Le Gouvernement Macron profite du confinement face au Coronavirus pour étendre encore davantage la culture de mort en France par un arrêté ministériel sournois le 14 avril 2020 d’Olivier Véran, qui avait parlé d’ « une réduction inquiétante du recours à l’IVG » et qui s'est empressé d' « étendre l’IVG médicamenteuse à domicile de 7 à 9 semaines ! » À ce stade, le bébé pèse environ 4 g et mesure en moyenne 3 cm ! De plus, cet arrêté mortifère irresponsable représente un réel danger pour la santé des mères (femmes enceintes)…
Réaction de « Choisir la Vie » à l'assouplissement de l'IVG médicamenteuse en période de confinement, le 20 avril 2020 :
En période de confinement liée à l'épidémie de Covid-19, le gouvernement vient d'autoriser l'IVG médicamenteuse à domicile jusqu'à la septième semaine de grossesse. Rappelons qu'à ce stade, le bébé pèse environ 4 grammes et mesure en moyenne 3 cm ! Précisons aussi qu'au début du confinement, le gouvernement Macron n'a pas tardé à faire pression sur les professionnels de santé pour qu'ils répondent sans limite aux demandes des femmes concernées. Ainsi, un médecin ou une sage-femme souhaitant limiter ses consultations pour prévenir la propagation du virus ne pourra pas refuser de voir une femme enceinte de huit ou neuf semaines sans risque de représailles ; le principe de précaution lié au coronavirus n'étant pas, dans ce cas, une priorité…
Un réel danger pour la santé des femmes
Mais il y a plus grave encore ! En autorisant la délivrance des MCU (moyens de contraception d'urgence) via la téléconsultation (c'est à dire sans face à face avec un professionnel ni auscultation) et en allongeant leur délai d'administration, le gouvernement majore une mise en danger réelle des femmes. La délivrance non surveillée des MCU, en plus d'augmenter le nombre de morts fœtales accroît dangereusement le risque sanitaire physique et psychologique pour les mères. Elles vont expulser seules, chez elle, des fœtus assez grands pour être vus et reconnus humains, avec des douleurs pelviennes parfois terribles et un risque hémorragique majeur ; le tout sans aucune surveillance médicale : scandaleux !
Sur simple déclaration orale…
Rappelons que les MCU comme le Lévonorgestrel (LNG), appelé communément « pilule du lendemain » mais aussi l'EllaOne, dit « pilule du surlendemain », sont dispensés, notamment aux mineures, sans prescription médicale, dans l’anonymat et la gratuité. La délivrance est justifiée par une simple déclaration orale faite par l’intéressée au pharmacien. Ce dernier doit alors s’assurer que la situation de la jeune fille correspond bien aux critères de l’urgence et aux conditions d’accès au traitement. De manière flagrante et inquiétante, la libéralisation de l’accès à ces produits résiste à la dynamique générale de durcissement des règles et déroge aux principes traditionnels de la dispensation du médicament. L’utilisation de ces produits est, de fait, autorisée sans limite et sans contrôle. Pourtant, l’ambivalence du médicament, et en particulier son caractère potentiellement dangereux, justifient tous les principes du droit pharmaceutique. Toutes ses dispositions ont pour objectif d’éviter la banalisation des produits de santé. Or, pour les MCU, ces verrous de sécurité ont été levés un à un, jusqu'à cette dispensation aveugle, dans un délai de 9 semaines de grossesse.
Un usage illimité, incontrôlé…
Un simple constat devrait pourtant nous alerter : les médicaments composés d'hormones sexuelles, notamment le LNG, sont inscrits sur la « Liste I » des substances vénéneuses. Cette dernière rassemble « les substances ou préparations, et les médicaments et produits présentant les risques les plus élevés pour la santé » (Article L. 5132-6 du CSP). En principe, les médicaments appartenant à cette liste font l’objet de règles de délivrance particulièrement strictes et surveillées. Elles sont jugées « susceptibles de présenter un danger, directement ou indirectement, même dans des conditions normales d’emploi, si elles sont utilisées sans surveillance médicale, ou utilisées souvent, et dans une très large mesure, dans des conditions anormales d’emploi avec un risque de mettre en danger directement ou indirectement la santé » (Art. 71 du CCMH).
