Voici les « 5 Mystères Douloureux » (Agonie, Flagellation, Couronnement d’épines, Portement de la Croix et Crucifiement de notre Seigneur Jésus-Christ) pour réciter notre Chapelet chaque Mardi et Vendredi avec des Textes de Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), Fondateur de l'Opus Dei pour promouvoir chez les hommes et les femmes de tous les milieux sociaux, un engagement personnel à suivre le Christ, à aimer son prochain et à rechercher la Sainteté dans la vie quotidienne.
Premier Mystère Douloureux : LA PRIÈRE AU JARDIN DES OLIVIERS
Priez, pour ne pas entrer en tentation. Et Pierre s’est endormi. Et les autres Apôtres. Et toi, mon jeune ami, tu t’es endormi... et moi aussi j’ai été un Pierre somnolent.
Jésus, seul et triste, souffre et trempe la terre de son Sang.
À genoux sur le sol dur, Il persévère dans la prière... Il pleure pour toi... et pour moi : le poids des péchés des hommes L’accable.
« Pater, si vis, transfer calicem istum a me » (Père, si Tu le veux, éloigne de moi ce calice). Cependant que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, « sed tua fiat », mais la Tienne (Lc 22, 42).
Un ange venu du Ciel Le réconforte. Jésus est en agonie. Il continue à prier « prolixius », plus intensément... Il s’approche de nous, qui sommes endormis : Levez-vous et priez, répète-t-Il, pour ne pas entrer en tentation (Lc 22, 46).
Judas le traître : un baiser. L’épée de Pierre brille dans la nuit. Jésus parle : Suis-je un brigand que vous soyez venus me saisir ainsi ? (Mc 14, 48).
Nous sommes des lâches : nous Le suivons de loin, mais éveillés et priants. Prière... Prière.
Deuxième Mystère Douloureux : LA FLAGELLATION
Pilate parle : C’est votre coutume que je vous relâche un prisonnier à Pâques. Qui allons-nous libérer, Barabbas, un bandit emprisonné avec d’autres pour meurtre ou Jésus ? (Mt 27, 17). À mort cet homme et relâche-nous Barabbas, crie la foule, poussée par ses grands prêtres (Lc 23, 18).
Pilate parle de nouveau : « Que ferai-je donc de Jésus que L’on appelle Christ ? » (Mt 27, 22). Crucifige eum ! Crucifie-Le ! (Mc 15, 14).
Pour la troisième fois, Pilate leur dit : Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai rien trouvé en Lui qui mérite la mort (Lc 23, 22).
La clameur de la foule se fait plus forte : Crucifie-Le, crucifie-Le ! (Mc 15,14).
Et Pilate, voulant contenter la populace, leur relâche Barabbas et ordonne de flageller Jésus.
Il est lié à la colonne ; couvert de blessures.
Les coups de lanière claquent sur Sa chair déchirée, sur Sa chair sans tâche, qui souffre pour ta chair pécheresse. Davantage de coups. Davantage de fureur. Davantage encore... C’est le comble de la cruauté humaine.
Finalement, épuisés, ils détachent Jésus. Et le Corps du Christ succombe à son tour à la douleur et s’écroule comme une masse, brisé, à demi-mort.
Toi et moi, nous sommes incapables de parler. Les mots sont inutiles. Regarde-Le, regarde-Le... lentement.
Après cela... pourras-tu jamais craindre l’expiation ?
Troisième Mystère Douloureux : LE COURONNEMENT D'ÉPINES
La soif de souffrance de notre Roi a été satisfaite !
Voici que l’on mène mon Seigneur à la cour du prétoire, où toute la cohorte est réunie (Mc 15, 16). Des soudards brutaux ont dépouillé son Corps très pur. Ils couvrent Jésus d’une guenille pourpre, vieille et sale. Un roseau, comme sceptre, dans la main droite...
La couronne d’épines, enfoncée à coups de marteau, fait de Lui un Roi dérisoire... Ave Rex judæorum ! Salut, Roi des Juifs (Mc 15, 18). Et, de leurs coups, ils blessent sa Tête. Et ils Le giflent... et ils crachent sur Lui.
Couronné d’épines, et revêtu de haillons de pourpre, Jésus est présenté à la foule des Juifs : Ecce homo ! Voici l’homme. Et à nouveau les grands prêtres et les gardes crient : Crucifie-Le ! Crucifie-Le ! (Jn 19, 5-6).
