Voici une Hymne à Saint Herménégilde « Herménégilde, gloire des martyrs, écoute avec bonté nos prières » du Pape Urbain VIII (1568-1644) né Maffeo Barberini, 235ème Pape pendant 21 ans de 1623 à 1644 qui fut également un poète en vers latins d’Hymnes et d’Odes sur les Fêtes de Notre-Seigneur, de la Sainte Vierge et de plusieurs Saints dont Saint Herménégilde.
À Tarragone en Espagne, l'an 586, Saint Herménégilde, martyr. Fils du roi arien des Visigoths Léovigild, il fut converti à la Foi Catholique par l'évêque Saint Léandre, et ne se laissa fléchir ni par les faveurs ni par les menaces de son père, qui, irrité, le priva du règne et le fit enfermer dans une étroite prison. Au moment des Fêtes Pascales, ayant refusé de recevoir la Communion des mains d'un évêque arien, il fut frappé à mort d'un coup de hache, sur l'ordre de son père.
L’Hymne du Pape Urbain VIII à Saint Herménégilde « Herménégilde, gloire des martyrs, écoute avec bonté nos prières » :
« Héritier du trône de la vaillante Ibérie, Herménégilde, tu es en même temps la gloire des martyrs, dont l'amour pour le Christ a recruté les bataillons célestes. Quelle patience est la tienne ! Quelle fidélité dans le service promis à Dieu ! Rien ne l'emporte sur Lui à tes yeux, et ta sagesse sait écarter les périlleux attraits qui pourraient entraîner ta faiblesse. Ta vertu surmonte les passions qui préparent le règne du mal dans les âmes ; dans le sentier de la vérité, tu marches d'un pas assuré. Les caresses d'un père ne t'ont pas fléchi ; rien n'a pu amollir ton courage, ni les douceurs d'une vie opulente, ni l'éclat des pierreries, ni l'ambition du trône. Le tranchant du glaive, la fureur du bourreau, n'ont rien qui t'effraient ; à tes yeux les Joies célestes sont préférables au bonheur périssable d'ici-bas. Maintenant, du haut du Ciel, sois-nous propice ; et tandis que nous célébrons la palme, prix glorieux de ton trépas, écoute avec bonté nos prières. Louange soit à jamais au Père souverain ! Fidèles, offrez vos humbles vœux à son Fils éternel et célébrez le divin Esprit dans des cantiques sans fin ».
Ainsi soit-il.
Pape Urbain VIII (1568-1644) - L'Année Liturgique : « Le Temps Pascal », tome II, du R. P. Dom Prosper Guéranger, pages 381-382, chez Fleuriot, 1862
Voir également du Pape Urbain VIII :
La Prière d’Urbain VIII « Ô Mère de Dieu, qui par Ta souveraine Puissance, guéris toute maladie »
La Prière du Pape Urbain VIII à Marie « Essuie Tes pleurs, ô Vierge, le Ciel n'est pas toujours obscurci »
La Prière du Pape Urbain VIII « Ô ma Reine, je Te conjure d'enlever de mon cœur toute affection terrestre »
La Prière du Pape Urbain VIII sur l’Annonciation « Ô Vierge Royale, Tu te confesses l'humble servante du Seigneur »
La Prière du Pape Urbain VIII « Ô Marie, il n'est rien le faible son de ma lyre pour célébrer Ta louange »
La Prière à La Très Sainte Vierge Marie du Pape Urbain VIII « Ô Marie, choisie dès l'éternité et conçue sans tâche originelle »
L’Hymne du Pape Urbain VIII à Saint Herménégilde « Herménégilde, gloire des martyrs, écoute avec bonté nos prières »