Le Sacrement de Confirmation est une « Force pour confesser le Nom du Christ et ne jamais avoir honte de sa Foi ». Dans le Baptême, Dieu dit : « Viens » et dans la Confirmation, Dieu dit : « Va ! » On devient Chrétien au Baptême et c’est la Confirmation qui nous fait vivre en Chrétien par les 7 Dons de l’Esprit-Saint pour devenir de véritables Soldats du Christ.
Le Sacrement de Confirmation : « une Force particulière reçue du Saint-Esprit » :
À en juger par les effets que produit la Confirmation, ce Sacrement est particulièrement adapté à notre époque. « La Confirmation, affirmait le pape François le 29 janvier 2014, nous accorde une Force particulière reçue du Saint-Esprit pour diffuser et défendre la Foi, pour confesser le Nom du Christ, et pour ne jamais avoir honte de sa Foi. C’est pourquoi il est important que nos enfants, nos jeunes, reçoivent ce Sacrement ». À l’heure où la Foi des Chrétiens est mise à rude épreuve, la « Force Spéciale » (Benoît XVI) que procure la Confirmation semble être particulièrement de mise. Au cœur de ce Sacrement, en effet, le « caractère » qu’il imprime dans celui qui le reçoit, par lequel « le confirmé reçoit la Puissance de confesser la Foi au Christ publiquement, comme en Vertu d’une charge » (CEC - 1305). Dans sa Somme Théologique, Saint Thomas d’Aquin s’attachait à décrire ce caractère : « Dans la Confirmation, le confirmand reçoit le Pouvoir de faire ce qui concerne la Lutte spirituelle contre les ennemis de la Foi. On le voit par l’exemple des Apôtres qui, avant de recevoir la plénitude du Saint-Esprit, étaient au Cénacle, « persévérant dans la Prière » (Ac 1, 13) ; mais ensuite, ils en sortirent, et ne craignirent pas de confesser publiquement leur Foi, même devant les ennemis de la Foi Chrétienne ». « Le Combat invisible contre les ennemis invisibles, dit-il un peu plus loin, est le fait de tous les Baptisés. Mais combattre contre les ennemis visibles, c’est-à-dire contre les persécuteurs de la Foi, en confessant le Nom de Jésus Christ, est le fait des Confirmés ». Des formules offensives qui rappellent que si la Confirmation « rend plus Forts pour résister aux attaques de la chair, du monde et du Démon » (Catéchisme du Concile de Trente), elle oblige aussi ceux qui Le reçoivent à « répandre et à défendre la Foi par la parole et par l’action en vrais témoins du Christ » (Lumen gentium, 11). Saint Melchiade, Pape au IVe siècle, ne disait au fond pas autre chose lorsqu’il précisait la différence entre le Baptême et la Confirmation : « Dans le Baptême, nous sommes régénérés pour vivre ; après le Baptême, confirmés pour combattre. Dans l’un, nous sommes lavés ; dans l’autre, nous sommes fortifiés. La régénération sauve ceux qui reçoivent le Baptême, la Confirmation donne des armes et prépare des combats ». « Au fond, explique le Père Jacques Rideau, ce qui est reçu lors de la Confirmation, c’est le Don de la Pentecôte ». Ce jour-là, les Apôtres qui ont vu Jésus être arrêté et mourir cinquante jours auparavant sortent hardiment enseigner l’Évangile, tant et si bien qu’on les croit « pleins de vin doux ». Jusqu’à mourir, pour la plupart, Martyrs. « C’est le Sacrement de la Plénitude de l’Esprit, qui fait du Baptisé un membre de l’Église en état de témoigner avec assurance de la Foi », dit encore le Père Rideau. Une assurance qui s’enracine notamment, comme l’expliquait encore le pape François en janvier 2013, dans ces « Sept Dons que la Tradition, à la lumière de l’Écriture Sainte, a toujours soulignés », parmi Lesquels le Don de Force.
Voir sur le Sacrement de Confirmation :
- La « Catéchèse sur le Sacrement de Confirmation » de M. l’Abbé Gabriel Billecocq
- Le « Sermon sur le Sacrement de Confirmation » de Mgr Bernard Tissier de Mallerais
- La Prière pour se disposer au Sacrement de la Confirmation « Ô mon Dieu, donnez-moi la Grâce de la Confirmation » de Monsieur l’Abbé Nicolas Le Tourneux
- Le Sacrement de Confirmation est une « Force pour confesser le Nom du Christ et ne jamais avoir honte de sa Foi »
- Le « Sacrement de Confirmation » selon le Catéchisme de l’Église Catholique de Vatican II