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La condamnation du Cardinal Barbarin…

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Suite à la condamnation du Cardinal Barbarin à six mois de prison avec sursis pour « non- dénonciation d'actes pédophiles », est-ce que la « Justice Française » va-t-elle condamner ses juges, ministres, présidents pour avoir enfin radiés 30 professeurs pédophiles dans l’Éducation Nationale en 2016 (27 en 2015) pour des actes de pédophilies antérieurs ?



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La sévère condamnation du Cardinal Barbarin
Le Cardinal Philippe Barbarin a été condamné le 7 mars 2019 par la présidente Brigitte Vernay du tribunal correctionnel de Lyon à six mois de prison avec sursis pour la « non-dénonciation des agressions pédophiles d'un prêtre de son diocèse ». Le Cardinal était jugé pour ne pas avoir dénoncé à la justice les abus commis sur de jeunes scouts, entre 1986 et 1991, par le père Bernard Preynat, dont le procès pourrait avoir lieu en 2019. Mgr Barbarin devient ainsi le troisième évêque condamné en France pour des faits similaires, après deux autres en 2001 et en 2018. Le Cardinal Barbarin a ensuite annoncé qu'il allait remettre sa démission au Pape.

Et l’Éducation Nationale ?
Le Ministère de l'Education Nationale a procédéen 2016 à 30 radiations liées à des cas de pédophilie ou pédopornographie, après 27 cas en 2015, a annoncé le jeudi 23 février 2017 ce même ministère de l'Education Nationale, qui emploie plus de 850.000 agents exerçant auprès de mineurs.
Depuis la loi du 14 avril 2016, votée par la droite, qui oblige le Ministère de la Justice à transmettre au Ministère de l'Education Nationale et au Ministère de la Jeunesse et des Sports, toutes les condamnations de personnes portant sur des infractions sexuelles, violentes ou commises contre des mineurs et initiée à la suite notamment de l'affaire survenue à Villefontaine, en Isère, en mars 2015 (l'ancien directeur de l'école avait été mis en examen, le 25 mars 2015, et écroué, pour des viols sur des élèves. L'homme s'était suicidé dans sa cellule de la maison d'arrêt de Lyon-Corbas (Rhône) quelques jours plus tard), quels sont les juges, ministres et présidents passibles d’une peine de six mois de prison avec sursis pour « non- dénonciation d'actes pédophiles » capables de démissionner de leurs fonctions ?

Et c'est sans compter :
Le professeur d’éducation physique d’un collège d’Ille-et-Vilaine récidiviste en avril 2017
Le directeur d'une école maternelle de Grand-Fort-Philippe (Nord) en octobre 2017
Le professeur d’arts plastiques aux collèges de Fresnes-en-Woëvre et Bouligny en février 2018
L'instituteur à l’école élémentaire de La Fosse-Cornue à Moissy-Cramayel en novembre 2018
Le professeur de mathématique de Nantes en Loire-Atlantique en janvier 2019
Le Manga pédophile en primaire, l’Éducation nationale s’excuse en février 2019
...
Il suffit de taper sur Google « Professeur pédophile » et vous avez 17 200 résultats !


Et l’islam ?
Le prophète Mahomet (614 -678), fondateur de l'islam, ne s’est-il pas marié à une fillette de 6 ans, Aïcha, en l'ayant "consommé" à 9 ans et n’est-il pas le responsable avec ses imams du plus grand scandale de la protection de l'enfance dans l'histoire du Royaume-Uni des 1500 enfants victimes d’un réseau de pédophiles musulmans ? (cf. l’affaire dite des « viols collectifs de Rotherham ». commis de 1997 à 2013). Mais attention ! La justice de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a déjà condamné une Viennoise en 2018 à une amende de 480€ pour avoir accusé le Prophète de l'islam de « pédophile » !

Il y a plus de pédophiles chez les hommes mariés, chez les professeurs de l'Education Nationale, chez les musulmans… que dans l’Église Catholique !!!

