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Prière pour s’acquitter de toutes nos dettes

Prières > sur la Pénitence

Voici la Prière pour travailler à s’acquitter de toutes nos dettes par la Pénitence, la Piété et les Bonnes Œuvres « Seigneur, faites je ne vienne jamais à bout de m'acquitter parfaitement de Vous payer ce que je Vous dois avant ma mort soit pour mes péchés, soit pour vos Grâces » de Dom Robert Morel (1653-1731), Religieux Bénédictin de la Congrégation de Saint Maur à l’Abbaye de La Chaise-Dieu puis à celle de Saint Denis et auteur de cette Prière pour s’acquitter de toutes nos dettes extraite de ses « Entretiens Spirituels en forme de Prières pour servir de préparation à la mort ».



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La Prière pour s’acquitter de toutes nos dettes « Seigneur, faites je ne vienne jamais à bout de m'acquitter parfaitement de Vous payer ce que je Vous dois avant ma mort soit pour mes péchés, soit pour vos Grâces » de Dom Robert Morel :

Je frémis, mon Dieu, à la vue des dettes dont je me trouve chargé par rapport à Vous, et du peu de soin que j'ai pris jusqu’à présent d'y satisfaire. Elles sont immenses, et bien loin d'avoir encore rien fait pour les acquitter, j'en vois augmenter tous les jours le nombre, et par les péchés que je commets, et par les Grâces que Vous me faites. Hélas, Seigneur, combien de fois et en combien de manières ne Vous offensai-je pas chaque jour. Si Job tout fidèle, tout Saint qu'il était, craignait pour toutes les œuvres, sachant quelle en doit être la Sainteté pour être à l'épreuve de Votre examen, quel sujet n'ai-je pas de craindre pour les miennes, moi qui me sens si éloigné et de sa fidélité, et de la Sainteté. Le Juste tombe sept fois le jour et se relève ; mais pour moi je tombe non pas seulement sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois ; c'est-à-dire une infinité de fois ; sans que pour cela je me mette beaucoup en peine de me relever de mes chûtes.

Quand je pourrais dire avec votre Apôtre, que ma conscience ne me fait aucun reproche, je devrais ajouter en même temps avec lui, que je n'en suis pas pour cela justifié, parce que ne me connaissant pas assez pour me juger moi-même, et pour m'en rapporter à mon propre jugement, je ne dois avoir d'égard qu'au Votre, ô mon Dieu, qui sondez le fond de mon cœur, qui en développez les replis, qui en pénétrez les intentions, qui en connaissez parfaitement tous les mouvements, et qui pouvez seul en porter un Jugement juste et équitable. Mais il s'en faut bien que je puisse me rendre un témoignage si avantageux ; ma conscience ne me donne point de repos par les reproches continuels qu'elle me fait ; elle m'accuse sans cesse d'une infinité de violements que je fais et de votre Loi, et de mes promesses, sans que je puisse ni répondre, ni rien opposer à ses accusations. N'ai-je pas lieu de craindre qu'elle ne commence dès maintenant le Jugement que Vous devez faire de moi au Jour de Vos vengeances. Hélas, si je ne puis me défendre présentement contre les reproches, comment me défendrai-je contre les Vôtres dans ce terrible Jour.

Plus je m'examine devant Vous, mon Dieu, plus je trouve mes comptes chargés et mes dettes immenses. Que ne Vous dois-je pas pour tant de pensées inutiles, dangereuses, criminelles, qui ont si souvent occupé mon esprit au préjudice de l'application que je Vous devais, et à mes devoirs. Vous me l'avez donné pour Vous contempler, et pour me conduire. Je ne devrais donc avoir ni de plus doux plaisir que de penser à Vous, que de me remplir de votre Vérité, que d'étudier votre Volonté ; ni de plus continuelle application que de veiller sur moi-même, que d'observer toutes mes voies, que de régler toute ma conduite. Toutes les fois que je pense à quelque chose qui n'a point de rapport à Vous, à mon Salut, ou qui y est contraire, je commets une espèce de larcin dont il faudra Vous rendre compte, et Vous satisfaire ; et y a-t-il de jour, d'heure, de moment, où il ne m'arrive de commettre cette sorte d'injustice ?