Mais la décision prise par le Gouvernement concernant les MCU entérine leur « exonération à la réglementation des substances vénéneuses ». Il est donc possible de se soustraire au poids des règles et bonnes pratiques et de se passer du recours à un membre d’une profession médicale. Le statut de délivrance des MCU fait sauter tous les freins à leur accès, non pas seulement une fois, mais, de façon illimitée et incontrôlée.
Réaction de Jean-Frédéric Poisson : « le Gouvernement profite de la crise pour étendre la culture de mort »
« La crise sanitaire que nous traversons ne peut justifier toutes les dérives mortifères. Au-delà de son amateurisme et de son manque d’anticipation, le Gouvernement profite de la période de confinement pour étendre encore davantage la culture de mort dans notre pays. Je tenais à vous en alerter ! Olivier Véran, Ministre de la Santé, a déclaré qu’il y avait en France « une réduction inquiétante du recours à l’IVG », et ajoute qu’’il est « hors de question que l’épidémie de Covid-19 restreigne le droit à l’avortement dans notre pays ». En d’autres termes, le Ministre veut s’assurer que l’avortement de masse et la destruction de vies humaines puissent continuer… C’est incompréhensible ! C’est un scandale ! C’est irresponsable ! Comment peut-on tenir de tels propos au moment où toute la France est mobilisée pour sauver des vies humaines des ravages du Covid-19 ? Profitant de la crise et de l’inattention des Français légitimement préoccupés par la situation et ses conséquences, le Gouvernement vient de décréter, discrètement et sournoisement, un élargissement de l’avortement en étendant l’IVG médicamenteuse à domicile de 7 à 9 semaines (Arrêté Ministériel publié au Journal Officiel du 15 avril 2020). Nous le dénonçons fortement, d’autant qu’aucun débat public ou parlementaire n’a eu lieu. Ce rallongement du délai d’avortement est d’autant plus grave qu’il représente un surcroît de danger vital pour la mère également. Nous ne pouvons passer cela sous silence, a fortiori dans cette période de crise sanitaire du Coronavirus où les tentations et risques de dérives euthanasiques dans nos EHPAD commencent à poindre ».
Jean-Frédéric Poisson, président du PCD
Réaction d’ « Alliance Vita » : « Coronavirus : un arrêté controversé sur l’IVG médicamenteuse à domicile »
Par un arrêté du 14 avril 2020, le délai d’accès à l’IVG médicamenteuse à domicile a été allongé de 2 semaines, passant de 5 à 7 semaines de grossesse, ce qui correspond à un allongement de 7 à 9 semaines d’aménorrhée (SA), pendant la crise sanitaire du Coronavirus.
Interrogé à plusieurs reprises par la sénatrice Laurence Rossignol (PS – Oise) sur la question de l’accès à l’IVG en période de confinement, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait parlé d’ « une réduction inquiétante du recours à l’IVG », lors de la séance des questions au gouvernement du 1er avril 2020, sans pour autant s’engager à modifier en urgence les conditions de délais.
Cet arrêté a été finalement pris, après l’avis rendu le 9 avril par la Haute Autorité de Santé (HAS), à la suite de la saisine du ministre de la Santé le 7 avril dernier. L’objet de la saisine était « d’élaborer rapidement des recommandations pour la réalisation de l’IVG médicamenteuse hors établissements de santé à la 8ème et 9ème SA et d’analyser la prise en charge de la douleur lors de la réalisation des IVG médicamenteuses, dans ce contexte pouvant modifier les pratiques de la prescription des anti-inflammatoires ». Depuis 2004, les IVG médicamenteuses peuvent être pratiquées à domicile jusqu’à 5 semaines sous condition, et jusqu’à 7 semaines de grossesse en établissement hospitalier. Au-delà, jusqu’à 12 semaines de grossesse (14 SA), délai légal de l’IVG, c’est la méthode chirurgicale qui est pratiquée.