L’abus sexuel vécu chaque année en France par 250 000 enfants ne mériterait donc qu’une minable récupération cathophobique ?

Certes, les statistiques ministérielles remettent l’Église au milieu du village. Mais si on cherche « pédophilie » sur le web, immanquablement, Google vous renvoie à une vieille affaire de caresses en soutane. De quoi alimenter le fantasme que l’attirance pour les enfants serait avant tout le fait du clergé catholique. Et comme apparemment, l’Église ne trouve rien de mieux que « tendre l’autre joue », cette image s’installe insidieusement dans l’inconscient collectif, occultant l’immonde réalité sociale et culturelle de la pédophilie et surtout laissant les enfants à la merci des prédateurs. La paille dissimule la poutre. Qui jettent l'anathème sur l’Église et pourquoi ? Pourquoi aujourd’hui ? A qui profite l’intox ? Où sont les pédocriminels ? Il est permis de s’interroger.

Faut-il se taire quand Prêtres et Religieux sont calomniés, et avec eux tous les Catholiques et sympathisants, jusqu’à cette « repentance » au nom de l’Église Universelle arrachée au Pape François ? Quelle imprudence face à la déliquescence morale du Vieux monde, surtout quand une idéologie politico-religieuse venue d’Arabie prétend combler le vide spirituel organisé !

Toutes les sources utilisées pour refuser de garder le silence proviennent de l'Observatoire national de la protection de l'enfance, des ministère de l’Éducation Nationale, de l’Intérieur, de la Justice, de l’Éducation Nationale, de la Conférence des Évêques de France via l'AFP.
Les statistiques officielles démontrent un phénomène mineur dans l’Église contrairement aux autres institutions en rapport avec des enfants.

Les statistiques officielles révèlent que 31% des agressions sexuelles de mineurs se produisent dans l’environnement familial, mais rien sur les 69% restant, ni dates, ni lieux, ni circonstances. Pourtant, de la pédophilie isolée du paumé, jusqu'au satanisme en bande organisée de notables, en passant par les réseaux pédocriminels disparitions et meurtres d'enfants, et lobby pro-pédophiles, ces grands malades peuvent être partout où se trouvent des enfants.

Dans l’Église Catholique, presque la totalité des 46 cas de pédophilie remontent aux années 70/80 quand il y avait encore 50 000 Prêtres ! 9 clercs (Prêtres et Diacres diocésains) seraient encore incarcérés soit 0,06 % des clercs actuellement en exercice, 37 ayant purgé leur peine indique l'épiscopat français dans Le Figaro.

A titre de comparaison, 30 radiations pour pédophilie dans l’Éducation Nationale, sur la seule année 2016, 27 en 2015, selon Le Monde. Ces enseignants et accompagnateurs pédophiles sont-ils poursuivis par la justice, par les médias, par toutes ces bonnes consciences qui harcèlent le Sénat afin de condamner l’Église ? Motus et bouche cousue.

Certes, on ne peut exclure la présence de quelques pervers parmi les 415 000 Prêtres Catholiques dans le monde. On ne peut pas non plus négliger la cupidité d'avocats peu scrupuleux quand on sait par exemple que l’Église américaine aurait versé 120 millions de dollars en dédommagement des victimes présumées. Car attention aux affabulations fréquentes des enfants ou des parents : selon Infostat Justice « une infraction (du type violence sexuelle et atteinte aux mœurs) est insuffisamment caractérisée pour 2/3 des auteurs dont l'affaire est classée sans suite ».

Si l’Église universelle est appelée à la Sainteté, l'Humanité elle, reste perfectible. Cela fait pourtant 20 ans que l’Église Catholique de France a pris le problème à bras le corps pour l’éradiquer définitivement de ses rangs. Un enfant abusé à 12 ans en 1975 a 55 ans en 2018. Loin de moi l'intention de minimiser le traumatisme de ces transgressions sur les victimes, ni sur l'immense majorité des Religieux Catholiques totalement dévoués aux autres, ainsi que sur la Communauté Catholique entière, déjà tellement méprisée au nom d’une christianophobie devenue quasi institutionnelle en 2012.

