceux-ci croient voir un esprit), Il leur dit : « Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai », et puis : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? ». Ce passage met en scène l’étonnement des disciples, voire leur stupeur, devant la Résurrection. Les disciples sont profondément troublés devant ce Jésus qu’ils ont bien connu mais qu’ils placent désormais dans l’univers de la mort car ils savent que ce Jésus qu’ils ont bien connu a été soumis au supplice de la Croix. Comment ce même Jésus peut-Il être devant leurs yeux ? De nombreux passages de l’Evangile insistent sur les difficultés des disciples à reconnaître que Jésus a passé la mort. Les disciples sont pris entre leur joie de croire et les souvenirs qu’ils gardent d’une effroyable désillusion. Il leur faut du temps pour accepter le Ressuscité. En fait, ils ne pouvaient accepter le Ressuscité que si leurs yeux s’ouvraient à l’intelligence des Ecritures. Sans doute étaient-ils pétris d’une tradition qui leur faisait espérer un Messie couvert de gloire et d’honneur, apte à redonner à Israël sa place parmi les nations – c’est-à-dire une place prestigieuse de peuple témoin de l’Alliance scellée avec Moïse. L’arrestation de Jésus, son rejet par les autorités religieuses et politiques de son peuple, sa livraison au pouvoir occupant païen, sa condamnation à mort et son supplice sur la Croix … tout cela ne correspondait en rien à l’image qu’ils se faisaient du Messie annoncé. Pourtant, les Ecritures avaient dû les mettre sur la piste du serviteur humble et souffrant, à l’image du Dieu patient et miséricordieux qui n’a jamais cessé de relever son Peuple infidèle, de tirer son Peuple hors des chemins de mort qu’il s’obstinait à emprunter. Par sa Mort en Croix et sa Résurrection, Jésus accomplissait les Ecritures … on pourrait dire qu’Il manifestait, en les parachevant, les Enseignements que Dieu avait donnés au peuple de l’Alliance. Nous pouvons le dire aujourd’hui : Jésus porte à sa plénitude la tradition qui préparait le peuple de l’Alliance à l’incroyable nouveauté de la vie reçue de Dieu. En ce sens, Pâques est le lieu d’une profonde conversion : conversion à la manière de faire de Dieu, conversion à la forme de vie inaugurée par Jésus et que l’Eglise, Corps du Christ, ne cesse d’apprendre au fil des siècles, malgré les cahots de son histoire. Aujourd’hui, demandons au Seigneur qu’Il nous aide à entrer dans cette Vie nouvelle dont l’Eglise - c’est-à-dire nous tous - sommes appelés à témoigner » (Père Antoine Kerhuel, s.j.)
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
Antienne d'ouverture de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » :
« Acclamez Dieu, toute la terre, chantez à la gloire de son Nom, rendez-Lui grâce, louez-Le, alléluia ! »
Introït grégorien « Iubilate Deo » :
« Iubilate Deo omnis terra, alleluia : psalmum dicite nomini eius, alleluia : date gloriam laudi eius, alleluia. »
« Jubilez pour Dieu, toute de la terre, alléluia : dites un psaume à l’honneur de son Nom, rendez gloire à sa Louange, alléluia ! »
« Dicite Deo, quam terribilia sunt opera tua, Domine, in multitudine virtutis tuae mentientur tibi inimici tui. »
« Dites à Dieu : que Tes actions sont redoutables, Seigneur ! En présence de Ta force, Tes ennemis s’inclinent. »
Prière d'ouverture de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » :
« Garde à ton Peuple sa joie, Seigneur, Toi qui refais ses forces et sa jeunesse ; Tu nous as rendu la dignité de fils de Dieu, affermis-nous dans l'espérance de la Résurrection. Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles »
Lectures de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » (année « B ») :
Première Lecture du Livre des Actes des Apôtres (Ac 3, 13-15.17-19) selon Saint Luc de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » (année « B ») :
« Vous avez tué le Prince de la Vie, Lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts »
« En ces jours-là, devant le peuple, Pierre prit la parole : « Hommes d’Israël, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, alors que vous, vous L’aviez livré, vous L’aviez renié en présence de Pilate qui était décidé à Le relâcher. Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier. Vous avez tué le Prince de la Vie, Lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts, nous en sommes témoins. D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs. Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’Il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait. Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés ».
