Suite au Coronavirus, voici en direct sur YouTube la « Messe du Troisième Dimanche du Carême » prêchée à 11h00 le 15 mars 2020 par Don Rémi Marchal de la Communauté Saint-Martin, Vicaire du Pays de Fayence dans le Var, avec les Lectures Ex 17, 3-7 et Rm 5, 1-2.5-8, l'Évangile selon Saint Jean 4, 5-42 sur la Samaritaine, les Prières, les Sermons et Commentaires du Pape Benoît XVI, Saint Augustin, ... pour les Messes du Troisième Dimanche du Carême de l'année « A » : 2023, 2026, 2029, …
- La « Messe du 3ème Dimanche du Carême » (année « A » : 2023, 2026, 2029, …)
- La « Messe du 3ème Dimanche du Carême » (année « B » : 2021, 2024, 2027, …)
- La « Messe du 3ème Dimanche du Carême » (année « C » : 2022, 2025, 2028, …)
- La « Sainte Messe du Troisième Dimanche du Carême » (Dominica Tertia in Quadragesima) célébrée tous les ans en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe de Toujours »
La « Messe du Troisième Dimanche du Carême » 15 mars 2020 « A » à Fayence (83440) prêchée par Don Rémi Marchal (c. s. m.) :
Antienne d'ouverture de la Messe du Troisième Dimanche du Carême :
« Je vous rassemblerai de tous les pays, dit le Seigneur, je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés, je vous donnerai un esprit nouveau, Ainsi, par vous, je montrerai que je suis le Dieu Saint ».
Prière d'ouverture de la Messe du Troisième Dimanche du Carême :
« Tu es la source de toute bonté, Seigneur, et toute miséricorde vient de toi ; tu nous as dit comment guérir du péché par le jeûne, la prière et le partage ; écoute l'aveu de notre faiblesse : nous avons conscience de nos fautes, patiemment, relève-nous avec amour ».
Première lecture du Livre de l’Exode de la Messe du Troisième Dimanche du Carême :
« Donne-nous de l’eau à boire » (Ex 17, 3-7)
En ces jours-là, dans le désert, le peuple, manquant d’eau, souffrit de la soif. Il récrimina contre Moïse et dit : « Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » Moïse cria vers le Seigneur : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Passe devant le peuple, emmène avec toi plusieurs des anciens d’Israël, prends en main le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi, je serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau, et le peuple boira ! » Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d’Israël. Il donna à ce lieu le nom de Massa (c’est-à-dire : Épreuve) et Mériba (c’est-à-dire : Querelle), parce que les fils d’Israël avaient cherché querelle au Seigneur, et parce qu’ils l’avaient mis à l’épreuve, en disant : « Le Seigneur est-il au milieu de nous, oui ou non ? »
Le sens de la Lecture : Notre confiance en la bienveillance de Dieu peut être mise à l'épreuve, parfois : quand nous sommes dans la détresse physique ou morale. Ce fut le cas du peuple d'Israël dans le désert du Sinaï, à Massa et Meriba, un jour de grande soif. Ce jour-là, ils ont succombé à la tentation de douter des intentions de Dieu et de Moïse.
Psaume 94 de la Messe du Troisième Dimanche du Carême (Ps 94 (95), 1-2, 6-7ab, 7d-8a.9) (année « A ») :
R/ Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur ! (cf. Ps 94, 8a.7d)
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu’à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu’il conduit.
