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« Marche pour la Vie » du Dimanche 20 janvier 2019

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À la suite du Pape François, 19 Évêques français soutiennent la « Marche pour la Vie » et encouragent les Catholiques à témoigner de la valeur intrinsèque de toute vie et du respect de la dignité humaine en rejoignant le rassemblement du Dimanche 20 janvier 2019 à Paris Porte Dauphine à partir de 13h30



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Le Pape François soutient la « Marche pour la Vie 2019 » :

Il reprend dans ce message les mots forts du Pape à l’audience générale du 10 octobre 2018 en rappelant que : « tout le mal réalisé dans le monde se résume dans le mépris pour la Vie ». Le Souverain Pontife encourage les participants à « témoigner sans se lasser des valeurs inaliénables de la dignité humaine et de la Vie ».
Cette année, la « Marche pour la Vie » met l’accent sur le respect de l’objection de conscience des professions médicales. Le scandale déclenché il y a quelques semaines par les propos du Docteur de Rochambeau justifiant par la clause de conscience son refus de pratiquer des IVG révèle le profond malaise qui habite notre pays : malgré les tentatives pour banaliser ce geste, l’avortement pose à toute la société civile un vrai cas de conscience.
Elle appelle les Français à se tourner résolument vers l’accueil de la Vie et à faire valoir leur droit à l’objection de conscience le Dimanche 20 janvier à Paris.

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19 Évêques soutiennent la « Marche pour la Vie » du Dimanche 20 janvier 2019 :

Monseigneur Bernard Ginoux, Évêque de Montauban :« La vie est un engagement que chaque personne humaine devrait prendre à cœur, à plus forte raison quand on est chrétien, disciple de Celui qui est la vie et qui, en venant dans le monde, s’est en quelque sorte associé à toute vie humaine »
Monseigneur Guy de Kerimel, Évêque de Grenoble-Vienne
Monseigneur Xavier Malle, Evêque de Gap-Embrun
Monseigneur Dominique Rey, Évêque de Fréjus-Toulon (sera sur place) : « Je serai présent à la grande Marche Pour La Vie du dimanche 20 janvier à Paris et je vous invite à y participer. Les sujets qui touchent à l’avortement, aux manipulations génétiques et d’une manière générale au respect de la vie sont primordiaux car ils engagent notre dignité humaine. L’embryon humain est l’être le plus petit, le plus fragile, le plus vulnérable, nous devons le défendre et le protéger sans aucune concession. Nous devons dire publiquement que la vie est un droit et que nous n’acceptons pas que la société banalise l’avortement sans pouvoir dire qu’il est un drame, sans pouvoir en parle, sans qu’on ne puisse accorder une quelconque objection de conscience au personnel médical. Soyons nombreux à dire dans la rue : Oui, je suis le fruit des entrailles de ma mère. »
Monseigneur Thierry Scherrer, Évêque de Laval
Monseigneur François Touvet, Évêque de Châlons
Monseigneur Marc Aillet, Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron : « J’encourage et bénis tous ceux qui participeront Dimanche à la « Marche Pour La Vie », pour manifester de manière paisible mais déterminée ce grand OUI que nous devons à la vie. Soyons la voix de ceux qui sont sans voix, les défenseurs de ceux qui ne sont rien, ou considérés comme tels »
Monseigneur Yves Le Saux, Évêque du Mans
Monseigneur Dominique Lebrun, Archevêque de Rouen (1er évêque à avoir participé à une Marche pour la vie)
Monseigneur Pierre-Antoine Bozo, Évêque de Limoges
Monseigneur Jacques Benoit-Gonnin, Évêque de Beauvais, Noyon et Senlis
Monseigneur Vincent Dollmann, Archevêque de Cambrai
Monseigneur Raymond Centène, Évêque de Vannes
Monseigneur Emmanuel Delmas, Évêque d’Angers
Son Éminence le cardinal Philippe Barbarin, Archevêque de Lyon
Monseigneur Jean-Pierre Cattenoz, Archevêque d’Avignon
Monseigneur Michel Aupetit, Archevêque de Paris : « Dieu lui-même nous interroge : « Je mets devant toi la vie et la mort. Tu choisiras la vie ». Cet impératif du Livre du Deutéronome s’adresse à notre liberté. Choisir la vie est une expression de la liberté. Voilà pourquoi il est mensonger d’opposer les « pro choice » aux « pro life ». Il faut être libre de toutes les pressions sociales mortifères et dominantes pour défendre la vie aujourd’hui. Cela demande bien du courage. Je vous remercie pour votre mobilisation et vous encourage à dire à temps et à contretemps la beauté de la vie et de l’amour ! »
Monseigneur Jean-Pierre Batut, Évêque de Blois
Monseigneur David Macaire, Archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France en Martinique

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Depuis 13 ans, la « Marche Pour La Vie » à Paris (France) est le rendez-vous annuel de tous ceux qui entendent peser sur le pouvoir législatif afin que celui -ci adopte des lois en faveur de l'accueil de l’enfant à naître. Des dizaines de milliers de personnes participeront comme chaque année à la Marche pour la Vie ce Dimanche 20 janvier à Paris (40 000 en 2018). Ces Français ont encore des raisons de vivre, de transmettre la vie et aiment suffisamment leur pays pour ne pas se résigner au désespoir. Jeunes et croyants pour la plupart, ils ont reçu le courage avec la grâce de l’espérance !

