Site-Catholique.fr
home Actualités Messes Sermons Prières Chapelets Chemins de Croix Sacrements Livres Humour
×

Prières à Saint Jean Berchmans fêté le 26 novembre

Prières > aux Saints et Saintes

Voici quelques Prières « Seigneur, faites qu'en suivant les traces du Bienheureux Jean, nous courions, le cœur dilaté, dans la voie de vos Commandements » pour la Fête le 26 novembre de Saint Jean Berchmans (1599-1621), Novice Jésuite belge envoyé à 17 ans à Rome pour y faire ses études de philosophie au Collège Romain qui mourut de dysenterie à 22 ans au cours de ses études sans avoir jamais commis de péché délibéré, ni enfreint quelque point de la règle ou quelque ordre de ses supérieurs. Il a été canonisé par le Pape Léon XIII en 1888.



Jean-Berchmans-fete-le-26-novembre.jpg

La Prière à Saint Jean Berchmans « Ô jeune et angélique Jean, fleur aimable et parfumée d’innocence, vaillant soldat de la Compagnie de Jésus » :

Ô jeune et angélique Jean, fleur aimable et parfumée d’innocence, vaillant soldat de la Compagnie de Jésus, ardent champion de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge Marie, la toute sage Providence de Dieu vous a donné à nous comme un brillant modèle afin de nous apprendre quels trésors de perfection cache en elle une vie ordinaire sanctifiée par la piété. Je vous en conjure instamment, obtenez-moi la constance et la fidélité dans l’accomplissement des devoirs de ma vie ; obtenez-moi la pureté du cœur, la force et le courage contre les ennemis du Salut Éternel, la docilité a répondre aux appels de la Volonté Divine. Par votre extraordinaire Piété envers la très aimable Mère de Jésus-Christ, qui à son tour vous regardait comme son enfant, obtenez-moi la Grâce d’aimer ardemment Jésus et Marie et de gagner à leur amour le plus d’âmes possible. Je vous choisis, aimable Saint, pour mon Patron spécial et je vous supplie de me rendre zélé en tout ce qui regarde la Gloire de Dieu ; aidez-moi par votre secours a mener une vie riche en bonnes œuvres. Enfin, quand viendra l’heure de la mort, assistez-moi ; inspirez-moi l’humble confiance dont vous étiez pénétré alors que vous souhaitiez de vous envoler au Ciel et que vous pressiez avec amour sur votre cœur l’image de Jésus crucifié, le chapelet de la Mère de Dieu et le livre de vos Règles, en répétant : « Voici mes trois amours : avec eux, je meurs volontiers ». Ainsi soit-il.


La Collecte de la Fête de Saint Jean Berchmans le 26 novembre :

Concéde, quaesumus, famulis tuis, Domine Deus : ea innocentiae ac fidelitatis exémpla in tuo servitio sectari ; quibus angélicus iuvenis Ioànnes aetatis suae florem consecravit. Per Dóminum nostrum…
Accordez à Vos serviteurs, Seigneur Dieu, de suivre dans Votre service les exemples d’innocence et de fidélité auxquels le jeune et angélique Jean consacra la fleur de son âge. Par Notre-Seigneur…


La Secrète de la Fête de Saint Jean Berchmans le 26 novembre : :

Respice, miséricors Deus, dona quae offérimus, recoléntes animo caritatem, qua béatus Ioannes inter haec mysteria flagrabat. Per Dominum nostrum…
Regardez, Dieu de Miséricorde, les dons que nous Vous offrons, nous souvenant de la Charité dont brûlait le Bienheureux Jean lorsqu'il assistait à ces Mystères. Par Notre-Seigneur…


La Postcommunion de la Fête de Saint Jean Berchmans le 26 novembre :

