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Les 5 Mystères Joyeux du Christ et de sa Mère

Chapelets > Mystères Joyeux

Méditons et prions le lundi et le samedi, les 5 Mystères joyeux du Christ et de sa Mère sous le regard de Saint Luc en récitant notre Chapelet avec des « clausules » pour chacun des Mystères comme Dominique le Chartreux aimait le faire.



Le chapelet : si le livre des Actes des Apôtres nous rapporte le beau dynamisme des premiers chrétiens, il note la présence priante de Marie à leur côté. Elle, qui méditait les faits et gestes de Jésus, a appris aux disciples à faire de même. Profitons du mois de mai pour renouveler notre pratique du chapelet et méditer, avec Marie, les mystères du Christ, unique Maître et Seigneur. En effet, l'élément le plus caractéristique du chapelet - la répétition litanique du « Je vous salue, Marie » - nous introduit dans la louange incessante au Christ - « fruit des entrailles » de Marie - indissociablement uni au Père et à l'Esprit. Au début du chapelet, le signe de la croix ouvre le chemin de contemplation qui prend appui sur l'affirmation de la foi proclamée dans le « Je crois en Dieu ». Puis un « Notre Père », trois « Je vous salue, Marie, » et un « Gloire au Père » placent la prière du chapelet dans sa véritable perspective : le mystère de la Trinité. Ensuite, chaque dizaine d'Ave est encadrée par le « Notre Père » et le « Gloire au Père ». Comme Marie, nous désirons retenir dans notre cœur tout ce qui concerne le Christ, c'est pourquoi la lecture de l'Écriture est au centre de la prière du chapelet. Cette belle tradition nous vient du monastère de la Chartreuse de Trèves où, au XV" siècle, un jeune moine, Dominique, à la demande de son prieur, rédige de très brèves méditations à insérer dans la récitation de l'Ave. À l'époque, la seconde partie, « Sainte Marie, Mère de Dieu ... » n'avait pas été ajoutée, aussi les « clausules » de Dominique le Chartreux prolongeaient-elles la prière en fixant le regard sur Jésus. Aujourd'hui, dans la récitation du « Je vous salue, Marie », nous pouvons remplacer l'expression « le fruit de vos entrailles» par une clausule.


1- Faire le "Signe de Croix" Signe-de-Croix lentement en portant la main droite au front en disant : « Au nom du Père », puis sur la poitrine en disant : « et du Fils » et enfin de l'épaule gauche à l'épaule droite en disant : « et du Saint-Esprit »
2- Réciter le "Je crois en un seul Dieu" en tenant fermement le Crucifix dans sa main droite
3- Réciter le "Notre Père"
4- Réciter trois fois : "Je vous Salue Marie"
5- Réciter le "Gloire au Père"


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LUC 1, 26-38 : « L’Annonciation du Seigneur »

Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.


Le jour de l'Annonciation, alors que l'Esprit Saint fait son oeuvre en elle et qu'elle conçoit le Fils de Dieu, tout l'être de Marie se concentre sur celui qu'elle porte en elle et qui fait sa joie.


1 « Notre Père »

+ 10 x « Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, qui a pris chair de notre chair, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen. »

+ 1 « Gloire au Père »


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LUC 1, 39-56 : « La Visitation »

En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Marie dit alors : « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.


Dans le huis clos qui réunit deux femmes porteuses de vie nouvelle, la joie jaillit de leurs entrailles respectives. L’enfant de la grâce tressaille de joie à l'approche de l'enfant divin. Et les mères s'étonnent et se réjouissent du bonheur qui leur est donné de vivre. Saint est le nom du Tout-Puissant !


1 « Notre Père »

+ 10 x « Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, qui donne la joie au monde, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen. »

+ 1 « Gloire au Père »


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LUC 2, 1-20 : « La Nativité du Seigneur »

En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. – Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.


Dans le silence de la nuit, un immense cri de joie déchire le ciel pour inonder la terre d'une louange nouvelle : « Gloire à Dieu et paix sur la terre aux hommes qu'il aime ! » Le Dieu « amour» fait jaillir la joie dans le coeur des humbles et des petits.


1 « Notre Père »

+ 10 x « Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, lumière qui se laisse contempler par les hommes, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen. »

+ 1 « Gloire au Père »


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LUC 2, 22-38 : « La Présentation du Seigneur au Temple »

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.


Le vieillard Syméon reconnaît dans l'enfant que Marie et Joseph présentent au Temple le « salut » attendu par tout Israël. Mais, il laisse entrevoir que cette « lumière » sondera les reins et les coeurs au point de devenir un signe de contradiction. La joie tinte d'un son plus grave.


1 « Notre Père »

+ 10 x « Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, qui provoquera la chute et le relèvement de beaucoup, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen. »

+ 1 « Gloire au Père »


Recouvrement de Jésus au Temple.jpg

LUC 2, 41-52 : « Le recouvrement de Jésus au Temple »

Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.


Jésus dévoile à Marie et Joseph le mystère de son être : il est tout entier consacré aux œuvres de son Père. Il annonce aussi la radicalité de l'Évangile qui remet en cause les liens les plus intimes à l'homme : sa famille.


1 « Notre Père »

+ 10 x « Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, qui demeure dans la présence du Père, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen. »

+ 1 « Gloire au Père »


Finir le Chapelet des 5 Mystères joyeux du Christ et de sa Mère par le "Signe de Croix" Signe-de-Croix

Les reproductions des Icônes religieuses proviennent de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval située dans le diocèse de Dijon et sont en vente sur www.traditions-monastiques.com