Saint Louis de Gonzague (1568-1591), auteur de cette belle Prière « Ô ma souveraine, Sainte Vierge Marie », « O Domina mea, Sancta Maria » en latin, est un étudiant Jésuite, mort à 23 ans de la peste en portant un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital à Rome en 1591.
La Prière de Saint Louis de Gonzague « Ô ma souveraine, Sainte Vierge Marie » :
Ô ma souveraine, Sainte Vierge Marie.
Je me place sous votre céleste protection, et votre personnelle défense, me confiant en votre maternelle miséricorde.
Je vous recommande mon corps et mon âme, aujourd'hui, tous les jours de ma vie et à l'heure de ma mort.
Je vous confie mon avenir éternel, toutes mes joies, angoisses et misères d'ici-bas, ma vie et la fin de ma vie.
Que par votre très sainte intercession et par vos mérites, toutes les intentions et mes actions soient conformes à votre volonté et à celle de votre Fils.
Amen.
La Prière de Saint Louis de Gonzague « O Domina mea, Sancta Maria » en latin :
« O Domina mea, Sancta Maria, Mater Dei ac mea, me in tuam benedictam fidem ac singularem custodiam et in sinu misericordiae tuae, hodie et quotidie et in hora exitus mei animam meam et corpus meum tibi commendo ; omnem spem et consolationem meam, omnes angustias et miserias meas ; vitam et finem vitae meae tibi committo, ut per tuam sanctissimam intercessionem et per tua merita, omnia dirigantur et disponantur opera secundum tuam tuique Filii voluntatem. Amen. »
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Saint Louis de Gonzague mourut à 23 ans pour avoir pris un pestiféré sur ses épaules. C’était le couronnement d'une vie qui, du château de Castiglione au noviciat des jésuites de Rome, s’était déroulée toute droite. Mais cette rectitude avait été acquise au prix d'un effort héroïque de maîtrise de soi par fidélité au plus haut amour.
Un peu plus sur la VIE de Saint Louis de Gonzague :
Luigi Gonzaga (Louis de Gonzague en italien), premier des sept enfants de Ferrante Gonzaga, marquis de Castiglione delle Stiviere et Marta Tana de Sàntena, naît le 9 mars 1568, au château de Castiglione, près de Mantoue (Lombardie, Italie) ; il reçoit le baptême le 20 avril. Avant sa naissance, sa mère, en danger de mort, avait fait voeu de consacrer son enfant à Notre-Dame de Lorette, si elle obtenait une heureuse délivrance. Encore au berceau, s'il se présentait un pauvre, Louis pleurait jusqu'à ce qu'on lui eût fait l'aumône ; son visage respirait un tel air de vertu, que ceux qui le portaient dans leurs bras croyaient tenir un Ange. À l'âge de cinq ans, il avait retenu et répété quelques paroles grossières qu'il avait entendues sortir de la bouche des soldats de son père, sans les comprendre ; il en fut repris et en montra tant d'horreur, qu'il pleura cette faute, la plus grande de sa vie, et qu'il en fit pénitence jusqu'à la mort. Le père de Louis, qui songeait à la fortune de son fils, l'envoya successivement chez plusieurs princes, en qualité de page ; mais Dieu, qui avait d'autres vues, voulait ainsi montrer ce jeune Saint aux cours d'Europe, pour leur faire voir que la piété est de toutes les conditions, et l'innocence de tous les âges. Dans ces milieux mondains où il vivait comme n'y vivant pas, ses progrès dans la sainteté furent surprenants. À huit ou neuf ans, il fit le voeu de virginité perpétuelle ; sa délicatesse était si angélique, que jamais il ne regarda une femme en face, pas même sa mère ; jamais il ne permit à son valet de chambre de l'aider à s'habiller, et sa pudeur était si grande, qu'il n'osa même pas lui laisser voir le bout de ses pieds nus. Vers l'âge de onze ans, il fit sa Première Communion des mains de saint Charles Borromée. À seize ans, il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Peu de vocations ont été aussi éprouvées que la sienne : son père fut pour lui, pendant quelques temps, d'une dureté sans pareille ; mais il dut enfin céder devant la volonté de Dieu, et Louis entra au noviciat des Jésuites, à Rome. Il y parut dès les premiers jours comme un modèle digne d'être proposé aux plus parfaits ; on vit en lui un prodige de mortification, un ange de pureté, une merveille d'amour de Dieu. La seule vue de Louis dissipait chez les autres les plus violentes tentations de la chair. Jamais il n'avait ressenti la concupiscence charnelle, et malgré cela il était cruel pour son propre corps à l'égal des Saints les plus austères. Obligé par ses supérieurs, pour cause de santé, à ne pas se laisser absorber dans la pensée de Dieu, il devait s'écrier souvent, emporté par l'amour au-delà de l'obéissance : « Éloignez-vous de moi, Seigneur ! » Louis reçut du Ciel l'annonce de sa mort et fut bientôt victime de sa charité pendant la peste de Rome, le 21 juin 1591. Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de gloire. Ce fut le signal d'une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges. Luigi Gonzaga a été béatifié le 19 octobre 1605 (14 ans après sa mort), par le pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621), canonisé le 31 décembre 1726 et proclamé, en 1729, Patron de la jeunesse, spécialement des étudiants, par le pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730).