Caelésti épulo reféctis praesta nobis, quaesumus, miséricors Deus : ut, béati Ioannis vestigia sequentes, viam mandatorum tuorum dilatato corde curramus. Per Dominum nostrum…
Réconfortés par le Banquet Céleste, nous Vous en prions, Dieu de Miséricorde : faites qu'en suivant les traces du Bienheureux Jean, nous courions, le cœur dilaté, dans la voie de vos Commandements. Par Notre-Seigneur…


Ce jeune Saint Patron des Novices, naquit à Diest en Belgique le 13 mars 1599. À 16 ans, il entra au Collège des Jésuites de Malines. En lisant les écrits de Saint Pierre Canisius et la vie de Saint Louis de Gonzague mort vingt-cinq ans auparavant, Jean Berchmans se sentit attiré vers la Compagnie de Jésus : « Si je ne deviens pas un Saint maintenant que je suis jeune, je ne Le serai jamais ». Entré au Noviciat de Malines, il s’y distingua par sa grande fidélité à observer la Règle et par une singulière amabilité de caractère. À son procès de canonisation, des témoins ont déclaré ne jamais l'avoir vu enfreindre une seule de ses règles. « Plutôt mourir, disait-il, que de transgresser la moindre règle ». Communia non communiter : ne se distinguer par aucun fait extraordinaire mais accomplir les actions ordinaires avec la plus grande perfection, accomplir les actions communes d'une manière non commune, telle fut la ligne de conduite à laquelle le Saint Novice demeura toujours fidèle. Son exercice le plus cher était de faire le Catéchisme aux petits enfants pauvres. A son édifiante Piété, il alliait une gaîté qui charmait tous ceux qui avaient quelques rapports avec lui. Sa charité prévenante, son caractère doux et enjoué, sa fidélité absolue à toutes les exigences de la Règle le firent surnommer par les novices « L'Ange de la maison » et « Le Saint Joyeux ». Sa confiance en Marie était sans limite : « Mon frère, confia-t-il un jour à un Religieux, dès que j’ai songé à m’avancer dans la perfection, j’ai posé pour fondement de mon édifice, l’amour de la Reine du Ciel ». Envoyé à Rome, il y mourut à l'âge de 22 ans, en prononçant les Noms de Jésus et de Marie, le 13 août 1621. À l'heure de la mort, Saint Jean Berchmans serra son Crucifix, son Chapelet et son Livre des Règles dans ses mains, disant : « Voici mes armes ; avec ces trois trésors, je me présenterai joyeusement devant Dieu ». Léon XIII l'a canonisé en 1888.