Certains « progressistes » en mal de popularité viennent de demander au Sénat une commission d’enquête sur « le traitement des abus sexuels sur mineurs et des faits de pédocriminalité commis dans une relation d’autorité, au sein de l’Église catholique ». Le Sénat rechigne, soulignant qu’une telle initiative ferait l’impasse sur tous les environnements dédiés aux enfants (Éducation, clubs sportifs, associations culturelles, cultuelles etc.). Ils insistent fidèles à leur célèbre maxime « Ni Dieu, ni maître, à bas la calotte et vive la sociale » abondement relayé par les médias. Faut-il dès lors s’étonner que l’opinion publique si prompte à tout avaler et amalgamer en conclut que l’Église abriterait tous les pervers de la Terre réunis en conclave pour leurs sales petites besognes ?
Et c’est ainsi que l’Église de France est plongée dans le brasier médiatique non pas pour pédophilie rarissime en son sein, mais pour avoir négligé des alertes, partageant au passage cette légèreté avec toutes les administrations et associations des années post soixante-huitardes. (Ah, si seulement, les magistrats qui libèrent pédophiles, violeurs, criminels et terroristes pouvaient être l’objet de la même suspicion dans le « traitement » de leurs dossiers.)

Le « BarbarinGate » de bric et de broc qui s’achève sur un non-lieu est à ce titre édifiant. Mgr Barbarin prend la tête du diocèse de Lyon en 2002. En 2007 il entend parler de rumeurs concernant les agissements contre nature de l’aumônier Bernard Preynat dans les années 80. Bien qu’il y ait prescription, le Cardinal le convoque, écoute sa repentance et l'écarte définitivement de toutes tentations malsaines. Pourtant, une plainte pour non-dénonciation sera déposée le 14 février 2016 contre Mgr Barbarin, en pleine promotion de « l’identité de genre » et du « désir homosexuel d’être parents » ! Hasard ?

Soyons sérieux. Je mets au défi tous ces contempteurs de trouver surtout aujourd'hui les « nombreux cas de pédophilie dans l’Eglise Catholique de France » dont on nous rebat les oreilles.

Alors, si ce n’est pas dans l’Église, où se cachent les prédateurs ?
Quand la gauche morale et progressiste, se vantait de regrouper « les pionniers de l'aventure pédophile » et dépénalisait la pédosexualité. Ces années 80 fleurissait le slogan « Coucher avec un enfant ? Une liberté comme les autres. » La gauche libertaire et libertine s'installait au pouvoir et fournit l'essentiel des prédateurs ainsi que leurs soutiens. Ils s’appelaient Lang, Sartre, Aragon, Kouchner, Glucksmann, Berger amant du créateur de « Lulu la vilaine », Matzneff chroniqueur pour Le Monde, Roland Barthes philosophe marxiste et professeur au Collège de France, François Mitterrand président de la République ou encore Simone de Beauvoir.

• 26 janvier 1977, relayé par Libé qui finira en 2001 par s’en excuser platement « En écho d’un vertige commun », Le Monde lançait la célèbre pétition en faveur de trois pédérastes incarcérés « 3 ans, pour des baisers et des caresses, cela suffit » dans laquelle 69 intellectuels s’émouvaient des limites bridant le plaisir sexuel avec les enfants... entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?)
• 23 avril 1982, sur le plateau d'Apostrophe, Daniel Cohn-Bendit déclarait « Vous savez que la sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique. (…) Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique. C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque ». La vidéo semble avoir été effacée mais ses propos sont gravés dans le marbre.
• loi n°82-683 du 4 août 1983 Pressé par le cartel LGBT, au nom de la liberté, égalité et du progrès (dans la perversion), et au lieu de condamner fermement la pédophilie d'où qu'elle vienne, François Mitterrand dépénalisait la pédosexualité pour les homosexuels.
• Médiapart nous offre, un bref historique de l’engouement pour la pédophilie dans son article du 15 novembre 2017 : « Consentement sexuel à 13 ans, une veille demande des pédophiles »
Ajoutons que ces mêmes bonnes consciences ont laissé la charia infiltrer notre arsenal législatif et influencer des changements sociétaux gravissimes notamment pour les enfants, niant leurs droits fondamentaux. La kafala, simulacre d’adoption aux relents d’esclavage, en est un exemple particulièrement révoltant.

