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« Manifestation anti-PMA » du 19 janvier 2020

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« Marchons Enfants » avec « La Manif Pour Tous » est de retour ce Dimanche 19 janvier 2020 dans les rues de Paris pour protester contre le projet de loi bioéthique discuté au Sénat, qui prévoit notamment l'ouverture de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux lesbiennes et femmes célibataires. Une centaine de cars, ainsi qu'une vingtaine de trains ont été affrétés pour rejoindre Paris à partir de 13h00 de la place de la Résistance pour rejoindre la place de l'Opéra… Nous étions « 600 000 Manifestants » contre la PMA sans Père lors de la « Manifestation du 6 octobre 2019 » et nous serions que 41 000 le 19 janvier 2020 alors que 82% des Français considèrent que l’Etat doit garantir aux enfants nés de PMA « le droit d’avoir un père et une mère » ? Et pourquoi pas « 220 000 Manifestants anti-PMA » le 19 janvier !?


A l’approche de la « Manifestation du 19 janvier 2020 », la Conférence des Evêques de France (CEF) appelle à réagir contre le projet de loi bioéthique proposé par le Gouvernement Macron dont la discussion au Sénat le 21 janvier 2020 se prépare…


Le Conseil permanent de la Conférence des Evêques de France (CEF), réuni les 6, 7 et 8 janvier 2020, tient à exprimer son inquiétude devant le projet de révision des lois de bioéthique qui arrivera dans l’hémicycle du Sénat en première lecture le 21 janvier 2020, pour deux semaines de débats qui se concluront par un vote solennel sur l’ensemble du texte le 4 février 2020.

Dans l’état actuel du projet de loi bioéthique proposé par Macron, trois points particuliers engageraient encore davantage notre société française dans des contradictions insolubles. S’ils étaient adoptés définitivement, ils témoigneraient d’une grave méprise quant à ce qu’est l’éthique, méprise qui, si elle n’était pas clarifiée, serait de l’ordre de l’insouciance pour l’avenir :

1. Soumettre, comme le veut la loi, l’engendrement par PMA d’un nouvel être humain à un « projet parental » est discutable. Le pouvoir ainsi reconnu aux parents ne risque-t-il pas de devenir absolu ? Comment le projet de loi va-t-il exprimer la pleine reconnaissance du droit de l’enfant qui est une « personne » ? En effet, établir des critères applicables aux adultes qui veulent devenir parents pour autoriser ou non ceux-ci à bénéficier d’une technique d’AMP ne suffira pas à garantir une prise en compte suffisante de la dignité de l’enfant. Le respect de l’enfant devrait être la considération première.

2. La légalisation de la filiation sans père ni ascendance paternelle et de la maternité par simple déclaration de volonté, devant le notaire, sans que la femme vive la gestation, met en œuvre « l’invraisemblable », ont pu dire certains. Est-il juste d’entraîner la société dans cet engrenage ? Notre République est basée sur le respect de la conscience. Cela ne commande-t-il pas de prévoir le recours à l’objection de conscience pour ceux et celles, les notaires par exemple, qui se refuseraient, en conscience, à être engagés malgré eux dans la réalisation de cet « invraisemblable » ? Cette clause de conscience s’impose aussi à propos de l’IMG. Sans une telle expression dans la loi du respect de la conscience de chacun, n’irions-nous pas vers la mise en place d’une police de la pensée, contraire à notre liberté démocratique ?

3. L’extension du diagnostic pré-implantatoire ouvre la voie à une sélection accrue des enfants à naître, sélection que notre pays professe pourtant de refuser en souhaitant une société inclusive. Un « eugénisme libéral », dépendant de la décision des parents potentiels ou du parent potentiel, serait ainsi toléré. Des parents ayant un enfant portant une maladie génétique nous alertent publiquement sur la « déshumanisation » que produirait un tel tri sélectif. Vouloir l’enfant sans aucun variant génétique est non seulement une illusion, mais ce serait aussi « déshumaniser » notre humanité !