Aujourd’hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
où vos pères m’ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit. »
Deuxième Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains de la Messe du Troisième Dimanche du Carême (année « A ») :
« L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 1-2.5-8)
Frères, nous qui sommes devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu. Et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions. Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait-il à mourir pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
Évangile de Notre Seigneur Jésus Christ selon Saint Jean de la Messe du Troisième Dimanche du Carême (année « A ») :
« Une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle » (Jn 4, 5-42)
Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. Tu es vraiment le Sauveur du monde, Seigneur ! Donne-moi de l’eau vive : que je n’aie plus soif. Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. (cf. Jn 4, 42.15)
En ce temps-là, Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en a eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète ! Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. » À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui. Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre. Ne dites-vous pas : « Encore quatre mois et ce sera la moisson » ? Et moi, je vous dis : « Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur. Il est bien vrai, le dicton : « L’un sème, l’autre moissonne ». Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. » Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole à lui, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
« Chers frères et sœurs,
En ce troisième Dimanche de Carême, la Liturgie nous propose cette année un des textes les plus beaux et profonds de la Bible : le dialogue entre Jésus et la Samaritaine (cf. Jn 4, 5-42). Saint Augustin, duquel je suis en train de parler largement dans les Catéchèses du mercredi, était à juste titre fasciné par ce récit, et il en fit un commentaire mémorable. Il est impossible de rendre dans une brève explication la richesse de cette page de l’Évangile : il faut la lire et la méditer personnellement, en s'identifiant à cette femme qui, un jour comme tant d'autres, alla puiser l'eau du puits et y trouva Jésus, assis à côté, « fatigué du voyage », dans la chaleur du midi. « Donne-moi à boire », lui dit Jésus, en la laissant toute étonnée : il était en effet absolument inhabituel qu'un juif adressait la parole à une femme samaritaine, et en plus méconnue. Mais l'étonnement de la femme était voué à augmenter : Jésus parla d'une « eau vive » capable d'étancher la soif et de devenir en elle « source d'eau qui jaillit pour la vie éternelle » ; il démontra en outre connaître sa vie personnelle ; il révéla que l'heure d'adorer l'unique véritable Dieu dans l'esprit et la vérité était maintenant arrivée ; et finalement il lui confia - chose très rare - être le Messie.
Tout cela à partir de l'expérience réelle et sensible de la soif. Le thème de la soif traverse tout l'Évangile de Jean : de la rencontre avec la Samaritaine, à la grande prophétie lors de la fête des Cabanes (Jn 7, 37-38), jusqu'à la Croix, lorsque Jésus, avant de mourir, dit pour réaliser les Écritures : « J'ai soif » (Jn 19, 28). La soif du Christ est une porte d'accès au mystère de Dieu, qui s'est laissé assoiffer pour nous désaltérer, comme il s'est fait pauvre pour nous enrichir (cf. 2 Cor 8, 9). Oui, Dieu a soif de notre foi et de notre Amour. Comme un père bon et miséricordieux, il désire pour nous tout le bien possible et ce bien c'est Lui-même. La femme de Samarie, en revanche, représente l'insatisfaction existentielle de celui qui n'a pas trouvé ce qu'il cherche : elle a eu « cinq maris » et maintenant elle vit avec un autre homme ; ses allers-retours au puits pour prendre de l'eau exprime une vie répétitive et résignée. Tout cela cependant changea pour elle ce jour-là, grâce à sa conversation avec le Seigneur Jésus, qui la bouleversa au point de la pousser à laisser la cruche d'eau et à courir pour dire aux gens du village : « venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait. Ne serait-ce point le Christ ? » (Jn 4, 28-29).
Chers frères et sœurs, nous aussi, ouvrons notre cœur à l'écoute confiante de la Parole de Dieu pour rencontrer, comme la Samaritaine, Jésus qui nous révèle son Amour et dit : le Messie, ton Sauveur « c'est moi, qui te parle » (Jn 4, 26). Que Marie nous obtienne ce don, elle première et parfaite disciple du Verbe fait chair.
Benoît XVI - « Jésus et la Samaritaine », Cité du Vatican, Place Saint-Pierre, IIIe Dimanche de Carême du 24 février 2008
« Arrive une femme. Elle représente l'Église ; l'Église qui n'était pas encore justifiée, mais déjà appelée à la justification. Car c'est de cela qu'il est question. Elle arrive sans savoir, elle trouve Jésus, et la conversation s'engage.
Voyons comment, voyons pourquoi arrive une femme de Samarie qui venait puiser de l'eau. Les Samaritains n'appartenaient pas au peuple des Juifs, car à l'origine ils étaient des étrangers. C'est un symbole de la réalité qu'arrive de chez les étrangers cette femme qui était l'image de l'Église, car l'Église devait venir aussi des nations païennes, être étrangère à la descendance des Juifs.
Écoutons-la donc : en elle, c'est nous qui parlons ! Reconnaissons-nous en elle et, en elle, rendons grâce à Dieu pour nous. Elle était la figure, non la vérité ; car elle-même a présenté d'abord la figure, et la vérité est venue. Car elle a cru en celui qui, en elle, nous présentait cette préfiguration. Donc, elle venait puiser de l'eau, tout simplement, comme font ordinairement des hommes ou des femmes.
Jésus lui dit : « Donne-moi à boire ». (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger). La Samaritaine lui dit : « Comment, toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.