Concernant la récente augmentation vertigineuse en France des agressions sur mineurs signalée entre autre par « wanted-pedo.com », quelle serait l’incidence de l’immigration massive et incontrôlée de jeunes hommes isolés et déracinés ? Ces braves garçons apportent dans leur baluchon le « modèle parfait » et intemporel du quinquagénaire barbu qui épousa Aicha, fillette de 6 ans, et la consomma à 9 ! Comment leur faire comprendre que cela ne se fait pas en France, quand un juge pousse la complaisance jusqu’à imposer l’idée d’un consentement de Sarah petite guadeloupéenne de 11 ans, violée à Pontoise par un Antoine.B de 28 ans (le prénom a été modifié) ? Que répondre quand le moindre soutien aux jeunes musulmanes qui témoignent de ce qu'elles subissent dans leur communauté est via la censure des réseaux sociaux, sanctionné par l'éviction de l'audacieux ? Je l'ai vécu.

Pourtant, toutes les institutions devraient s’en inspirer quand on sait que « seuls 4 séminaristes sur 10 deviennent Prêtres » et que durant leurs sept années de formation (souvent après des études supérieures brillantes) constamment invités au « discernement, amènent certains à quitter d'eux-mêmes le séminaire tandis que d'autres sont remerciés car jugés psychologiquement et affectivement inaptes » précise Le Monde.

L’enfance et la jeunesse sont avec la cellule familiale, au cœur des préoccupations de l’Église Catholique. Abandonnée, en souffrance, maltraitée, l’enfant est recueilli, soigné, aimé, éduqué, respecté au travers de missions merveilleuses comme les Orphelins d’Auteuil du Père Brothier, le Secours Catholique, SOS Villages d'Enfants, pour ne citer qu’elles.

Et la famille, refuge protecteur par excellence qu’il est de bon ton de ridiculiser (mépris de Macron pour les mères de famille nombreuse), de détruire (préférence à la monoparentalité) ou de dénaturer (mariage homosexuel, « père, mère » bannis du Code Civil).

Quant au célibat des Prêtres qui consacrent leur vie aux autres, tous les autres, il est pointé du doigt par ces jouisseurs compulsifs et égoïstes, incapables de comprendre « Oui, il est une croix, un appel au dépassement, un élan de vitalité vers un ailleurs », comme détaille le Père Venard, aumônier militaire. Ces gens-là jugent le « célibat consacré » contre-nature et source d’abus sexuel et ce, contrairement au « mariage gay ». Et oui, leur nature est ainsi faite ! Ils veulent donc mettre un terme à l’abstinence et niveler sous la ceinture, quitte à accuser en bloc les Prêtres des pires perversions. Et ça marche !
Après sa parodie de mariage, le cartel LGBT pétri de transhumanisme exige maintenant que l’État leur fournisse l’enfant fabriqué à son goût, satisfaction hédoniste de posséder un orphelin de père ou de mère. Face à l’égocentrisme débridé, l’Église gardienne de l'éthique et de la morale universelles dérange le plan de sabordage sociétal soutenu par le chef de l’État (GPA, PMA, avortement, islamisation, révisionnisme, repentance etc.) soutenu par une certaine frange politique au noms d’idéaux que seule la carte électorale motive.