Les Objectifs de la Marche pour la Vie : dire ensemble que l’avortement n’est jamais un acte anodin, et réaffirmer le respect de toute vie humaine. Le pape François a récemment encouragé les organisateurs de cette marche à « témoigner sans se lasser des valeurs inaliénables de la dignité humaine et de la vie ». Cette année, la marche mettra l’accent sur l’objection de conscience des professions médicales.

Le 28 septembre 2018, la sénatrice Laurence Rossignol a déposé une proposition de loi visant à abroger la clause de conscience spécifique à l’interruption volontaire de grossesse. Cette clause est prévue par le Code de la santé publique et permet aux professionnels de santé de refuser de pratiquer des IVG.

L’objection de conscience est un droit humain fondamental. Curieusement, c’est au « pays des droits de l’homme » qu’il est le plus vigoureusement attaqué dès qu’il s’agit d’avortement ou de bioéthique. On vient encore de le vérifier avec le véritable lynchage médiatique dont est victime, de la part de son propre camp, la députée LREM de l’Oise Agnès Thill. Motif : elle s’est courageusement élevée contre la partialité du rapport de la mission d’information sur la révision de la loi bioéthique. « Ce rapport aurait pu être écrit d’avance », proteste-t-elle. Au mépris des principes protecteurs de la bioéthique française réaffirmés au cours des consultations, ce rapport ouvre en effet la porte à toutes les transgressions (extension de la PMA, création d’embryons transgéniques, FIV post mortem, aggravation de l’eugénisme par la traque du handicap, pression sur les personnes en fin de vie pour obtenir des organes…). En retour de son opposition à la « PMA pour toutes », Agnès Thill est qualifiée d’« homophobe » entre autres gracieusetés, et menacée d’expulsion de LREM.

Dans un éditorial publié par Boulevard Voltaire, Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice, interpelle les responsables politiques français réputés « conservateurs ».
Il s’étonne de leur totale passivité s’agissant de l’avortement, en contraste avec les combats menés ailleurs dans le monde par des partis ou des gouvernements conservateurs pour prévenir l’avortement et soutenir la famille et la natalité. Le blocage français sur ces thèmes cruciaux paraît en décalage croissant avec ce qui se passe non seulement aux Etats-Unis, mais dans de nombreux pays d’Europe : Italie, Hongrie, Pologne, Russie. Tous, à des degrés divers, ont entrepris des mesures vigoureuses pour relancer la natalité et prévenir l’avortement. Avec des premiers résultats probants (ex. : en Hongrie, de 2010 à 2017, les avortements annuels ont été réduits de 40.500 à 28.500, les divorces de 24.000 à 18.600, tandis que les mariages passaient de 35.520 à 50.600. Il est vrai que La Hongrie dépense 4,8 % de son PIB dans la politique familiale contre en moyenne 2,55 % dans les pays de l’OCDE).


En 2017, 216 685 avortements (DREES, Etudes & Résultats, septembre 2018, n°1081) ont été réalisés en France, soit une IVG pour 4 naissances.


Une délégation de professionnels de santé en tête de la « Marche pour la Vie 2019 » :
A la demande des membres de son Conseil d’Administration et en réponse à l’association Choisir la Vie, pour la première fois cette année, une délégation officielle de professionnels de santé sera en tête du cortège de la Marche pour la Vie du dimanche 21 janvier 2018. Cette Marche, fondée en 2005 par l’association Choisir la Vie rassemble aujourd’hui un collectif d’associations au service du respect de la vie humaine. Nous sommes invités à venir y participer et y faire entendre nos voix de professionnels de santé impliqués et instruments malgré nous de cette « culture de mort ». N’hésitons pas nous rendre à cette marche ; afin de pouvoir nous reconnaître, venons en blouses blanches. Nous avons le « droit » de dire que « tuer » n’est pas notre métier mais celui de soigner Oui.


Plus de 50 villes de départ pour venir en car à la « Marche Pour La Vie 2019 » :
Le 20 janvier prochain, des cars partiront de 50 villes de France pour rejoindre la « Marche Pour La Vie » à Paris : La Roche sur Yon, Nantes, Rouen, Dijon, Strasbourg, Chalon en Champagne, Metz, Angers, Saumur, Orléans, Tours, Reims, Biarritz, Bayonne, Dax, Mont-de-Marsan, Bordeaux, Limoges, Châteauroux, Lyon, Mâcon, Saint Etienne, Le Mans, Nancy, Bergerac, Périgueux, Rennes, Arras, Cholet, Lille et beaucoup d’autres…


Tous à Paris le DIMANCHE 20 janvier 2019 !
RDV Porte Dauphine à 13h30