Vous voyez que c'étaient bien des étrangers : les Juifs n'employaient jamais leurs récipients. Et, parce que cette femme avait emporté une cruche pour puiser l'eau, elle s'étonne de ce qu'un Juif lui demande à boire, ce qui n'était pas la coutume des Juifs. Mais celui qui cherchait à boire avait soif de la foi de cette femme.
Écoute enfin quel est celui qui demande à boire. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive ». Il demande à boire, et il promet à boire. Il est dans le besoin, comme celui qui va recevoir, et il est dans l'abondance, comme celui qui va combler. « Si tu savais le don de Dieu », dit-il. Le don de Dieu, c'est l'Esprit Saint. Mais Jésus parle encore à cette femme de façon cachée et peu à peu il entre dans son cœur. Peut-être l'instruit-il déjà. Qu'y a-t-il de plus doux et de plus bienveillant que cette invitation : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : Donne-moi à boire, c'est peut-être toi qui demanderais, et il te donnerait de l'eau vive ».
Quelle eau va-t-il lui donner, sinon cette eau dont il est dit : « En toi est la source de vie ? » Comment auraient-ils soif, ceux qui seront enivrés par les richesses de ta maison ?
Il promettait donc la nourriture substantielle et le rassasiement de l'Esprit Saint, mais la femme ne comprenait pas encore. Et, parce qu'elle ne comprenait pas, que répondait-elle ? La femme lui dit : « Seigneur, donne-la moi, cette eau : que je n'aie plus soif, et que je n'aie plus à venir ici pour puiser ». Sa pauvreté l'obligeait à peiner, et sa faiblesse refusait cette peine. Elle aurait dû entendre cette parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ! » Jésus lui disait cela pour qu'elle cesse de peiner. Mais elle ne comprenait pas encore ».
« Jésus fatigué par la route s'assit sur la margelle du puits ; c'était environ la sixième heure. Là commencent les mystères ; ce n'est pas sans raison que Jésus est fatigué, lui, la force de Dieu. C'est pour toi que Jésus s'est fatigué en chemin. Nous trouvons Jésus, qui est la force même ; nous trouvons Jésus qui est faible ; Jésus fort et faible. Fort parce que « Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu ». Veux-tu voir la force de Dieu ? « Tout a été fait par lui et sans lui rien n'a été fait » (Jn 1, 1-2), et il a tout fait sans peine. Qui de plus fort que celui qui a fait tout l'univers sans effort ? Veux-tu connaître sa faiblesse ? « Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 14). La force du Christ t'a créé ; la faiblesse du Christ t'a recréé. La force du Christ a donné l'existence à ce qui n'était pas ; la faiblesse du Christ a fait que ce qui était ne périsse pas. Il nous a créés par sa force, il nous a recherchés par sa faiblesse. C'est par sa faiblesse qu'il nourrit ceux qui sont faibles, comme la poule nourrit ses petits : « Combien de fois, dit-il à Jérusalem, ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ? » (Lc 13, 34). Telle est l'image de la faiblesse de Jésus fatigué de la route. Sa route, c'est la chair qu'il a prise pour nous. Quel autre chemin prendrait-il, celui qui est partout, qui est partout présent ? Où va-t-il et d'où vient-il, sinon habiter parmi nous et pour cela il a pris chair ? ».
Saint Augustin (354-430), Sermons sur l'Évangile de Jean, n° 15, 6-7
Prière sur les Offrandes de la Messe du Troisième Dimanche du Carême :
« Que cette Eucharistie nous obtienne, Seigneur, à nous qui implorons ton Pardon, la Grâce de savoir pardonner à nos frères ».
Antienne de Communion de la Messe du Troisième Dimanche du Carême :
« Qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif, dit le Seigneur. Cette eau deviendra en lui source jaillissante pour la Vie éternelle ».
Prière après la Sainte Communion de la Messe du Troisième Dimanche du Carême :
« Nous avons reçu de Toi, Seigneur, un avant-goût du Ciel en mangeant dès ici-bas le pain du Royaume, et nous Te supplions encore : fais-nous manifester par toute notre vie ce que le Sacrement vient d'accomplir en nous ».