Saint Jean Berchmans est la fleur des Saints Belges. Il incarna une Sainteté paisible, faite d’une ascension continue d’une âme très droite et généreuse à travers l’accomplissement héroïque de son devoir d’état.
Notre jeune Saint naquit à Diest le 13 mars 1599, dans le diocèse de Malines. Son père était maître tanneur et corroyeur et fut deux fois échevin de la ville de Diest. Dès le lendemain de sa naissance, le petit garçon fut Baptisé à l’église Saint-Sulpice, toute proche de la maison.
Son enfance le montre doux, très affectueux envers les siens, docile et pieux. Déjà assidu à l’étude, Jean était cependant un élève jovial et charmant. Pour se donner du courage, il se levait tôt chaque matin pour servir deux, voire trois Messes. A dix ans, il rêvait de devenir Prêtre. Papa Berchmans, craignant que le contact journalier de la boutique et de l’atelier ne flétrît cette vocation Sainte, décida de le confier au Curé de l’église Notre-Dame. Ce bon Chanoine donna à l’enfant une ardente dévotion à la Passion de Notre-Seigneur et à la Sainte Vierge. Jean méditait déjà et il aimait aussi à lire la vie des Saints. Pour prier à son aise sans trop se faire remarquer, il se cachait parfois dans un vieux bahut dont il refermait le couvercle sur lui !
En 1610, Jean Berchmans fit sa Première Communion avec une grande piété. Son ardent amour pour sa Maman du Ciel ne cessait également de croître, et il allait régulièrement en pèlerinage au Sanctuaire de Montaigu.
Mais vint le temps de l’épreuve. Sa chère maman était devenue paralysée et la situation familiale était précaire. Son père le rappela donc à la maison pour l’aider. Face à cette décision qui mettait fin à ses études et donc à l’espoir de devenir Prêtre un jour, Jean obéit, malgré sa peine, persuadé que le Bon Dieu arrangerait les choses. De fait, quelques temps après, un ami de la famille lui obtint de devenir le domestique d’un Chanoine de Malines qui, en échange, assurerait son entretien et ses études. Cette nouvelle séparation était un sacrifice pour le père de Jean, mais homme de Foi, il accepta.
A partir de 1612, alors qu’il n’avait pas quatorze ans, Jean se mit donc au service du messire de Froidmont. Il arrivait à intercaler ses études dans ses journées déjà bien remplies et son travail était toujours très bien fait, mais à quel prix ! Soutenu par son idéal, le vaillant garçon passait parfois une partie de ses nuits à étudier.
Par la suite, le Chanoine l’envoya poursuivre ses études au Collège des Jésuites. Là, Jean, excellent élève, se fit aimer de tous par sa franche cordialité et sa gaieté. Ses parents s’en réjouissaient et espéraient le voir poursuivre une carrière ecclésiastique rémunératrice.
Mais après avoir lu les lettres de Saint Jérôme et la biographie de Saint Louis de Gonzague, l’adolescent entrevit la sublimité du don total de soi-même par les Vœux de Religion. Il se sentit fortement attiré vers la Compagnie de Jésus.
C’est ainsi qu’il entra au Noviciat des Jésuites à Malines, le 24 septembre 1616. Le jeune homme ne s’y singularisa en rien. Il avait compris que la Sainteté, vers Laquelle il tendait de toute son âme, n’était rien d’autre que l’accomplissement du modeste devoir quotidien, fait avec fidélité et courage, parce que c’était la Volonté Divine.
Quelques mois après, sa chère maman mourut. Alors, son père, gagné à son tour par la douce influence de Jean, mit ordre à ses affaires pour se consacrer à Dieu. Il fut ordonné Prêtre en 1618 et mourut le 12 octobre de cette même année. Quelques jours plus tôt, le mardi 25 septembre 1618, Jean avait prononcé ses Premiers Vœux, se donnant pour toujours à Jésus dans tout l’élan de son âme fervente.
Après ses Vœux, le jeune homme fut envoyé à Anvers avec ses compagnons afin d’y étudier la philosophie, mais il reçut bientôt une nouvelle orientation. Le Père Général de la Compagnie avait demandé d’envoyer deux scolastiques qui pourraient suivre, l’un en cours de théologie, l’autre en cours de philosophie au Collège Romain. Jean fut choisi. Il se réjouit à la pensée de retrouver à Rome le souvenir de Louis de Gonzague dont il avait fait le modèle de sa vie, et bien sûr de voir de ses yeux le Pape, Vicaire de Jésus-Christ sur la terre. Pour faire ses adieux, il adressa une lettre à son père, le priant de venir le rejoindre à Malines, mais à son arrivée, il apprit avec tristesse que celui-ci était décédé depuis huit jours. Il alla donc à Gand retrouver son compagnon de voyage, le Père Barthélémy Penneman. Tous deux se mirent enfin en route vers Rome, entreprenant, à pied et en plein hiver, un voyage de 1500 kilomètres. Ils y arrivèrent le 31 décembre, alors qu’on commençait à s’inquiéter à leur sujet. C’est avec joie qu’ils furent accueillis dans la Maison où Saint Ignace de Loyola mourut le 31 juillet 1556. Et par une délicate attention de la Providence, Jean se vit attribuer la chambre occupée autrefois par Saint Louis de Gonzague.