Je n'ai pas moins à craindre pour mes paroles que pour mes pensées, puisque je n'ai pas fait un meilleur usage de ma langue que de mon esprit. Vous savez, Seigneur, en combien de manières je Vous ai offensé ; combien de fois j'ai péché contre la Vérité en la déguisant, en l'exagérant, en l'affaiblissant, et en la trahissant, etc. Contre la Charité, par des paroles indiscrètes, railleuses, malignes, médisantes, injurieuses, etc. Contre l'Humilité, par des paroles de vanité, qui ne tendaient qu'à inspirer de l'estime de moi-même, et à rabaisser les autres, etc. Contre la Pureté, par des paroles trop libres qui pouvaient faire de dangereuses impressions, etc. Contre la Piété, en parlant avec peu de respect des choses Saintes et employant les Paroles de votre Écriture à des usages profanes. Enfin j'ai fait de ma langue un monde d'iniquité par le nombre effroyable de péchés dont je l'ai rendue l'instrument. Est-ce là l'usage que je devais faire d'une langue toute consacrée à la Piété et à la Charité ? Vous nous menacez de nous faire rendre compte de toutes les paroles inutiles que nous aurons dites ; quel compte, et quelle satisfaction ne me demanderez-Vous donc pas de toutes celles que je viens de Vous exposer, et dont je me reconnais coupable.

Vous m'avez fait pour Vous, mon Dieu, et par cet endroit aussi bien que par une infinité d'autres, je Vous appartiens, et je ne dois ni vivre ni agir que pour Vous. Tous les moments et toutes les actions de ma vie sont à Vous, et je ne saurais manquer de Vous les rapporter sans entreprendre sur Votre domaine et sans commettre contre Vous une injustice, dont Vous saurez bien Vous faire raison. C'est encore là un nouveau sujet de craindre pour moi, quand je fais réflexion sur ma vie et sur mes actions : car il s'en faut bien que je puisse me flatter d'avoir toujours vécu et toujours agi pour Vous. J'aurais dû pour cela ne faire jamais aucune action qui n'eût eu votre Grâce pour principe, votre Volonté pour règle, votre Gloire pour fin ; et j'ai presque toujours agi par humeur, par caprice, par cupidité, ne me proposant point ordinairement d'autre règle que ma propre volonté, ni d'autre fin que de plaire aux hommes, ou de me contenter moi-même, m'appropriant ainsi ou vendant aux autres ce qui Vous appartient uniquement. Qui agit pour Vous, mon Dieu, a soin de Vous rapporter et de Vous consacrer jusqu’à les actions les plus naturelles, les plus communes, les plus indifférentes, et de leur donner par-là un caractère de Piété et de Religion. Mais j'ai été si éloigné d'en user ainsi, que j'ai même profané les plus Saintes, m'y comportant d'une manière toute humaine, et les faisant par routine, avec négligence, et sans réflexion. Hélas, comment pourrai-je satisfaire pour tant de profanations que j'ai faites de votre Parole, de vos Sacrements, et de vos Mystères ?

Oui, mon Dieu, je reconnais qu'un des principaux chefs sur lesquels je me sens redevable à votre Justice, c'est la manière dont je me suis acquitté à Votre égard des devoirs de Religion. Que ne Vous dois-je pas pour tant de prières, ou omises, ou mal faites ? Toute ma vie aurait dû être une prière continuelle, et parce que Vous m'en avez fait un Commandement, et parce que mes besoins continuels le demandaient ainsi ; cependant j'ai toujours vécu dans un grand éloignement de ce Saint Exercice, lui donnant le moins de temps que j'ai pu ; et passant la plus grande partie de ma vie dans la dissipation. Mais quand j'ai prié, quel soin ai-je pris de rendre mes prières telles qu'elles devaient être pour Vous plaire, et pour obtenir ce que je Vous demandais ? Quelle préparation y ai-je apportée, n'ai-je pas été du nombre de ceux qui Vous tentent, parce qu'ils Vous prient sans s'y être préparés ? Mes prières ont-elles été accompagnées de cette Foi, de cette Pureté, de ce Recueillement, de cette Humilité, de cette Ferveur, de cette Persévérance, qui en doivent être inséparables ? Ai-je eu soin de joindre toujours mes prières à Celles de mon Sauveur, de Vous prier en son Nom, de m'appuyer sur ses Mérites ? Ah ! Que de sujets de gémir pour moi en tout cela. Hélas, faut-il que mes prières mêmes me tournent à pécher ; et que ce qui aurait dû m'aider à payer mes dettes ne serve qu'à les augmenter ?