L’abus sexuel vécu chaque année en France par 250 000 enfants ne mériterait donc qu’une minable récupération cathophobique ?

Il faut « arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » selon Peillon, ex-ministre socialiste de l’Education. En échange, l’État offre du sexe singé au Château le 14 juillet, grimé de vert ou de rouille sur nos places et dans nos parcs les plus prestigieux, du porno exposé à la FIAC, du « genre » habillé de résilles et plumes, muni de fouets défilant en fanfare dans nos rues... Sans parler du sympathique couple élyséen qui affiche ses 24 ans d'écart entre Brigitte professeur de théâtre et Emmanuel son élève adolescent.

Comment dans ces conditions, raisonner ces mentalités et détricoter une tradition culturelle pédophile exogène ? Comment apprendre le respect, la pudeur, la décence, la retenue, la maîtrise ? Comment expliquer aux petites victimes potentielles que ce qu’elles voient ce n’est pas bien, alors qu’on leur répète que ceux qui disent que ce n’est pas bien sont des fachos allergiques au progressisme ?
La désinformation est en train de gagner la bataille. Laïcards, Antifas, Femen, francs-maçons, trotskistes, idiots utiles, et islamistes jubilent. Souvenez-vous des années 30 /40, l’Allemagne nationale-socialiste, en l’accusant d’abus sexuels sur les enfants avait également tenté de réduire de manière drastique l’influence de l’Église Catholique : celle-ci s’opposait alors à la propagande raciste de Goebbels, au culte de l'État et du chef, ainsi qu’aux Lebensborn d’Himmler, ces fabriques de bébés parfaits pour les 1000 ans du Reich... Coïncidence ?

L’innocence sera bafouée tant que l’Église restera le bouc émissaire des sordides turpitudes soixante-huitardes. « Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère » (Évangile selon Saint Matthieu Chapitre 7 verset 5) Combien de souffrance ces hommes et ces femmes admirables, piliers de l'espérance d'un monde meilleur, doivent-ils encore endurer ?


Prions pour les victimes de la pédophilie, les pédophiles qu’ils soient « père de famille », professeurs, éducateurs, laïcs ou Prêtres, … pour le Cardinal Barbarin, nos gouvernants pas toujours responsables… Et pour la Sainte Eglise Catholique dans son ensemmble !

Lire également « La pédophilie dans l’Église Catholique ? »

La relaxe du Cardinal Barbarin en appel le jeudi 30 janvier 2020

Le Cardinal Philippe Barbarin a été relaxé jeudi en appel du chef de « non dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs » pour lequel il avait été condamné en première instance à six mois de prison avec sursis le 7 mars 2019.

Les journalistes et autres chroniqueurs auront-ils le courage de présenter leurs excuses pour l’avoir jugé médiatiquement et roulé dans la boue ?

Le pape François a donc eu entièrement raison, malgré les critiques, d’attendre le verdict de l’appel pour les suites à donner concernant la démission remise par le primat des Gaules. Concernant la condamnation médiatique, on pourra relire avec beaucoup d’intérêt cette tribune de Pierre-Yves Gomez qui déclarait :
« Pardon de troubler le repos des grandes âmes, mais je ne suis pas solidaire de la condamnation publique de Philippe Barbarin car il ne veut pas être de ceux qui auront honte de s’être tus aujourd’hui ; des bonnes âmes y compris des bons cathos, qui, encore une fois, ne veulent pas faire de bruit, parce qu’il faut passer à autre chose ; et tant pis pour celui qui tombe ».


Le Pape François accepte la démission du Cardinal Barbarin
Ce vendredi 6 mars 2020, le Saint-Père a accepté la démission de la charge d’archevêque de Lyon que lui a présentée le Cardinal Philippe Barbarin. Mgr Michel Dubost est nommé administrateur « sede vacante » avec pleins pouvoirs de l’évêque diocésain.