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Prière du Père Albert Peyriguère

Prières > pour les Conversions

Voici une Prière pour la conversion des musulmans « Ô mon Christ, ne Vous désintéressez pas des musulmans » écrite en 1958 à Toumliline par le Père Albert Peyriguère (1883-1959), Religieux Catholique Français Ermite au Maroc surnommé par les Berbères « le marabout d'El-Khab » qui consacra toute sa vie à l'idéal du Père de Foucauld.



La Prière du Père Peyriguère « Ô mon Christ, ne Vous désintéressez pas des musulmans » :

« Ô mon Christ, par le mystère de l’Incarnation, c’est tous les hommes que Vous avez pris en Vous ! Chrétiens ou non-chrétiens, Vous les portiez tous en Vous ! Chrétiens ou non-chrétiens, Vous viviez pour eux, ils vivaient pour ainsi dire en Vous, par anticipation. Chrétiens ou non-chrétiens, Vous les portiez en Vous, sur la Croix ; ils mouraient tous avec Vous sur la Croix ; avec Vous, ils ressuscitaient tous avec Vous en puissance. Dans tous ces musulmans il y a une grandeur christique, un contenu christique… une parenté charnelle avec Vous, ô mon Christ ! Contenu christique, mais aussi dynamique christique. Ceux-là sont Vos frères dans la chair, Vous ne pouvez pas Vous désintéresser d’eux. C’est vrai qu’en dehors de l’appartenance visible à l’Eglise, Vous distribuez vos Grâces… Toute l’humanité est Christique, et en particulier ces musulmans… A la fois parmi les non-chrétiens, ceux qui sont les plus près de Vous … Eh oh ! Qu’est-ce que je vais dire, à m’en écraser le cœur et l’intelligence aussi … à la fois les plus éloignés de Vous ».

Ainsi soit-il.


« Presque tout mon temps libre se passe à soigner. Il a fallu laisser momentanément mes travaux intellectuels de côté. Ça m’a d’abord coûté. Puis un beau jour, j’ai « touché du doigt » que d’avoir fait le moindre bien au plus petit de nos Berbères, c’était plus beau et plus grand que d’écrire des pages de génie sur les sujets les plus élevés et les plus passionnants. Pauvres études, pauvres livres que j’aimais tant : comment trouver le temps de penser un peu à eux ? Cela coûte et cependant c’est bon, car chaque malheureux qui frappe à ma porte, c’est le Christ qui m’appelle et qui frappe à ma porte. Alors, ce n’est plus être dérangé. On ne peut tout de même pas dire que l’on soit dérangé par le Christ. Mon dispensaire est beaucoup plus qu’un dispensaire, c’est un vrai lien d’amitié, un vrai carrefour d’amitié. On ne fait rien auprès des hommes si on ne commence pas par les aimer » (Père Albert Peyriguère )


Père Albert Peyriguère (1883-1959)

Albert-Peyriguere.jpg

Voir également du Père Albert Peyriguère :
La Prière du Père Peyriguère « Que le Christ vous parle Lui-même et qu’Il vous parle seul »
La Prière du Père Peyriguère « Ô mon Christ, ne Vous désintéressez pas des musulmans »