N'étais-je pas assez chargé de mes propres péchés sans me rendre encore responsable de ceux des autres, et multiplier ainsi mes dettes à l'infini ? Hélas, si je suis déjà insolvable à cause de celles que j'ai contractées par moi-même, comment pourrai-je encore satisfaire pour celles des autres, dont je me trouve justement chargé devant Vous ? Car je dois regarder comme miens les péchés même que je n'ai pas commis ; mais auxquels j'ai donné lieu par mes conseils ou par mes exemples, ou que je n'ai pas empêché de commettre lorsque je le pouvais ; et pourrais-je dire ou concevoir combien mes comptes se trouvent chargés par cet endroit-là ? Malheur au monde à cause des scandales ; mais double malheur à celui, qui n'étant pas du monde, porte le scandale jusques dans votre Maison. Plus l'état qu'il a embrassé, le lieu qu'il occupe, l'habit dont il est revêtu sont Saints, plus les suites des scandales qu'il donne sont terribles. Hélas ! Où en serai-je s'il faut que je satisfasse et pour ceux que ma conscience me reproche, et pour ceux dont je n'ai pas de connaissance, ou dont j'ai perdu le souvenir ?

Dans quel embarras ne me trouvai-je point au sujet de mon peu de fidélité à m'acquitter de mes vœux et de mes engagements. Plus ils ont été libres, plus l'accomplissement en est nécessaire, et le violement criminel. Faire des vœux et ne les point accomplir, c'est dans le langage de votre Écriture mentir à votre Esprit ; se donner et se reprendre ; se dérober soi-même à Vous après s'y être consacré ; être à Vos yeux tout à la fois fourbe, parjure, sacrilège. C'est là, mon Dieu, l'idée que je dois avoir de moi-même après avoir manqué tant de fois à ce que je Vous ai promis. C'est sur cela que je dois juger combien je suis redevable à votre Justice, et combien il m'importe de travailler de toutes mes forces à m'acquitter. Je Vous ai donné ma foi, mon corps, ma liberté, ce que j'avais de bien, et ce que j'en pouvais prétendre ; je me suis consacré moi-même tout entier à Votre service, et je Vous ai promis stabilité, conversion de mœurs, obéissance selon la Règle. Quelle étendue de devoirs tout cela ne renferme-t-il pas, et que n'ai-je point à me reprocher sur mon peu de fidélité à y satisfaire !

Hélas, j'ai violé ma Foi, et repris ce que je Vous avais donné, biens, corps, liberté, en voulant mener une vie commode, douce, indépendante. Je me suis repris moi-même, secouant Votre joug, et ne voulant plus être ni vivre qu'à moi-même. Je me suis livré à la légèreté de mon esprit et à l'inconstance de mon cœur. Bien loin de travailler sans cesse à me convertir, et à devenir chaque jour meilleur et plus parfait, je me suis relâché de plus en plus dans l'acquit de mes devoirs et je deviens tous les jours plus négligent et plus imparfait. Enfin, mon Dieu, au lieu de régler ma vie sur mes obligations, et de conformer mes sentiments, mes actions, toute ma conduite à la Règle que j'ai embrassée, et à la direction de ceux que Vous m'avez donnés pour me conduire, je n'ai guère suivi d'autre règle que ma volonté propre, et le penchant de mes inclinations. Or dans quels dérèglements cela ne m'a-t-il pas précipité ?

Vous ne voulez pas, mon Dieu, que nous soyons sans crainte, non seulement pour les péchés dont notre conscience se sent chargée ; mais pour ceux même que Vous nous avez pardonnés. C'est qu'en nous déchargeant d'un fardeau, Vous nous en imposez un autre ; et qu'en nous remettant ce que nous Vous devions pour nos péchés, nous Vous devenons redevables pour la Grâce que Vous nous faites de nous les remettre. Ce nouveau fardeau est à la vérité plus doux que celui des péchés ; mais à le bien prendre, il n'est ni moins grand ni moins pesant ; et le compte que nous avons à Vous rendre des Grâces que nous avons reçues ne doit pas moins nous occuper, que celui que Vous exigerez de nous pour nos péchés. Faites, Seigneur, que je ne perde jamais de vue ni l'un ni l'autre, et que sentant toujours ce double poids, je craigne également d'être accablé, ou sous la multitude de mes péchés, ou sous celles de vos Miséricordes.