Pour expliquer ses « réponses rapides », la HAS a indiqué qu’ « il est impératif dans la situation épidémique actuelle de garantir une réponse aux demandes d’IVG, dans des conditions ne conduisant pas à dépasser les délais légaux d’IVG, tout en limitant les expositions des patientes et des professionnels au COVID-19, et en ménageant les ressources des établissements de santé ». Le document précise que ces « réponses rapides » s’appliquent uniquement à la période d’urgence sanitaire liée à l’épidémie. La HAS propose un protocole médicamenteux spécifique au-delà de 8 SA, notamment de doubler les doses de misoprostol, non recommandées et hors AMM (autorisation de mise sur le marché) jusque-là. D’autre part, la femme doit se trouver à moins d’une heure de l’établissement de santé référent auquel elle pourra s’adresser en cas de complications, notamment d’hémorragie (jusqu’à 5% de risque selon la fiche BUM (HAS 2018). D’autre part, les douleurs sont plus importantes. Il est préconisé de ne pas rester seule à domicile.
L’arrêté précise que les consultations obligatoires d’IVG peuvent se faire par téléconsultation, sans préciser comment la confirmation écrite de la femme pour l’avortement est obtenue, ni comment la proposition de soutien et d’écoute peut être envisagée, selon les conditions prévues par la loi. De plus, par dérogation, les produits de l’IVG (l’association de deux produits mifepristone et misoprostol) pris à 24 ou 48 h d’intervalle seront fournis directement à la femme en officine, alors que ces produits sont délivrés, dans les conditions actuelles, uniquement par un médecin ou une sage-femme.
Pour Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance VITA : « C’est une mesure grave qui peut avoir des conséquences sanitaires et psychologiques importantes pour les femmes. Promouvoir ainsi l’IVG médicamenteuse à domicile a une incidence sur la précipitation de la décision, et peut laisser entendre que c’est la solution privilégiée, tout en laissant les femmes dans une grande solitude dans cette période de crise sanitaire. De plus, il est connu que ces avortements pratiqués plus tardivement induisent un risque sanitaire supplémentaire et nécessitent un suivi précis sachant que les douleurs sont plus importantes à des âges gestationnels plus avancés, avec des saignements plus abondants, et des risques hémorragiques augmentés. Inciter à « avorter confinée » et mobiliser les soignants pour ce type d’acte en urgence, est-ce vraiment la priorité ? Est-ce respecter les femmes ? »
La véritable urgence pour cette crise sanitaire, c’est que les femmes enceintes puissent être accompagnées et sécurisées, qu’elles puissent avoir accès aux aides et être soutenues si elles sont en difficulté et, enfin, qu’elles soient protégées contre toute violence, sans omettre celle que constitue la pression – souvent masculine – qui peut les pousser à avorter sous contrainte.
Voir également sur l'avortement :
- Les « 43 millions d’avortements en 2019 dans le monde et les 224 300 avortements par IVG en France ! »
- La Prière face aux trop nombreux avortements de Mgr M. Schooyans « Seigneur, donne-nous la force d'être des veilleurs capables d'aboyer »
- La Prière de l'Abbé Hervé Soubias pour les enfants qui n’ont pas vus le jour et leurs parents « Vierge des douleurs, Tu es là où la vie s'éteint »
- La Prière pour les femmes ayant avorté du Père Louis-Marie Guitton « Seigneur, nous Te demandons pardon pour ces mamans ayant avorté »
- La Prière d’une maman après un avortement de Jean Pliya « Père du Ciel je Te demande pardon d’avoir refusé ton Cadeau de Vie »
- Les « Litanies de Louange et de Supplication pour la Vie » de la Veillée de Prière pour la Vie à Notre-Dame de Paris le Jeudi 28 mai 2009
- La Prière « Ô Marie, nous te confions la cause de la Vie » extraite de l'Encyclique « Evangelium Vitae » de sa Sainteté Jean-Paul II (1920-2005) pour la Vie Naissante
- La « Prière pour la Vie Naissante » de Benoît XVI contre l’avortement pour accompagner la Vidéo « Chère future maman » pour sauver des enfants de la sélection prénatale et restaurer la dignité des personnes trisomiques
- Le Gouvernement Macron profite du confinement face au Coronavirus pour étendre « l’IVG médicamenteuse à domicile de 7 à 9 semaines ! »