Pendant les trente et un mois que Jean vécut au Collège de Rome, recteurs, professeurs et condisciples furent témoins des vertus héroïques du jeune homme. Tous furent édifiés surtout par sa perfection dans l’accomplissement des ses devoirs d’étudiant et de religieux et dans son observance de la Règle. Car il voulait être un Saint, mais un Saint Jésuite. La Compagnie de Jésus était pour lui une famille vivante, qu’il aimait passionnément. Voici ce qu’il écrivait en 1620 : « L’Institut de la Compagnie est si parfait, si modelé sur les préceptes et les conseils évangéliques, qu’en l’observant fidèlement dans les prescriptions communes, non seulement je deviendrai Saint et parfait, mais j’atteindrai le degré le plus élevé de la Perfection ».
Au début de 1621, sa santé donna malheureusement des signes de détérioration dont son entourage ne soupçonna pas la gravité. Bien que tenaillé par la douleur, Jean continuait à accomplir avec fidélité son devoir d’état. Il se soignait autant qu’il pouvait, mais il s’épuisait et sentait que la maladie entravait de plus en plus l’élan de sa générosité. Par obéissance, il trouva encore la force de faire visiter Rome à des Pères de passage et d’objecter lors d’une soutenance de thèses philosophiques qui eut lieu durant l’été. Finalement, suite à ces derniers efforts, il dut s’aliter car ses forces l’abandonnaient. Un jour, le frère infirmier, le voyant très faible, lui annonça qu’il devait se préparer à recevoir les Derniers Sacrements. Quelle ne fut pas son émotion de voir Jean se jeter à son cou et se mettre à l’embrasser, tellement il était heureux de cette nouvelle ! Jean reçut donc les Derniers Sacrements, entouré de toute la communauté.
Quand le Saint Sacrement parut, le malade, revêtu de sa soutane et allongé sur un matelas, par terre, trouva la force de se dresser sur ses genoux, soutenu par deux assistants. Et après avoir Communié et reçu l’Extrême-Onction, il dit à voix basse au Père Recteur : « Si votre Révérence le juge bon, dites à mes frères que la plus grande consolation que j’éprouve en ce moment, c’est que, depuis mon entrée dans la Compagnie, je ne me souviens pas d’avoir jamais commis un seul péché véniel de propos délibéré, ni d’avoir volontairement transgressé aucune règle, ni aucun ordre de mes supérieurs ».
Le 13 août, il entra en agonie. Tout à coup, voilà qu’il entonna d’une voix claire l’Ave Maris Stella, pour « partir gaiement » dit-il à ses frères étonnés. Ensuite, il réclama ses « armes » : son Crucifix, son Chapelet et son livre des Règles. « Avec eux, je meurs content » furent ses dernières paroles. La mort approchant, on se mit alors à réciter les Litanies de la Vierge. Quand on parvint à l’invocation « Sainte Vierge des vierges », Jean se redressa pour saluer une dernière fois sur la terre sa Mère bien-aimée. Puis, il retomba et mourut. Il avait 22 ans.
Son corps repose en l’église Saint-Ignace à Rome. Son cœur est conservé dans un reliquaire en cristal dans la Sacristie de l’église des Jésuites Notre Dame du Val des Lys à Malines. Saint Jean Berchmans fut canonisé par Léon XIII en 1888, et il est fêté le 26 novembre (le 13 août en Belgique). En 1921, Benoît XV le proclama Patron et Modèle de la Jeunesse de Belgique. Puisse celle-ci trouver en lui un Intercesseur, un frère et un ami !


Jean-Berchmans.jpg

Voir également sur Saint Jean Berchmans :
- La Prière à Saint Jean Berchmans « Ô jeune et angélique Jean, fleur aimable et parfumée d’innocence, vaillant soldat de la Compagnie de Jésus » pour sa Fête le 26 novembre
- La Prière de Saint Jean Berchmans « Ô Marie, je vénère cette plénitude de Grâce que Dieu a mise en Vous »
- La Prière de Jean Berchmans après une Confession « Agréez, Seigneur, cette Confession que je viens de faire »