Pourrais-je, mon Dieu, rappeler maintenant devant Vous toutes les Miséricordes dont je Vous suis redevable: Hé comment le pourrais-je puisqu’elles sont infinies ! Et que je puis encore moins les comprendre que mes péchés. Quand Vous ne m'en auriez point fait d'autre que celle de me pardonner mes péchés, que ne Vous devrais-je pas pour un tel bienfait ? Mais combien d'autres Grâces n'avez-Vous pas ajouté à celle-là ? De quels dangers ne m'avez-Vous pas délivré ? De quels maux ne m'avez-Vous pas préservé ? De quels biens ne m'avez-Vous pas comblé ? Hélas, Seigneur, il n'y a point d'endroit par où je ne Vous sois redevable. Je Vous le suis et pour les péchés que j'ai commis, et pour ceux que Vous m'avez pardonné, pour ceux dont Vous m'avez préservé ; et pour le bien que Vous m'avez fait faire ; car quel bien aurais-je pu faire si Vous ne m'en aviez rendu capable par le Secours de votre Grâce ? Et dans quel abîme de maux ne me serais-je pas précipité, si votre miséricordieuse Bonté n'en avait éloigné de moi les occasions, ou si elle ne m'y avait soutenu. C'est à Elle que je suis redevable et de tout le bien que j'ai fait, et de tout le mal que je n'ai fait. Or que ne dois-je pas faire pour tâcher à m'acquitter envers Vous de tout cela ?

Le premier devoir que l'on exige d'un débiteur, c'est qu'il reconnaisse la dette, et c'est aussi le premier dont je veux m'acquitter par rapport à Vous. Hé ! Quel autre parti pourrais-je prendre dans la nécessité où je me trouve de rendre compte, et dans l'impuissance où je suis de Vous payer ? Rien ne m'importe tant que de Vous disposer en ma faveur, et rien n'est plus capable de le faire qu'une humble Confession. C'est par là que le serviteur de l'Évangile obtint la remise de ce qu'il Vous devait ; c'est aussi par là que j'espère de me procurer la même Grâce. Je veux commencer à entrer en paiement de ce que je Vous dois, en confessant humblement que je Vous suis redevable ; et comme j'ai contracté deux sortes de dettes à Votre égard, l'une par mes péchés, l'autre par vos Bienfaits, je Vous dois deux sortes de Confessions, l'une de gémissement, l'autre de louange ; et c'est pour y satisfaire que je veux vivre désormais dans un tendre et continuel souvenir des maux que j'ai faits, ou des biens que j'ai reçus ; Vous offrir sans cesse ou le sacrifice d'un cœur contrit et humilié, ou une hostie de louanges ; et faire de ma vie une continuelle alternative de ces deux Confessions.

Mais je n'en veux pas demeurer là ; j'en veux venir à un paiement effectif, et Vous marquer au moins par quelques efforts la volonté sincère que j'ai de Vous satisfaire ; car Vous n'accordez de remise qu'à cette condition ; Vous ne remettez tout au serviteur que parce qu'il promet de tout rendre. Je veux donc, mon Dieu, tâcher de Vous rendre par des œuvres de Pénitence qui soient proportionnées à mes péchés ce que je vous dois pour ceux que j'ai commis, mais tout ce que je puis faire ou souffrir ne saurait Vous plaire ni être d'aucune valeur pour me décharger auprès de Vous, s'il ne vient de l'esprit de Pénitence, c'est-à-dire, d'un vrai changement du cœur, d'une douleur sincère, d'un amour pénitent ; donnez-moi donc, mon Dieu, cet esprit, afin que j'ai de quoi Vous payer. Je veux aussi tâcher de Vous rendre par une inviolable fidélité à répondre à vos Grâces, ce que je Vous dois pour Celles que j'ai reçues ; mais c'est encore ce que j'attends de votre Bonté ; car le bon usage de votre Grâce est un effet de votre Grâce même ; et si elle ne nous rend fidèles à lui coopérer, elle demeure sans effet, et ne sert qu'à charger nos comptes et à nous rendre plus criminels.