Le sens de cette Première Lecture (Ac 3, 13-15.17-19) : Pierre vient d'accomplir un miracle en guérissant l'infirme de la Belle Porte au Temple de Jérusalem. Pour tous les curieux rassemblés, il improvise un discours : il essaie de leur ouvrir les yeux sur ce qu'on peut appeler une « erreur judiciaire ». L’erreur, c'est d'avoir livré un Innocent à la justice et d'avoir fait gracier un meurtrier, Barabbas. L'erreur, c'est de n'avoir pas reconnu en Jésus l'Homme Juste, le Messie annoncé par les prophètes.
Psaume 4 (Ps 4, 2, 4.7, 9) de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » (année « B ») :
R/ Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton Visage ! (cf. Ps 4, 7b) ou Alléluia !
Quand je crie, réponds-moi,
Dieu, ma justice !
Toi qui me libères dans la détresse,
Pitié pour moi, écoute ma prière !
Sachez que le Seigneur a mis à part Son fidèle,
Le Seigneur entend quand je crie vers Lui.
Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? »
Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton Visage !
Dans la paix moi aussi,
Je me couche et je dors,
Car Tu me donnes d’habiter, Seigneur,
Seul, dans la confiance.
Deuxième Lecture de la Première Lettre de Saint Jean (1 Jn 2, 1-5a) de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » (année « B ») :
« C’est Lui qui obtient le Pardon de nos péchés et de ceux du monde entier »
« Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un Défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. C’est Lui qui, par son Sacrifice, obtient le Pardon de nos péchés, non seulement des nôtres, mais encore de ceux du monde entier. Voici comment nous savons que nous Le connaissons : si nous gardons ses Commandements. Celui qui dit : « Je Le connais », et qui ne garde pas ses Commandements, est un menteur : la Vérité n’est pas en lui. Mais en celui qui garde sa Parole, l’Amour de Dieu atteint vraiment la perfection ».
Le sens de cette Deuxième Lecture de la Première Lettre de Saint Jean (1 Jn 2, 1-5a) : La simple lucidité nous oblige à reconnaître que l'Amour de Dieu ne nous habite pas tout entiers. Nous sommes tous des êtres partagés. C'est ce que nous disons quand nous affirmons que nous sommes pécheurs : mais la grande nouvelle de la Révélation, c'est que Jésus nous rétablit dans l'Alliance avec notre Père du Ciel : nous pouvons donc retrouver la paix de l'âme et faire notre possible pour demeurer dans son Amour.
Alléluia ! Alléluia !
« Seigneur Jésus, ouvre-nous les Écritures ! Que notre cœur devienne brûlant tandis que Tu nous parles » (cf. Lc 24, 32)
Alléluia !
Saint Évangile de Notre Seigneur Jésus Christ selon Saint Luc (Lc 24, 35-48) de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » (année « B ») :
« Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’Il ressusciterait d’entre les morts le Troisième Jour »
« En ce Temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, Lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai ». Après cette Parole, Il leur montra Ses mains et Ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils Lui présentèrent une part de poisson grillé qu’Il prit et mangea devant eux. Puis Il leur déclara : « Voici les Paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” Alors Il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’Il ressusciterait d’entre les morts le Troisième Jour, et que la conversion serait proclamée en son Nom, pour le Pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins ».
