Site-Catholique.fr
home Actualités Messes Sermons Prières Chapelets Chemins de Croix Sacrements Livres Humour
×

Prière du Bienheureux François Palau y Quer

Prières > pour l'Église Catholique

Voici une Prière sur l’Église Catholique : la Fille de Dieu qui tient dans Sa main gauche un sceptre d’or et dans la droite une Croix et dont la Tête est le Fils de Dieu « Ô mon Épouse, que Tu es belle, que Tu es aimable » du Bienheureux François Palau y Quer (1811-1872) de l'Ordre des Carmes déchaux (ocd) au nom religieux de Père François de Jésus-Marie-Joseph, directeur spirituel du Séminaire de Barcelone et fondateur à Minorque des Instituts des Sœurs et des Frères du Carmel.



La Prière du Père François de Jésus-Marie-Joseph à l’Église Catholique « Ô mon Épouse, que Tu es belle, que Tu es aimable » :

« Que Tu es belle, que Tu es aimable, ô mon Épouse ! Et Tu es mon Aimée, Tu es l’objet qui dérobe mon cœur. Que Tu es digne d’amour ! Heureux celui qui arrive à Te connaître ! Heureux, ô Église sainte, celui qui arrive à s’unir à Toi dans la foi, l’espérance et l’amour ! Dans la foi, heureux celui qui croit en Toi, parce qu’il Te voit et Te connaît. Dans l’espérance, heureux celui qui, sur la terre, n’a d’autres espérances qu’en Toi ; heureux celui qui espère Te voir sans voile et Te posséder ; heureux celui qui ne met ni ne veut d’autres espérances qu’en toi ; heureux celui qui n’espère qu’en Toi, parce qu’il possède la Beauté infiniment aimable ; heureux celui qui Te voit, Te connaît, T’espère, parce qu’il T’aime ; heureux, et mille fois heureux celui qui n’aime que Toi, parce qu’il sera payé de retour et qu’en cet amour, il a les délices de la gloire, puisque, dans le Ciel, il n’y a d’autre gloire que de Te voir, Te posséder et jouir de cette possession ».

Ainsi soit-il.


Bienheureux François Palau y Quer (1811-1872) - le 24 octobre 1866

Francois-Palau-y-Quer.jpg

« Je continuai à prier, et j’attendais la lumière de la lune pour sortir du bois. Et du milieu des ténèbres, je vis une silhouette qui s’approchait de moi, et était aussi noire que les ténèbres ; et il émanait de la silhouette une lumière si faible qu’elle ne servait qu’à la distinguer. Et comme la lumière augmentait, je distinguai sa figure, et cette figure représentait la fille de Dieu, l’Église Sainte ; et parce que la lumière n’était pas très forte, je pus fixer mon regard sur la figure. Elle était vêtue de noir ; et le vêtement était de telle nature que la couleur, bien que noire comme le jais, répandait un éclat comme la soie la plus pure. Son visage n’était pas noir, mais blanc, et la carnation était aussi empourprée et aussi pure qu’une chose transparente dans la lumière. Elle tenait dans sa main gauche un sceptre d’or, et dans la droite une croix. Je me tins attentif à la contemplation de cette figure, et comme la figure se transformait en une lumière brillante comme celle du soleil, il ne me fut plus possible de la contempler ; et alors que mon esprit s’élevait au ciel, je vis, dans la mesure où cela est permis à l’œil mortel, mon Aimée. Sa tête est le Fils de Dieu, et en elle se trouve en plénitude la sagesse éternelle ; et sa beauté est extraordinaire, autant qu’il est possible à l’entendement créé de la concevoir. Les prédestinés à former un corps avec cette tête sont les neufs chœurs des anges avec les saints du ciel et les justes de la terre et d’en-dessous de la terre » (Bienheureux François de Jésus-Marie-Joseph)