Je n'ai garde, mon Dieu, de croire que quelque effort que je puisse faire pour Vous payer ce que je Vous dois soit pour mes péchés, soit pour vos Grâces, je vienne jamais à bout de m'acquitter parfaitement avant ma mort. Mes dettes sont infinies, et tout ce que je puis faire ou souffrir n'y a nulle proportion ; mais j'ai lieu d'espérer de votre Miséricorde, que mourant dans l'exercice de la Pénitence et des Bonnes Œuvres, et Vous offrant ma mort en paiement de ce que je Vous dois, Vous me traiterez avec bonté, et me remettrez tout ce dont je pourrai Vous rester redevable. Enfin, mon Sauveur, ma dernière ressource est d'avoir recours à Vous, et de Vous prier de vouloir bien être ma caution. Seigneur, répondez et payez pour moi, parce que Vous seul le pouvez faire. Chargez-Vous de mes péchés, et revêtez-moi de votre Justice. Suppléez par l'abondance de vos Mérites au défaut des miens. Prenez dans Votre vie et dans Votre mort ce qui manque à ma vie et à ma mort pour Vous satisfaire.

Ainsi soit-il.


Dom Robert Morel (1653-1731) – « Entretiens Spirituels en forme de Prières pour servir de préparation à la mort », Prière pour s’acquitter de toutes nos dettes, p. 48-64, chez Jacques Vincent (1746)

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Voir d’autres Prières pour s’acquitter de toutes nos dettes dans « Toutes les Prières sur la Repentance », dans « Toutes les Prières avant, pendant et après la Confession » et dans « Toutes les Prières sur la Pénitence » (plus d’une centaine)