Credo
Prière Universelle de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » 18 avril 2021 (année « B ») :
R/ Seigneur entends la prière qui monte de nos cœurs
Dans la Première Lecture, Pierre nous appelle à nous convertir. Cette conversion n'est pas le temps d'un instant, mais dure toute la vie. Que Tes fidèles, Seigneur, ne se croient jamais arrivés, gardant toujours en eux le désir de se convertir pour mieux T'aimer et aimer leurs frères R/
Afin que les nations se convertissent au partage des richesses et au service des plus nécessiteux, nous Te prions, ô Père très aimant. R/
Nous avons un Défenseur devant le Père, c'est Jésus. Dieu tout Amour, mets dans le cœur des fidèles de ton Église de vouloir davantage connaître ton Fils et de désirer Le faire connaître au monde entier, tant son Amour et le Tien sont Grands. R/
Aider les personnes dans le besoin, c'est bien. Comme Jésus l'a fait avec les disciples d'Emmaüs, donne-nous, Seigneur, la force et le courage de nous mettre en chemin avec eux pour mieux les comprendre et, ainsi, par ton Amour qu'ils sentiront à travers nous, les amener à Toi. R/
Prière sur les Offrandes de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » :
« Accueille, Seigneur, les dons de ton Église en fête : Tu es à l'origine d'un si grand bonheur, qu'il s'épanouisse en Joie éternelle. Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec Toi dans l'unité du Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles »
« Suscipe munera, Domine quaesumus, exsultantis Ecclesiae : et cui causam tanti gaudii praestitisti, perpetuae fructum concede laetitiae. Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia saecula saeculorum »
Préface de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » :
Vraiment, il est juste et bon de Te glorifier, Seigneur, en tout temps, mais plus encore en ces Jours où le Christ, notre Pâque, a été immolé, Lui qui ne cesse pas de s'offrir pour nous, et qui reste éternellement notre Défenseur auprès de Toi ; Immolé, Il a vaincu la mort ; mis à mort, Il est toujours vivant. C'est pourquoi le peuple des Baptisés, rayonnant de la Joie pascale, exulte par toute la terre, tandis que les anges dans le Ciel chantent sans fin l'hymne de ta Gloire : ...
« Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth. Pleni sunt caeli et terra gloria tua. Hosanna, in excélsis. Benedictus qui venit in nomine Domini. Hosanna, in excélsis ! »
Antienne de la Sainte Communion de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » :
« Il fallait que s'accomplît ce qui était annoncé par l'Écriture : les Souffrances du Messie, sa Résurrection des morts le Troisième Jour ; et la conversion proclamée en son Nom pour le Pardon des péchés, à toutes les nations, alléluia »
Voir l’Acte de Communion Spirituelle afin de permettre aux Fidèles Catholiques de Communier spirituellement face au Coronavirus dans un Jeûne Eucharistique en ce Temps de troisième confinement « Seigneur Jésus, puisque je suis empêché de Te recevoir sacramentellement » composé par Monseigneur Raymond Centène. Voir également la Prière du Cardinal Rafael Merry del Val pour une Communion Spirituelle « Ô mon Jésus, dans l’attente du bonheur de la Communion sacramentelle, je veux Te posséder en esprit » prononcée par le Pape François lors de sa Messe matinale à Sainte-Marthe le lundi 23 mars 2020.
Prière après la Sainte Communion de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » :
« Regarde avec Bonté, Seigneur, le peuple que Tu as rénové par tes Sacrements ; accorde-nous de parvenir à la Résurrection bienheureuse, Toi qui nous as destinés à connaître ta Gloire. Par Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec Toi, dans l'unité du Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. »
Et que Dieu Tout-Puissant, vous bénisse...
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
V/ Allez, dans la Paix du Christ, alléluia, alléluia.
R/ Nous rendons grâce à Dieu, alléluia, alléluia.
Prière chantée du « Regina Cæli, laetare, alleluia » à la fin de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques »
Vidéo de la « Messe du 3ème Dimanche de Pâques » célébrée et prêchée par Mgr Michel Aupetit en l'église Saint-Germain l'Auxerrois à Paris le 18 avril 2021 (année « B ») :
- La « Messe du Troisième Dimanche de Pâques » (année « A » : 2023, 2026, 2029, …)
- La « Messe du Troisième Dimanche de Pâques » (année « B » : 2021, 2024, 2027, …)
- La « Messe du Troisième Dimanche de Pâques » (année « C » : 2022, 2025, 2028, …)
- La « Sainte Messe du Deuxième Dimanche après Pâques » (Dominica Secunda post Pascha) appelé aussi le « Dimanche du Bon Pasteur » célébrée chaque année en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe de Toujours » avant que soient composées les 3 Messes du Troisième Dimanche de Pâques A, B, C par Vatican II avec des Lectures différentes chaque année