Lors de l’épidémie du Coronavirus, les Prêtres de la Communauté Saint-Martin des 9 Paroisses Catholiques du Pays de Fayence ont célébrés les Messes suivantes en direct sur YouTube :
- La « Sainte Messe du Dimanche 15 mars 2020 », Troisième Dimanche du Carême
- La « Sainte Messe du Mardi 17 mars 2020 »
- La « Sainte Messe du Mercredi 18 mars 2020 »
- La « Sainte Fête de Saint Joseph » du 19 mars 2020
- La « Sainte Messe du Vendredi 20 mars 2020 »
- La « Sainte Messe du Samedi 21 mars 2020 »
- La « Sainte Messe du Dimanche 22 mars 2020 », dit « Dimanche de Lætare »
- La « Sainte Messe du Mardi 24 mars 2020 »
- La « Sainte Fête de l’Annonciation » du 25 mars 2020
- La « Sainte Messe du Jeudi 26 mars 2020 »
- La « Sainte Messe du Vendredi 27 mars 2020 »
- La « Sainte Messe du Samedi 28 mars 2020 »
- La « Sainte Messe du Dimanche 29 mars 2020 », 5e Dimanche de Carême
- La « Sainte Messe du Mardi 31 mars 2020 »
- La « Sainte Messe du Mercredi 1 avril 2020 »
- La « Sainte Messe du Jeudi 2 avril 2020 »
- La « Sainte Messe du Vendredi 3 avril 2020 »
- La « Sainte Messe du Samedi 4 avril 2020 »
- La « Sainte Messe du 5 avril 2020 », Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
- La Sainte Messe du « Mardi Saint » 7 avril 2020
- La Sainte Messe du « Mercredi Saint » 8 avril 2020
- …
- La « Sainte Messe du Dimanche 19 avril 2020 », 2ème Dimanche de Pâques
- La « Sainte Messe du Dimanche 26 avril 2020 », 3ème Dimanche de Pâques
- La « Sainte Messe du Dimanche 3 mai 2020 », 4ème Dimanche de Pâques
- La « Sainte Messe du Dimanche 10 mai 2020 », 5ème Dimanche de Pâques
Vidéo de la « Messe du 3ème Dimanche du Carême » 12 mars 2023 (année « A ») célébrée et prêchée par Monsieur le Chapelain Maxime Kouassi à la Grotte de Massabielle au Sanctuaire de Lourdes :
- La « Messe du 3ème Dimanche du Carême » (année « A » : 2023, 2026, 2029, …)
- La « Messe du 3ème Dimanche du Carême » (année « B » : 2021, 2024, 2027, …)
- La « Messe du 3ème Dimanche du Carême » (année « C » : 2022, 2025, 2028, …)
- La « Sainte Messe du Troisième Dimanche du Carême » (Dominica Tertia in Quadragesima) célébrée tous les ans en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe de Toujours »
- Le Chant Grégorien de l’Introït « Oculi mei semper ad Dominum » du Troisième Dimanche de Carême
- La Prière sur l’Évangile de la Messe du Troisième Dimanche de Carême « Ô Seigneur, ne permettez jamais que le démon et ses partisans m'aveuglent » du R. P. Leonhard Goffiné
- La Prière pour le Troisième Dimanche de Carême « Ô mon Dieu, je prends la résolution au Saint Temps de Carême de réveiller, de ressusciter la vie de ma Foi » du Révérend Père Louis-Pierre Pététot
- La Prière du Troisième Dimanche du Carême « Ô Mon Sauveur, Vos yeux se sont abaissés sur moi et Vous avez brisé les pièges qui étaient tendus à mes pieds » d’Adolphe Baudon de Mony
- Les Prières et Résolutions pour la Troisième Semaine du Carême de l’Abbé Jean-Baptiste La Sausse « Ô mon Dieu, c'est surtout pour Bénir votre saint Nom, pour Confesser mes péchés et pour être utile à mon prochain, que Vous m'avez donné l'usage de la parole »
- La Méditation pour le Troisième Dimanche de Carême où Notre Seigneur Jésus-Christ délivre un homme possédé d'un démon muet « Préservez-moi, ô mon puissant Seigneur, d'un mutisme plus funeste encore, celui de l'âme, dont ce démoniaque est la figure » de l’Abbé de Brandt
- La Méditation du Troisième Dimanche de Carême sur la Guérison d’un sourd et muet « Ayez pitié, Seigneur, de cette multitude de sourds et de muets dont tout le monde est plein » du R. P. Louis du Pont
- Le Sermon du 3ème Dimanche de Carême sur « Jésus chassa un Démon qui était Muet » (Luc 11, 14-28) de Monsieur l’Abbé Guillaume d'Orsanne