Ces trois points sont significatifs de la fuite en avant dans laquelle sont prises nos sociétés occidentales soumises au libéralisme et aux lois du marché : les désirs individuels y sont exacerbés par l’apparente satisfaction que la conjonction des techniques médicales et juridiques semble promettre. Nous remercions toutes celles et tous ceux qui prennent au sérieux les enjeux de la loi en discussion. Nous saluons les parlementaires qui travaillent à mettre de la lucidité et du bon sens éthique à propos de l’humain dans le texte de la loi. Nous encourageons les citoyens inquiets à faire connaître leurs réserves et à exprimer leurs points de vue. Nous redisons que tout enfant humain est appelé à grandir dans le déploiement de sa liberté et dans le respect de sa dignité, en communion avec tous les autres, et cela tout au long de sa vie, quelle que soit son origine ethnique ou sociale, sa religion ou son absence de religion et son orientation sexuelle. Aucun être humain ne peut en traiter un autre comme un objet.

Signons la Pétition « Non à la PMA sans père ! »


Le Conseil permanent de la Conférence des Evêques de France (CEF) :
Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, Président de la CEF,
Mgr Dominique Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard, vice-président de la CEF,
Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Amiens, vice-président de la CEF,
Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris,
Mgr Jean-Pierre Batut, évêque de Blois,
Mgr Jean-Marc Eychenne, évêque de Pamiers,
Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen,
Mgr Philippe Mousset, évêque de Périgueux,
Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre,
Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers (triste progressiste en marche pour l'ordination d'hommes mariés qui avait appelé à voter Macron aux présidentielles).

Voir également la « Campagne anti-IVG et anti-PMA » d’Alliance VITA

Marchons Enfants vous donne rendez-vous Dimanche prochain 19 Janvier 2020 à 13h Place de la Résistance à Paris, point de départ de la manifestation. L’arrivée aura lieu à Opéra.


NOUS NE POUVONS PAS LAISSER FAIRE LE GOUVERNEMENT !
- Mettre la paternité au placard en légalisant la Procréation Médicalement Assistée (PMA) pour les couples de femmes et les femmes seules (« PMA pour toutes ») et en considérant les pères inutiles au point de les effacer de la vie des enfants.
- Faire volontairement des enfants sans père qui ne connaîtront ni l’amour, ni le visage, ni la voix, ni les conseils… d’un père, et pour toujours.
- Inscrire sur des actes de naissance que des enfants ont deux mères.
- Laisser moins de place aux personnes souffrant d’infertilité puisque les médecins auront à réaliser des PMA pour des femmes fécondes.
- Réduire encore plus le budget Santé et Maladie en remboursant la PMA à des femmes fécondes.
- Introduire en France le commerce des produits du corps humain : comme tous les pays qui ont légalisé la PMA sans père, la France achètera inévitablement aux banques de sperme aux prix du marché.
- Développer la procréation technique en incitant à prélever et congeler ses gamètes (ovocytes et spermatozoïdes) pour avoir un enfant plus tard par PMA et ainsi privilégier le travail au service de l’entreprise.
- Créer une pression sociale nouvelle sur les femmes : Les femmes auront l’illusion qu’elles peuvent reporter leur maternité alors que le taux de réussite de la PMA est de moins de 30%.
- Faire le contraire de l’écologie : la procréation sera réalisée en laboratoire par des biologistes et contrôlée par l’Etat tout en générant business et profits. Et après la PMA sans père, viendra aussi la Gestation pour autrui (GPA), c’est-à-dire les mères porteuses, pratique exploitant des femmes.

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Mgr Jean-Pierre Batut, Évêque de Blois, appelle à manifester le Dimanche 19 janvier 2020 contre la PMA sans père et la GPA : « Notre pays est secoué actuellement par de graves questions sociales. Ces questions, qui engagent la solidarité des générations dans l’organisation du système des retraites, nous préoccupent et nous concernent tous. Elles ne doivent pas pour autant nous faire oublier les projets de lois sociétales dans lesquels se joue l’humanité de demain : lorsque la procréation est abandonnée à la technique, lorsque la relation la plus fondatrice, celle de paternité et de filiation, est brouillée jusque dans le vocabulaire employé, alors les autres relations (conjugalité et fraternité) s’en trouvent fragilisées à l’extrême, et c’est notre existence tout entière qui devient marchandisée et finalement indéchiffrable. Dans ce domaine, notre société est en train de jouer avec le feu. Ma position sur ces sujets est déjà bien connue : je m’en suis expliqué dans mon communiqué du 26 septembre où j’annonçais ma participation à la Manifestation du 6 octobre. C’est pourquoi il me suffit de reprendre aujourd’hui à l’adresse de tous la parole du Cardinal Vingt-Trois en 2013 : « manifestez-vous ! »


