Site-Catholique.fr
home Actualités Messes Sermons Prières Chapelets Chemins de Croix Sacrements Livres Humour
×

Prière de l’Abbé Henri Perreyve

Prières > à la Sainte Vierge

Voici une Prière à la Consolatrice des affligés « Ô Marie, qu'il est bon de Vous rencontrer à l'heure de la détresse » de Monsieur l’Abbé Henri Perreyve (1831-1865), d’abord Membre de la Société de Saint Vincent de Paul fondée par Frédéric Ozanam dont il a écrit une courte biographie, puis Vicaire à l'église Saint-Thomas d'Aquin à Paris, Aumônier du lycée Saint-Louis, Professeur d'histoire ecclésiastique à la Sorbonne, et enfin Chanoine honoraire de la Cathédrale d'Orléans.



La Prière de l’Abbé Henri Perreyve « Ô Marie, qu'il est bon de Vous rencontrer à l'heure de la détresse » :

« Ô Marie, Vous êtes le premier, le plus pur et le meilleur de ces êtres doux et chers, qu'il est bon de rencontrer à l'heure de la détresse. Votre cœur est riche sans mesure des deux forces qui rendent une âme compatissante : l'amour et la pureté ; et ce cœur incomparable est partout. Il n'y a terre si étrangère, exil si lointain, où l'on ne puisse Vous rencontrer comme Jésus au détour de la voie douloureuse. Vous êtes la dernière Vision du jeune soldat qui meurt en regrettant sa Mère ; Vous êtes la dernière Vision du missionnaire égaré et qui, tombant de fatigue et de faim loin des hommes, sent une étreinte maternelle envelopper sa tête mourante, et expire sur Votre sein. Ô Marie, nous aussi nous avons à souffrir en ce monde, et nul ne sait quelle sera la mesure de nos maux. Peut-être un jour serons-nous seul, loin des nôtres, livré au secours banal de l'indifférence et aux consolations qu'il faut payer. Venez alors, ô Marie, ô ma Mère ! Venez au-devant de nos plaintes ; mettez sur nos lèvres ce Nom tant de foi invoqué depuis nos premiers jours, ce Nom qui calme, qui apaise, qui purifie tout ce qu'il entend. Ô Marie, qui avez été trouvée digne de consoler et de fortifier l'Homme-Dieu sur le chemin du Calvaire, voyez la faiblesse des hommes ; voyez notre faiblesse, et jetez sur nous ce regard de Mère qui allège le poids de toute Croix. Ainsi soit-il. »

Abbé Henri Perreyve (1831-1865)

Abbe-Henri-Perreyve.jpg

Voir également de l’Abbé Henri Perreyve :
La Prière de l’Abbé Henri Perreyve « Ô Marie, qu'il est bon de Vous rencontrer à l'heure de la détresse »
La Prière de l’Abbé Henri Perreyve « Je Vous adore, Seigneur Jésus, succombant sous le bois de la Croix »
La Prière de l’Abbé Henri Perreyve « Consacrer sa vie à Dieu, ce n'est pas toujours se séparer du monde »
La Prière de l’Abbé Henri Perreyve « Vierge sainte, ayez pitié de ceux qui s’aimaient et qui ont été séparés »
La Prière Testamentaire de l’Abbé Henri Perreyve « Je meurs dans la foi de l'Église catholique, au service de laquelle, dès l'âge de douze ans, j'ai eu le bonheur de consacrer ma vie »
La Prière de l’Abbé Perreyve sur l'Humilité « Ô Jésus, donnez-moi d'être humble dans la constatation de ma misère et relevez-moi »
La Prière de l’Abbé Perreyve pour le Samedi Saint « Ô Maître, dites-moi ce que je dois apprendre dans ce dernier Acte de votre Passion »
La Prière dans l'épreuve de M. l’Abbé Perreyve « Ô Jésus chargé de la Croix, donnez-moi l’Amour qui transforme toutes choses »
La Prière du malade à son réveil de l’Abbé H. Perreyve « Ô mon Dieu, j'ai peur du jour qui commence »
La Prière du malade pour la nuit de l’Abbé Perreyve « Si vous pleurez, que ce soit avec Jésus, car Il a pleuré »