Voir également de Dom Robert Morel (o.s.b.) :
- La Prière pour régler sa vie Chrétiennement sur les Exemples de Jésus-Christ « Seigneur, faites-moi vivre Saintement comme vivent ceux qui se disposent à bien mourir » de Dom Robert Morel
- La Prière pour régler sa vie Chrétienne sur Celle de Jésus-Christ « Ai-je jamais bien compris ce que c'est que d'être Chrétien, et ce qu'il faut faire pour en mériter le Nom, et pour en remplir les devoirs ? » de Dom Robert Morel
- La Prière pour vivre de la Foi Chrétienne « Seigneur, augmentez en moi la Foi que Vous m'avez donnée » de Dom Robert Morel
- La Prière pour être Fidèle à nos devoirs de Chrétien « Soutenez-moi, mon Dieu, dans la Volonté que Vous me donnez de Vous être plus fidèle » de Dom Robert Morel
- La Prière pour toujours vivre en la Présence de Dieu « Ô mon Dieu, votre Providence nous rappelle sans cesse votre Présence dans notre vie » de Dom Robert Morel
- La Prière pour réparer et recouvrer la Grâce de Dieu « Donnez-moi, Seigneur, ce cœur diligent, humble, reconnaissant qu'il faut avoir pour conserver et pour recouvrer votre Grâce » de Dom Robert Morel
- La Prière pour nous purifier de nos souillures « Ô mon Sauveur, que de Sang n'avez-Vous pas répandu pour nous laver et nous purifier des souillures de notre origine » de Dom Robert Morel
- La Prière pour guérir les plaies et les maladies de l’âme « Apprenez-moi, Seigneur, ce que je dois faire pour guérir mon âme et rendez-moi fidèle à observer ce que Vous m'en aurez appris » de Dom Robert Morel
- La Prière pour s’acquitter de toutes nos dettes « Seigneur, faites je ne vienne jamais à bout de m'acquitter parfaitement de Vous payer ce que je Vous dois avant ma mort soit pour mes péchés, soit pour vos Grâces » de Dom Robert Morel
- La Prière sur l’Humilité « Seigneur, rien ne contribue tant à rendre l'orgueilleux humble que l'humiliation » de Dom Robert Morel
- La Prière sur la Pureté « Esprit-Saint, purifiez-moi de toutes mes iniquités » de Dom Robert Morel
- La Prière sur la Sincérité « Ô Dieu de Pureté, rendez-moi pur et sincère » de Dom Robert Morel
- La Prière pour régler ses sens et sa langue par la raison « Ô Seigneur, apprenez-moi et à parler et à me taire en mettant une sûre garde à ma bouche et une porte à mes lèvres » de Dom Robert Morel
- La Prière de soumission à la Volonté du Seigneur « Sauvez-moi, mon Dieu, parce que je suis à Vous » de Dom Robert Morel
- La Prière pour faire la Volonté de Dieu « Ô mon Dieu, mon cœur est préparé soit à tout faire, soit à tout souffrir » de Dom Robert Morel
- La Prière sur la Miséricorde de Dieu « C'est à votre Miséricorde, ô mon Dieu que je suis redevable » de Dom Robert Morel
- La Prière avant la Confession « Seigneur, ouvrez-moi les yeux sur mes péchés » de Dom Robert Morel
- La Prière après la Confession « Faites, Seigneur, que ma Pénitence soit le sacrifice d'un cœur contrit et humilié » de Dom Robert Morel
- La Prière pour les Personnes Malades « Seigneur, faites-moi bien comprendre l'honneur que Vous me faites en me visitant par des maladies » de Dom Robert Morel
- La Prière pour faire un Saint usage de la Santé « Ô Seigneur, Vous seul pouvez donner la Santé à l'âme et au corps parce que Vous seul avez une souveraine Puissance sur l'un et sur l'autre » de Dom Robert Morel
- La Prière pour bien régler son Emploi du Temps « Ô Seigneur, ne permettez pas que je perde Tout en perdant le peu de Temps qui me reste à vivre » de Dom Robert Morel
- La Prière pour se détacher de la vie présente « Détachez-moi, Seigneur de toutes les douceurs de la vie présente, et je n'aurai plus ni de crainte ni d'aversion de la mort » de Dom Robert Morel
- La Prière pour attendre la mort avec Vigilance, Patience et Persévérance « Rendez-moi, Seigneur, vigilant, attentif, pieux et patient pour comparaître avec confiance devant Votre Tribunal à l’heure de ma mort » de Dom Robert Morel
- La Prière pour attendre et recevoir la mort avec Crainte et avec Confiance « Secourez-moi, Seigneur, dans la nécessité où je me trouve de régler ma Crainte et ma Confiance comme il faut » de Dom Robert Morel
- La Prière pour mourir dans un esprit de Pénitence « Ô mon Dieu, c'est la Pénitence qui nous prépare à votre Royaume mais c'est votre Grâce qui prépare nos cœurs à la Pénitence » de Dom Robert Morel
- La Prière pour penser souvent à l'Éternité « Heureux celui qui s'occupe dans le temps de ce qui doit l'occuper dans l'Éternité » de Dom Robert Morel
- La Prière pour soupirer et gémir après la Vie du Ciel « Seigneur, n'est-il pas temps que je vive comme un de Vos enfants et que j'élève mes yeux et mon cœur vers mon Père qui est dans le Ciel ? » de Dom Robert Morel
- La Prière pour éviter l’Enfer « Ah ! Seigneur, ne me réservez pas à ce feu ténébreux » de Dom Robert Morel
- La Prière pour travailler à se procurer un Jugement favorable « Redressez-moi, mon Dieu, changez-moi et convertissez-moi de telle sorte que je puisse attendre votre Jugement avec confiance et même Le souhaiter avec sincérité » de Dom Robert Morel
- La Prière pour régler nos jugements sur Ceux de Dieu « Apprenez-moi, Seigneur, à régler mes jugements sur les Vôtres selon les Règles immuables de votre Vérité » de Dom Robert Morel
- La Prière pour attendre et recevoir la mort avec Joie « Faîtes, Seigneur, que mon espérance me fasse tressaillir de joie de me voir sur le point de mourir » de Dom Robert Morel
- La Prière pour recevoir la mort avec Amour « Faites, mon Dieu, que je meure par Amour avec Vous et comme Vous sur la Croix » de Dom Robert Morel
- La Prière pour mourir comme meurent les Saints « Que je meure, ô mon Dieu, de la mort des Justes et que ma fin soit semblable à la leur pour mériter d'avoir part à leur Bonheur » de Dom Robert Morel
- La Prière avant de recevoir le Saint Viatique « Accordez-moi, Seigneur, Votre puissant Secours pour une Sainte mort » de Dom Robert Morel