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Mgr Michel Aupetit, Archevêque de Paris, appelle les opposants au projet de loi bioéthique en discussion au Sénat à descendre dans la rue le Dimanche 19 janvier : « on pouvait penser que les sénateurs avaient une certaine forme de sagesse, et qu’on pouvait compter sur une certaine réserve de leur part. En réalité, il y a une aggravation du texte. On a l’impression qu’il y a une perte totale de conscience. On est en train de dériver totalement ! Ce n’est pas un droit, c’est un devoir. Le médecin devient un prestataire de service qui refuse quelque chose. Ce n’est pas tout à fait comme ça que se passe la médecine. Chacun son travail. Mon travail à moi, c’est de dire une parole, lorsque quelque chose ne va pas. Ceux qui n’ont pas la parole, il faut qu’ils s’expriment d’une autre manière : les réseaux sociaux, les manifestations. La manifestation est une façon de s’exprimer. Autrefois j’avais le sentiment qu’il y avait une relation médecin-malade basée sur une confiance mutuelle. On est en train de faire glisser la médecine vers une prestation de service, un phénomène contractuel. Je paye, j’ai droit. Je crois que le médecin met sa compétence au service d’un autre dans le cadre d’une relation de confiance mutuelle. Si on permettait aux gens de s’intéresser vraiment, les gens se réveilleraient en conscience. Ils ne voient pas réellement quel est le problème. On verra dans cinquante ans les problèmes, comme cela s’est posé pour d’autres choses, comme l’anonymat des dons de gamètes. Il faut anticiper les problèmes, ne pas les subir. Et c’est ce que l’on essaie de faire ».
« Après avoir commencé à détruire la planète, allons-nous laisser défigurer notre humanité ? Qui osera élever la voix ? À l’heure de l’examen par le Sénat du projet de loi bioéthique, une prise de conscience est urgente. Depuis des années, nous nous engageons toujours plus avant vers une dérive mercantile de pays nantis qui se payent le luxe d’organiser un trafic eugéniste avec l’élimination systématique des plus fragiles, la création d’embryons transgéniques et de chimères. Comment se fait-il que notre société si soucieuse, à juste titre, du respect de l’écologie pour la planète, le soit si peu quand il s’agit de l’humanité ? Tout est lié. Je le répète une fois encore : l’enfant est un don à recevoir, pas un dû à fabriquer. L’absence d’un père est une blessure que l’on peut subir, mais il est monstrueux de l’infliger volontairement. Comme vient de le rappeler le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, il faut garantir au nom de la liberté le droit à l’objection de conscience dans ces domaines. Il est encore temps pour le législateur de se ressaisir, d’oser dépasser les postures idéologiques et pour tous les citoyens de faire entendre la voix du bon sens, de la conscience et de la fraternité humaine ».


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Mgr Jean-Pierre Cattenoz, Archevêque d’Avignon : « J’aurais aimé pouvoir participer à la Manifestation du Dimanche 19 janvier, comme je le fis le 6 octobre dernier, mais malheureusement je suis en Italie pour un rassemblement jusqu’à lundi prochain. Je souhaite vraiment qu’il y ait beaucoup de monde pour dire combien notre société n’a plus de boussole et est prête à tout, chacun ayant le droit de déterminer par lui-même ce qui est bien ou mal pour lui. Non seulement il y a un refus de toute loi naturelle, mais une telle position correspond exactement au péché originel. L’homme ne devait pas toucher à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, mais aujourd’hui, l’homme veut être à lui-même sa propre règle ! Rien de nouveau sous le soleil, sinon l’ampleur que prend ce refus de toute dépendance, surtout de Dieu, le Créateur. Je serai uni à tous par la prière et dans l’Eucharistie de Dimanche ».


