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Prière à Saint Nicolas de Myre le 6 décembre

Prières > aux Saints et Saintes

Voici la Collecte « Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables Miracles, le Bienheureux Pontife Nicolas » de la Sainte Messe du 6 décembre pour la Fête de Saint Nicolas de Myre (270-345), Évêque de Myre dans l’actuelle Turquie renommé pour sa Charité et sa Foi combative, précédée des « Leçons des Matines » sur sa Vie



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Les « Leçons des Matines » du 6 décembre sur Saint Nicolas de Myre  :

Quatrième Leçon : Nicolas naquit d’une famille illustre, à Patara, ville de Lycie. Ses parents avaient obtenu de Dieu cet enfant par leurs prières. Dès le berceau il fit présager l’éminente Sainteté qu’il devait faire paraître dans la suite. On le vit, en effet, les mercredis et vendredis ne prendre le lait de sa nourrice qu’une seule fois, et sur le soir, bien qu’il le fît fréquemment les autres jours. Il conserva toute sa vie l’habitude de jeûner la quatrième et la sixième férie. Orphelin dès l’adolescence, il distribua ses biens aux pauvres. On raconte de lui ce bel exemple de charité chrétienne : un indigent, ne parvenant point à marier ses trois filles, pensait à les abandonner au vice ; Nicolas l’ayant su jeta, la nuit, par une fenêtre, dans la maison de cet homme, autant d’argent qu’il en fallait pour doter une de ces jeunes filles. Ayant réitéré une seconde et une troisième fois cet acte de générosité, toutes trouvèrent d’honorables partis.

Cinquième Leçon : Le Saint s’étant entièrement consacré à Dieu, partit pour la Palestine, afin de visiter et de vénérer les Lieux Saints. Durant son voyage, il prédit aux matelots, par un ciel serein et une mer tranquille, l’approche d’une horrible tempête. Elle s’éleva bientôt, et tous les passagers coururent un grand danger : mais il l’apaisa miraculeusement par ses prières. De retour dans sa patrie, il donna à tous les exemples d’une grande Sainteté ; et, par un avertissement de Dieu, il se rendit à Myre, métropole de la Lycie. Cette ville venait de perdre son Évêque, et tous les Évêques de la province étaient rassemblés afin de pourvoir à l’élection d’un successeur. Pendant leur délibération ils furent divinement avertis de choisir celui qui, le lendemain, entrerait le premier dans l’église, et se nommerait Nicolas. Cet Ordre du Ciel fut exécuté, et Nicolas, trouvé à la porte de l’église, fut créé Évêque de Myre à la grande satisfaction de tous. Durant son épiscopat on vit constamment briller en lui la Chasteté, qu’il avait toujours gardée, la gravité, l’assiduité à la prière et aux veilles, l’abstinence, la libéralité et l’hospitalité, la mansuétude dans les exhortations, la sévérité dans les réprimandes.

Sixième Leçon : Il ne cessa d’assister les veuves et les orphelins de ses aumônes, de ses conseils et de ses services, il s’employa avec tant d’ardeur à soulager les opprimés, que trois tribuns, condamnés sur une calomnie par l’empereur Constantin, encouragés par le bruit des Miracles du Saint, s’étant recommandés à lui dans leurs prières, malgré la distance, Nicolas, encore vivant, apparut à l’empereur avec un air menaçant, et les délivra. Comme il prêchait à Myre la vérité de la Foi Chrétienne, contrairement à l’édit de Dioclétien et de Maximien, il fut arrêté par les satellites impériaux, emmené au loin et jeté en prison. Il y resta jusqu’à l’avènement de l’empereur Constantin, par l’ordre duquel il fut délivré de captivité, revint à Myre, puis se rendit au Concile de Nicée, et, avec les trois cent dix-huit Pères de cette assemblée, y condamna l’hérésie arienne. De Nicée, il retourna dans sa ville épiscopale, où, peu de temps après, il sentit sa mort approcher ; élevant les yeux au Ciel il vit les Anges venir à sa rencontre, et commença le Psaume : « En Vous, Seigneur, j’ai espéré. » Arrivé à ce verset : « En Vos mains, je remets mon âme », il s’en alla dans la Patrie Céleste. Son corps fut transporté à Bari dans la Fouille, où il est honoré par une grande affluence de peuple et avec la plus profonde vénération.

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La Collecte « Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables Miracles, le Bienheureux Pontife Nicolas » :

Deus, qui beátum Nicoláum Pontíficem innúmeris decorásti miráculis : tríbue, quǽsumus ; ut eius méritis et précibus a gehénnæ incéndiis liberémur. Per Dóminum nostrum.

Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables Miracles, le Bienheureux Pontife Nicolas, accordez-nous, s’il Vous plaît, par ses mérites et ses prières d’être préservés des feux de l’Enfer. Par Notre Seigneur…

Ainsi soit-il.

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Voir également sur Saint Nicolas de Myre :
- La « Vie de Saint Nicolas de Myre »
- La Prière de Collecte « Ô Dieu, qui avez rendu illustre par d’innombrables Miracles, le Bienheureux Pontife Nicolas » de la Sainte Messe du 6 décembre pour la Fête de Saint Nicolas de Myre
- L’Hymne à Saint Nicolas « Réjouissons-nous et tressaillons à cette solennelle Fête du Bienheureux Nicolas » d’Adam de Saint-Victor
- La Prière à Saint Nicolas de Myre « Ô Hiérarque digne de toute louange et de tout honneur, grand Thaumaturge et Saint du Christ, Père Nicolas »
- La Prière pour la Fête de Saint Nicolas de Myre le 6 décembre « Bienheureux Saint Nicolas, daignez jeter un regard favorable sur des enfants qui réclament votre Protection » du Révérend Père Jean Couturier
- La Prière à Saint Nicolas, Évêque de Myre « Ô Saint Nicolas de Myre, faites-moi éviter les pièges que le monde tend à l'Innocence » du R. P. Fyot de Vaugimois


A ne pas confondre avec « Saint Nicolas de Flüe » (1417-1487), Saint Patron de la Suisse, Époux, Père de 10 enfants et Ermite à 50 ans.

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