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Prière de M. l’Abbé Jean-Baptiste Pagani

Prières > à Jésus-Christ

Voici la Prière « Cachez-moi, Seigneur, dans Vos propres Plaies qui sont mon refuge » de Monsieur l’Abbé Giovanni Battista Pagani (1806-1860), Directeur spirituel du Séminaire épiscopal de Novara dans le Piémont qui séjourna seize ans en Angleterre comme Supérieur de 36 Communautés puis comme Provincial avant d’être élu en 1855 : Supérieur Général de l'Ordre de la Charité.



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La Prière de M. l’Abbé Jean-Baptiste Pagani « Cachez-moi, Seigneur, dans Vos propres Plaies qui sont mon refuge » :

« Majesté incompréhensible de mon Dieu, devant Laquelle tremblent de respect les plus purs Séraphins, je m'humilie devant Vous ; je Vous adore présent à mes yeux sous les Espèces sacramentelles ; je Vous fais de mon cœur un trône, sur lequel Vous puissiez régner en souverain absolu jusqu'à ma mort. Je Vous adore de tout mon esprit, ô mon Jésus, et Vous reconnais seul digne de toutes les adorations, parce que seul Vous êtes le Saint, le seul Seigneur, et le Très-Haut en toutes choses ; j'adore Votre âme très sainte, que Vous confiâtes au Père Éternel sur la Croix, et qui est maintenant unie à la mienne : « Anima Christi, sanctifica me ». Chef adorable du Christ où sont tous les trésors de la sagesse, qui fûtes frappé du roseau et couronné d'épines, purifiez maintenant les pensées de mon esprit, afin qu'elles soient toujours dirigées vers Vous. Yeux très saints de mon Jésus, qui d'un seul regard avez converti les cœurs les plus endurcis, mettez un frein à ma curiosité qui m'expose à tant de périls, et regardez en pitié les misères de mon âme pour la guérir de ses infirmités, afin que dans l'avenir elle méprise les pompes de la terre. En contemplant le Ciel, j'aspire à sa possession ; en Vous regardant, je suis porté à imiter Vos exemples. Oreilles divines de mon Jésus, toujours ouvertes pour écouter les supplications des malheureux, écoutez la prière du plus indigne des pécheurs. Ne permettez pas que j'écoute dans l'avenir les discours de séduction, de médisance, de vanité, et faites que mon ouïe ne s'ouvre seulement que pour écouter Vos louanges, afin de les publier ; mes défauts, afin de les corriger ; et Vos conseils, afin de Les suivre. Divine langue de Jésus, qui ordonnâtes aux vents de se taire, aux infirmes de guérir, aux morts de ressusciter, et fûtes aussitôt obéi, commandez à mes passions de ne plus se révolter contre mon esprit ; dites à ma chair de diminuer ses aiguillons ; au monde, de ne pas me captiver par ses pompes ; au démon, de ne plus m'agiter par ses tentations. Pieds divins de Jésus-Christ, qui Vous êtes tant fatigués à chercher les pécheurs, réglez maintenant tous mes pas, afin qu'ils ne dévient jamais de la voie de Vos commandements. Très saintes Mains de mon Jésus, qui fûtes liées de chaînes par amour pour moi, et transpercées de clous, étreignez-moi à Votre sein, afin que je ne m'éloigne plus de Vous. Corps très saint de mon Jésus, flagellé par amour pour moi, crucifié, mis à mort et enseveli, et maintenant assis glorieux à la droite du divin Père, sanctifiez, je Vous prie, tous mes sentiments, afin qu'ils deviennent dans l'avenir des moyens pour Votre gloire : « Corpus Christi, salva me ». Sang précieux de mon Jésus, enivrez-moi de votre Amour, de manière que je sois prêt à donner ma vie plutôt que de Vous offenser, même véniellement : « Sanguis Christi, inebria me ». Eau sainte sortie du flanc de Jésus, lavez, je Vous prie, mon âme des plus petites imperfections, afin que j'acquière de nouveau l'innocence, que j'ai si souvent perdue par mes péchés : « Aqua lateris Christi, munda me ». Ô bon Jésus, qui êtes descendu du Ciel pour me visiter en personne dans la Très Sainte Eucharistie, exaucez bienveillant mes prières : « O bone Jesu, exaudi me ». Cachez moi, Seigneur, dans Vos propres Plaies qui sont mon refuge, afin que, vivant abrité par Elles, je ne me sépare plus de Vous de toute l'éternité ; que je sois préservé des attaques du démon, et que, étant appelé par Vous au moment de la mort, je sois uni avec Vous, et que je puisse enfin passer sans obstacle de cette terre de misère au règne des éternelles délices, et Vous louer, Vous posséder, avec les Anges et les Saints, dans tous les siècles des siècles ».

Ainsi soit-il.


R. P. Giovanni Battista Pagani (1806-1860) – « L'âme dévote à la Très Sainte Eucharistie », p. 72-74, chez Delsol (1843)


Voir également de M. l’Abbé Giovanni Battista Pagani :
- La Prière avant la Sainte Communion de l’Abbé Pagani « Venez, ô bon Jésus, dans mon âme qui Vous désire »
- La Prière à l’heure de la mort de l’Abbé J-B Pagani « Que je sois consolé, ô bon Jésus, par une de Vos pieuses Visites dans l'instant de mon agonie mortelle »
- La Prière avant de recevoir la Sainte Communion « Ô bon Jésus, dites au moins une Parole qui me rende digne d'une telle Faveur » de M. l’Abbé Jean-Baptiste Pagani
- La Prière sur la Communion Spirituelle « Ô mon Jésus, venez dans ce pauvre cœur qui Vous désire » de M. l’Abbé Jean-Baptiste Pagani
- La Prière de M. l’Abbé Jean-Baptiste Pagani « Cachez-moi, Seigneur, dans Vos propres Plaies qui sont mon Refuge »
- La Prière du Matin de M. l’Abbé Jean-Baptiste Pagani « Ô Amant Divin, Vous avez daigné, ce matin, visiter la pauvre demeure de mon âme »
- La Prière après la Sainte Communion « Ô mon Jésus, accordez-moi la Grâce de vaincre mes passions et de me conserver fidèle à Vos désirs » de M. l’Abbé Giovanni Battista Pagani
- La Prière pour demander à la Très Sainte Vierge Marie de pouvoir imiter ses Vertus d’Humilité, de Pureté et de Chasteté « Ô Marie, Mère du Christ, venez à mon secours » de M. l’Abbé Giovanni Battista Pagani
- La Prière avant la Très Sainte Eucharistie « Venez, mon cher Jésus, vers mon âme qui Vous désire ardemment » de l’Abbé Giovanni Battista Pagani
- La Prière d’action de Grâce sur le Bonheur de Communier « Ô Feu Divin, faites-moi éprouver les effets de Votre venue en moi » de l’Abbé Pagani
- La Prière après la Très Sainte Eucharistie « Ô bon Jésus, bénissez ce cœur où Vous habitez maintenant » de l’Abbé Giovanni Battista Pagani