Voici une Hymne à la gloire du Verbe éternel qui s’est fait chair pour notre salut au Temps de Noël « Ô heureuse Naissance du Verbe incarné ! » d’Aurelius Prudentius Clemens de Sarragosse (348-405), Poète lyrique chrétien espagnol de la région de Saragosse, le Prince des poètes de la Liturgie latine, qui a consacré son talent poétique à Dieu par de nombreuses hymnes.
L’Hymne sur la Nativité du Verbe du Poète Prudentius « Ô heureuse Naissance du Verbe incarné ! » :
« Né du sein du Père, avant le commencement du monde, appelé l’Alpha et l’Oméga, le Verbe est la source et le terme de tout ce qui est, de tout ce qui fut, de tout ce qui sera. Il a commandé, et toutes choses ont été créées ; Il a dit, et tout a été fait : la terre, le ciel, les abîmes de la mer, la triple sphère, tout ce qui vit sous le soleil et sous la lune. Pour sauver de la mort la famille du premier homme, qu’une loi funeste avait plongé dans les profondeurs de l’enfer, Il a revêtu la forme d’un corps fragile, des membres sujets à la mort. Ô heureuse Naissance ! Quand une Vierge-Mère, féconde par l’Esprit-Saint, mit au jour notre salut, et que l’Enfant, Rédempteur du monde, nous fit voir Ses traits sacrés ! Que les hauteurs du ciel retentissent de concerts ; chantez, Esprits célestes ; que tout ce qui respire entonne un cantique à la louange de Dieu ; que nulle langue ne se taise ; que toute voix s’unisse. Voici Celui que les poètes divins chantaient dans les siècles antiques, que les pages fidèles des prophètes avaient annoncé. Ce Messie, promis autrefois, parait : que toute créature entonne ses louanges. Verbe incarné ! Que les vieillards et les jeunes hommes, que le chœur des enfants, que la troupe des mères, des vierges, des jeunes filles au cœur simple, unissant leurs voix, éclatent en concerts pudiques. Que les fleuves et leurs cascades, que la mer, ses côtes et ses rivages, que les pluies, les ardeurs de l’été, les neiges, les brouillards, les forêts, les airs, la nuit, le jour, célèbrent ta Naissance dans les siècles des siècles. »
Ainsi soit-il.
Prudentius de Sarragosse (348-405) - Hymne sur la Nativité du Verbe
Voir également d’Aurelius Prudentius Clemens :
- La Prière du Lucernaire d’Aurelius Prudentius Clemens « Tu es la vraie Lumière pour nos âmes »
- L’Hymne du matin de Prudence de Sarragosse « L’Oiseau qui annonce le jour chante l'approche de la lumière »
- La Prière de Prudentius de Sarragosse aux Saints Martyrs Innocents « Je vous salue, Fleurs des martyrs, qu’à l'aurore de votre vie l'ennemi du Christ arracha »
- L’Hymne aux Saints Innocents de Prudence de Sarragosse « Salvete, flores Martyrum »
- L’Hymne de Prudence pour l’Epiphanie « Reconnais les illustres symboles de Ta puissance et de Ta royauté, Enfant, à qui le Père a conféré par avance une triple destinée »
- L’Hymne de Prudence sur le Jeûne « Ô Christ, nous T'offrons nos chastes abstinences »
- Le Cantique de Prudence de Sarragosse « Célébrez votre Prince, ô vous tous, désormais nul ne mourra plus »
- L’Hymne pour l'Épiphanie d’Aurelius Prudentius Clemens de Sarragosse « Ô vous qui cherchez le Christ, levez les yeux en haut »
- L’Hymne de la Naissance du Christ du Poète Prudence « Paraissez, doux Enfant, né d'une Mère qui enfante sans alliance humaine »
- L’Hymne sur la Maternité divine du Poète Prudence « La Vierge qui a été digne d'enfanter un Dieu triomphe de tous les poisons »
- L’Hymne sur la Nativité du Verbe du Poète Prudentius « Ô heureuse Naissance du Verbe incarné ! »