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Mgr Marc Aillet, Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, participera à la Manifestation du Dimanche 19 janvier à Paris qu’organise « Marchons Enfants », le collectif qui regroupe une vingtaine d’associations, parmi lesquelles les Associations Familiales Catholiques (AFC) : « Le projet de loi bioéthique actuellement en cours d’examen au Sénat, qui prévoit d’étendre aux couples de femmes et aux femmes seules l’accès à la PMA (Procréation Médicalement Assistée) jusqu’à présent réservée aux couples souffrant d’infertilité, et qui aggrave les conditions d’expérimentation sur les embryons humains, est à mes yeux dénué de toute légitimité. Ce projet de loi autorise, en particulier, la conception d’enfants délibérément privés de père (un père qu’aucun « référent masculin » n’est en mesure de remplacer) alors même que l’article 7 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant stipule que « l’enfant a le droit, dans la mesure du possible, de connaître ses parents et d’être élevé par eux ». A ce propos, le rapport officiel de l’Académie nationale de médecine en date du 17 septembre 2019 rappelle, en vertu du fameux « principe de précaution », que « de plus en plus malmenée par les évolutions sociétales, la figure du père reste pourtant fondatrice pour la personnalité de l’enfant, comme le rappellent des pédopsychiatres, pédiatres et philosophes » et que « la conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant ». En d’autres termes, « la médecine est faite pour soigner, pas pour combler les désirs de quelques-uns. L’enfant est un don à recevoir, pas un dû à fabriquer. Il a le droit de connaître son père et sa mère et d’avoir accès à ses origines » (Mgr Michel Aupetit, Archevêque de Paris, cité ci-dessus). Et « aucun être humain ne peut en traiter un autre comme un objet » : tel est d’ailleurs l’intitulé de la déclaration du Conseil permanent de la Conférence des Evêques de France publiée le 13 janvier 2020. S’agit-il, comme on nous l’affirme, de mettre un terme, au nom de l’égalité, à une injuste « discrimination » dont seraient victimes les couples homosexuels, en l’occurrence les couples de femmes, par rapport aux « couples hétérosexuels » ? Mais le Conseil d’Etat, dans son avis du 11 juillet 2018 confirmé par un arrêt du 28 septembre 2018, a parfaitement démontré qu’il n’y avait aucune discrimination dans le fait de réserver la PMA aux couples atteints d’une pathologie de la fertilité. En revanche, cette loi créerait une véritable discrimination entre les enfants qu’on priverait de la possibilité même de connaître leur père ou leur filiation paternelle, et les autres… « L’opinion publique », qui fait incontestablement l’objet, depuis plusieurs années, d’un véritable matraquage de la presse et des media en faveur de la « PMA pour toutes », est-elle définitivement acquise à cette évolution ? Rien n’est moins sûr, si l’on en croit certains sondages récents, selon lesquels 93% des Français estiment que « pour un enfant, le rôle du père est essentiel » (sondage Ifop de juin 2018), tandis que 82% d’entre eux considèrent que l’Etat doit garantir aux enfants nés de PMA « le droit d’avoir un père et une mère » (sondage Ifop de février 2019). S’il importe de toujours « prier comme si tout dépendait de Dieu et d’agir comme si tout dépendait de nous », le devoir des Chrétiens (et celui de nos concitoyens les plus conscients de la gravité des enjeux en question) n’est-il pas de manifester publiquement, sans illusion sans doute, mais avec courage et détermination, notre totale opposition aux dérives inadmissibles que recèle ce projet de loi ? »


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Mgr Thierry Brac de la Perrière, Evêque de Nevers : « Une violence particulière dans notre pays consiste à ignorer ou minimiser les violences contre les Catholiques. La loi dite de « bioéthique » – qui n’est ni bio ni éthique – comporte sa propre violence, à moins qu’un réveil des consciences ne vienne la corriger. Au nom du sacro-saint principe de liberté, revu selon l’adage « il est interdit d’interdire », on laisse libre cours à la toute-puissance des désirs individuels, auxquels doit obéir la société tout entière – avec le concours de financements publics. La société doit se mettre au diapason de choix de vie personnels, jusqu’à nier la réalité la plus simple et la plus fondamentale : qu’un enfant naît d’un père et d’une mère. Jusqu’à affirmer qu’un père peut aussi bien être une grand-mère. Jusqu’à dire que la mère n’est pas forcément celle qui enfante. Oui il y a des pères et mères d’adoption. Oui l’amour qu’ils donnent peut être plus grand que celui du père ou de la mère « biologiques ». Mais non, rien ne remplace un vrai père et une vraie mère, tous les parents adoptifs le savent. Alors que l’on réduise un homme à ses gamètes, en lui niant sa paternité (PMA), que l’on réduise une femme à son giron (GPA), en lui prenant ou achetant son enfant, c’est une violence fait à l’homme, à la femme et à l’enfant. Alors, pour une vraie fraternité, veillons au respect de notre humanité. Une humanité créée et aimée par Dieu qui est le Père au-dessus de toute paternité, une humanité fragile et précieuse, que l’on ne peut trafiquer à sa guise sans risque de la détruire. Avec notre humanité, comme avec notre environnement, pour être éthiques soyons bio ! »