Toi et moi, ne L’aurions-nous pas de nouveau couronné d’épines, frappé et couvert de crachats ?
Jamais plus, Jésus, jamais plus... Et une résolution ferme et concrète met fin à ces dix « Je Vous salue Marie ».
Quatrième Mystère Douloureux : LE PORTEMENT DE LA CROIX
Portant Lui-même sa Croix, Il marche vers le Calvaire, le lieu-dit Golgotha en hébreu (Jn 19, 17). Et ils requièrent un certain Simon de Cyrène, qui revient d’une ferme, et le chargent de la Croix pour qu’il la porte derrière Jésus (Lc 23, 26).
La prophétie d’Isaïe (53, 12) s’est accomplie : « Cum sceleratis reputatus est », Il a été mis au rang des malfaiteurs : car on conduit encore deux autres condamnés, des voleurs, pour qu’ils soient exécutés avec Lui (Lc 23, 32).
Si quelqu’un veut me suivre... Mon petit ami : nous sommes tristes, lorsque nous vivons la Passion de notre Seigneur Jésus. Vois comme Il embrasse avec amour la Croix. Apprends de Lui. Jésus porte la Croix pour toi : toi, porte-La pour Jésus.
Mais ne porte pas la Croix en La traînant... Porte-La d’aplomb, car ta Croix, si tu La portes ainsi, ne sera plus une Croix quelconque : ce sera... la Sainte Croix. Ne te résigne pas à la Croix. Il y a peu de générosité dans le mot résignation. Aime la Croix. Lorsque tu L’aimeras vraiment, ta Croix sera... une Croix, sans Croix.
Et, comme Lui, tu trouveras sûrement Marie sur le chemin.
Cinquième Mystère Douloureux : LA MORT DU CHRIST SUR LA CROIX
Pour Jésus de Nazareth, Roi des Juifs, on a préparé le trône de triomphe. Ni toi ni moi ne Le voyons se tordre de douleur lorsqu’on Le cloue : souffrant tout ce que l’on peut souffrir, Il étend les bras dans un geste de Prêtre Éternel.
Les soldats prennent les saints vêtements et en font quatre parts. Pour ne pas déchirer la tunique, ils tirent au sort qui l’aura. Ainsi, une fois de plus, les mots de l’Écriture s’accomplissent : Ils se sont partagé mes habits, ils ont tiré au sort mon vêtement (Jn 19, 23-24).
Maintenant Il est là-Haut... Et, tout près de son Fils, au pied de la Croix, Sainte Marie... et Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine. Et Jean, le disciple qu’Il aimait. « Ecce mater tua ! » Voici ta Mère ! Il nous donne sa Mère pour Mère.
Auparavant ils Lui avaient donné à boire un mélange de vin et de fiel, mais lorsqu’Il en eut goûté, Il n’en prit pas (Mt 27, 34). Maintenant Il a soif... soif d’amour, soif d’âmes. « Consummatum est », Tout est consommé (Jn 19, 30).
Regarde, petit sot : tout cela..., Il a souffert tout ceci pour toi... et pour moi. Tu ne pleures pas ?
Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975)
Voir également à propos de Saint Josémaria Escriva de Balaguer :
- La Prière de Saint Josémaria Escriva « Viens Esprit-Saint ! »
- La « Prière pour les Enfants » de Saint Josémaria Escriva
- L’Homélie de Saint Josémaria Escriva pour aller vers la Sainteté « La Volonté de Dieu, c'est que nous soyons des Saints »
- La « Prière d’intercession » à Saint Josémaria Escriva
- La « Vie et l’œuvre de Saint Josémaria Escriva de Balaguer » selon l’extrait du bref apostolique de Béatification du Vénérable Serviteur de Dieu Josémaria Escrivá du Vatican.
- « Saint Joseph » selon Saint Josémaria Escriva
- La « Nativité de Marie » selon Saint Josémaria Escriva
- Un Conseil de Saint Josémaria Escriva « Bien prier le Rosaire ! »
- La Prière de Saint Josémaria Escrivá « Jésus, que mon pauvre cœur se remplisse de l'océan de ton Amour ! »
- La Prière de Saint Josémaria Escrivá de Balaguer de l'Opus Dei « Ô mon Jésus, nous travaillons pour Toi »
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- Le « Chemin de Croix » avec des Textes de Saint Josémaria Escriva de Balaguer
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