Voici la célèbre, belle et puissante « Prière à Marie qui défait les nœuds » composée par le Père Juan-Ramon Celeiro, Prêtre argentin Curé dans la banlieue de Buenos Aires, pour déposer aux pieds de la Très Sainte Vierge Marie une intention particulière que nous portons dans notre cœur : une blessure, une difficulté, un manque, une attente qui nous empêche de trouver la Paix. Voir aussi les Neuf Méditations pour la « Neuvaine à Marie qui défait les nœuds »

La « Prière à Marie qui défait les nœuds » du Père Juan-Ramon Celeiro

« Sainte Marie, Vierge comblée de la Présence de Dieu, pendant toute Votre vie Vous avez accepté avec une totale Humilité la Volonté du Père, et le malin n’a jamais été capable de Vous prendre dans ses pièges. Vous ne cessez d’intercéder pour nous auprès de votre Fils pour résoudre nos difficultés. Avec beaucoup de Douceur et une grande Patience, Vous me montrez comment démêler le paquet de nœuds qui étouffent ma vie. Ô Vous, ma Mère pour toujours, en éliminant tout désordre, Vous mettez en Lumière les Liens qui m’unissent au Seigneur. Sainte Marie, Mère de Dieu et ma Mère, avec un Cœur maternel Vous défaites les nœuds qui entravent ma vie : je Vous demande de recevoir entre Vos mains ce nœud que je Vous présente : (le nommer).............................. Je Vous demande de me libérer des pièges et des chaînes dans lesquelles me retient mon ennemi, Satan. Par votre Grâce, par votre Intercession, par votre Exemple, délivrez-moi de tout mal, ô Marie, et défaites ce nœud qui m’empêche de m’unir à Dieu. Ainsi, libéré de toute confusion et erreur, je Le louerai en toutes choses, je Le garderai dans mon cœur et pourrai Le servir, toujours, en la personne de mes frères. Ainsi soit-il. Marie, Vous qui défaites les nœuds, priez pour nous ! »


Père Juan-Ramon Celeiro - Prière à Marie qui défait les nœuds


Marie qui défait les nœuds est le nom donné à une Dévotion Mariale liée à un tableau baroque du XVIIIe siècle en photo ci-dessus. L'original de ce tableau figure dans l'église Saint-Pierre de Perlach à Augsbourg en Bavière en Allemagne et a été commandé en 1700 par Hieronymus Ambrosius Langenmantel (1641-1718), Prêtre de St Peter am Perlach à Augsbourg. Cette commande pourrait être reliée à un événement dans sa famille. Son grand-père Wolfgang Langenmantel était sur le point de se séparer de sa femme Sophia Rentz et aurait demandé l'aide du Père Jakob Rem, Jésuite à Ingolstadt. Le Père Rem aurait prié la Vierge Marie selon ces mots : « Par cet acte religieux, je lève les liens du Mariage, pour délier et lisser tous les nœuds ». Immédiatement la paix aurait été restaurée entre le mari et sa femme, et la séparation n'a pas eu lieu. En mémoire de cet événement, le Saint Prêtre Ambroise Langenmantel aurait commandé cette peinture de Marie qui défait les nœuds.
Ce n’est que dans les années 80 que le Pape François a été frappé par cette image lorsqu'il étudiait en Allemagne et en a favorisé la vénération en Argentine d'abord avec le Père Juan-Ramon Celeiro, puis dans le monde entier.
Ce tableau exécuté par Johann Georg Melchior Schmittner montre la Très Sainte Vierge Marie debout sur un croissant de lune et couronnée d'étoiles, l'Immaculée Conception ; le Saint-Esprit représenté sous la forme d'une colombe La couvre de sa Lumière et des anges L'entourent. À ses pieds le serpent de la Genèse (3-15) figure le Mal « Oh ! Comme les démons tremblent en entendant seulement prononcer le Nom de Marie » (Saint Bernard). Un ange tend à Marie un ruban emmêlé, qu'Elle dénoue et fait passer, rendu lisse par Ses mains, à un autre ange. Vers l’année 202, Saint Irénée de Lyon écrivait : « Par sa désobéissance, Eve a créé le nœud qui a étranglé le genre humain. Par Son obéissance, Marie l’a dénoué. Ce que la vierge Eve a noué par son incrédulité, la Vierge Marie l’a dénoué par sa Foi » (Adv. Haer. III, 22-4). Ce tableau représente Notre Mère, dénouant les nœuds de l’incrédulité et de la désobéissance. Plus bas, dans la pénombre, un homme et son chien sont accompagnés d'un ange. Ces silhouettes représentent vraisemblablement l’Archange Raphaël guidant Tobie (reconnaissable au poisson qu’il porte dans la main) vers une église dans laquelle l’attend Sara, sa promise dont tous les fiancés décédaient avant le Mariage. La malédiction rompue, elle a pu épouser Tobie. Ce tableau ayant été réalisé pour un couple en difficulté, le ruban dénoué par la Très Sainte Vierge Marie ressemble au ruban utilisé du temps de Schmidtner pour symboliser l'Alliance lors de la Cérémonie du Mariage.


Voir les Neuf Méditations pour la « Neuvaine à Marie qui défait les nœuds » à méditer entre les trois premières Dizaines et les deux dernières Dizaines du Chapelet et avant la « Prière à Marie qui défait les nœuds ».