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« Le Mariage est la base de la famille et un enfant doit avoir droit à un père et à une mère. Je suis Catholique et cela influence bien sûr ma façon de penser politiquement. Je veux aider à retrouver certaines valeurs pour aider cette majorité culturelle silencieuse à ne pas laisser des minorités, des lobbies, qui ont pris le contrôle de la démocratie, légiférer à leur seul profit. Pour moi, le principe qui doit régir la société est le respect des autres » (Marion Maréchal, extrait de son interview au journal El Mundo à l’occasion de l’ouverture d’une branche espagnole de l’ISSEP à Madrid le 4 février 2020)


La définition de la famille dans la Constitution russe ?
Vladimir Poutine souhaite réformer la Constitution russe pour y introduire notamment deux amendements :
- l’un fixant le principe qu’un Mariage n’est possible qu’entre un homme et une femme,
- l’autre introduisant la mention de Dieu dans le texte.
Ces amendements constitutionnels ont été adoptés à l’unanimité par les députés en première lecture. Vladimir Poutine a en outre soumis 24 pages supplémentaires d’amendements avant la seconde lecture, la plus importante, prévue le 10 mars 2020. Un vote populaire doit être organisé le 22 avril pour adopter ces changements. Ce serait une belle avancée. Il serait utile que la Russie abolisse la GPA. En 2016, au moins 556 enfants sont nés en Russie par GPA.


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Jean-Frédéric Poisson, Président du Parti Chrétien-Démocrate, Docteur en philosophie, spécialiste de bioéthique, alerte une nouvelle fois les Français sur le danger que représenterait le vote de l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, et dénonce ce projet de loi du Gouvernement visant à légaliser la conception d’orphelins de père. Comme il l’a fait pour la première Manifestation du 6 octobre dernier qui fut un vrai succès, Jean-Frédéric Poisson appelle les Français à se mobiliser massivement lors de la Manifestation du Dimanche 19 janvier prochain à Paris, « Marchons enfants », pour lancer à nouveau un message ferme d’alerte au Gouvernement. L’ouverture de la PMA sans père par le projet de loi « Buzyn » serait encore une grave attaque contre la famille et le bien de l’enfant. Une telle loi serait une rupture violente et définitive avec la véritable écologie respectueuse de l’Homme ! Le respect de la nature, la protection des générations futures et le principe de précaution devraient être la priorité du Gouvernement, alors que celui-ci préfère se soumettre à la pression de lobbies aux visées commerciales et lucratives. La marchandisation du corps humain, qui découlera de la PMA sans père, aura de graves conséquences, comme celle de détourner l’objectif thérapeutique de la médecine. Le rôle du politique et de la médecine sont pourtant convergents : préserver les conditions d’une vie digne pour l’Homme. Nous disons « non » à cette dérive qui nous mènera inéluctablement vers les mères porteuses (GPA), l’eugénisme et le transhumanisme. Nous ne voulons pas de ce monde pour nos enfants ! Puisqu’il est encore temps de le dire, ne gâchons pas notre liberté. Rendez-vous le Dimanche 19 janvier à Paris.


« Marchons Enfants » avec « La Manif Pour Tous » est de retour ce Dimanche 19 janvier 2020 dans les rues de Paris pour protester contre le projet de loi bioéthique discuté au Sénat, qui prévoit notamment l'ouverture de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux lesbiennes et femmes célibataires. Une centaine de cars, ainsi qu'une vingtaine de trains ont été affrétés pour rejoindre Paris à partir de 13h00 de la place de la Résistance pour rejoindre la place de l'Opéra…

Nous étions « 600 000 Manifestants » contre la PMA sans Père lors de la « Manifestation du 6 octobre 2019 »

Et combien sommes-nous ce Dimanche 19 janvier 2020 à Paris ou ailleurs pour soutenir cette Manifestation contre ce projet de loi bioéthique démoniaque ?

Selon la dernière étude IFOP, 64% des 18-24 ans se déclarent en faveur du retrait de ce « projet anti-éthique » qui veut accorder la PMA aux lesbiennes et femmes célibataires.

Et 82% des Français considèrent que l’Etat doit garantir aux enfants nés de PMA « le droit d’avoir un père et une mère » (sondage Ifop de février 2019)

« Macron, ta loi, on n’en veut pas ! »

« En France, l’humain ne se vend pas ! »

« Papa, Papa, Tu es fantastique ! »

« Maman, Maman, Tu es unique ! »

« Liberté, Égalité, Paternité ! »

« PMA, GPA, on n’en veut pas ! »

La Manifestation nationale « Marchons Enfants ! » du Dimanche 19 janvier 2020, ce sont 22 associations dont « la Manif pour tous », des milliers de bénévoles, des centaines de milliers de Manifestants place de l’opéra, des millions de Français pour le retrait de la loi bioéthique de Macron qui prévoit la PMA aux lesbiennes et femmes célibataires

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Les médias mainstream pro LGBT comme France 3 préfèrent donner la parole à « une dizaine de lesbiennes » plutôt qu’à des centaines de million de Manifestants alors que seulement 0,5% des femmes et 1,1% des hommes se définissent comme homosexuels en France et que 82% des Français considèrent que l’Etat doit garantir aux enfants nés de PMA « le droit d’avoir un père et une mère » (sondage Ifop de février 2019).

Le voyou du Ministère de l’Intérieur annonce 41 000 Manifestants anti-PMA

Le cabinet d'études « indépendant » Occurrence a évalué, pour un collectif de médias gouvernementaux pro LGBT dont l'AFP, le nombre de Manifestant contre la PMA sans Père à 26 000 personnes à Paris. 74 500 opposants à l'ouverture de la PMA aux lesbiennes le 6 octobre 2019, alors que nous étions « 600 000 » !

Et pourquoi pas « 220 000 Manifestants anti-PMA » le 19 janvier 2020 comme l'affirme Louis Daufresne, rédacteur en chef à Radio Notre-Dame ?

L’examen du « projet de loi bioéthique anti-éthique » en 1ère lecture au Sénat doit démarrer mardi 21 janvier 2020. C’est pourquoi « Marchons Enfants » appelle à de « nouvelles Manifestations les 21 et 22 janvier » à 19h devant le Sénat, rue Tournon.

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« Procession en prières pour la Famille » le lundi 3 février 2020 à 20h00

A la veille du vote du projet de loi sur la bioéthique au Sénat le 4 février 2020, Monsieur l'abbé Pierrpaolo Petrucci, Prieur-Doyen du prieuré Saint-Genevière et curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, et ses collaborateurs les abbés Gabriel Billecocq, Denis Puga, Jean-Piere Boubée, Pierre-Marie Gainche, Christophe Callier et les frères Benoît et Jean-Joseph, sont heureux de vous inviter à la « Procession en prières pour la Famille » qui aura lieu lundi 3 février 2020 de 20h00 à 22h00 dans les rues du V° arrondissement de Paris. Le rendez-vous est donné à 20h00 à l'église Saint-Nicolas du Chardonnet au Métro Maubert-Mutualité (ligne 10)

On Ne Lâche Rien ! ONLR !!!


Le projet de « loi bioéthique anti-éthique » va être examiné en seconde lecture par l’Assemblée Nationale, et sans doute modifié à nouveau, puis reviendra au Sénat. Les Sénateurs auront alors à nouveau la possibilité de supprimer la PMA sans Père. Il est essentiel d’écrire aux Sénateurs, en particuliers aux abstentionnistes et aux absents !

Voir la « Liste des Sénateurs qui ont voté pour la PMA sans Père » le 4 février 2020 se présentant aux « Élections Municipales des 15 et 22 mars 2020 » (162 sénateurs ont voté pour, 37 se sont abstenus et 23 n’ont pas pris part au vote) pour leur écrire afin qu'ils suppriment cette loi satanique !