Site-Catholique.fr
home Actualités Messes Sermons Prières Chapelets Chemins de Croix Sacrements Livres Humour
×

Prières à Saint Louis de Gonzague fêté le 21 juin

Prières > aux Saints et Saintes

Voici quelques Prières « Ô Dieu, qui avez réuni dans le jeune et angélique Louis, une merveilleuse innocence à la pratique de la mortification » et les Leçons des Matines du 21 juin pour la Fête de Saint Louis de Gonzague (1568-1591) qui consacra sa vie aux malades et mourut à Rome en 1591 à l’âge de 23 ans lors d’une épidémie de Peste en portant un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital. Béatifié quatorze ans après sa mort, il sera canonisé en 1726 par le Pape Benoît XIII qui le proclamera Patron de la Jeunesse Catholique, ce qui sera confirmé de nouveau par Pie XI en 1926.



Louis-de-Gonzague-2.jpg
Les Leçons des Matines au Deuxième Nocturne du 21 juin sur Saint Louis de Gonzague :

Quatrième Leçon : Louis, fils de Ferdinand de Gonzague, marquis de Castiglione et d’Esté, parut naître au Ciel avant de naître à la terre, car sa vie se trouvant en danger, on se hâta de le Baptiser. Il garda avec tant de fidélité cette première innocence, qu’on l’aurait cru confirmé en Grâce. Dès qu’il eut l’usage de sa raison il s’en servit pour s’offrir à Dieu, et mena chaque jour une vie plus Sainte. A l’âge de neuf ans, il fit, à Florence, devant l’autel de la bienheureuse Vierge, qu’il ne cessa d’honorer comme sa mère, le vœu d’une perpétuelle virginité ; par un insigne bienfait du Seigneur, il devait la conserver sans qu’aucune révolte du corps ou de l’âme ne vînt jamais l’éprouver. Il se mit, dès cet âge, à réprimer si fortement les autres troubles intérieurs, qu’il n’en ressentit, dans la suite, plus même le premier mouvement. Il maîtrisait si bien ses sens et surtout ses yeux, que, non seulement il ne regarda jamais Marie d’Autriche, quoiqu’il dût la saluer presque tous les jours pendant plusieurs années, étant au nombre des pages d’honneur de l’infant d’Espagne ; mais qu’il s’abstenait même de considérer le visage de sa propre mère. Aussi fut-il appelé à juste titre un homme sans la chair, ou un ange dans la chair.

Cinquième Leçon : A la garde des sens, Louis joignait la mortification corporelle. Il jeûnait trois fois la semaine, se contentant d’ordinaire d’un peu de pain et d’eau ; mais, à vrai dire, son jeûne semble avoir été, en ce temps, perpétuel, puisque la quantité de nourriture prise à ses repas égalait à peine une once. Souvent aussi il déchirait sa chair, trois fois en un même jour, au moyen de cordes ou de chaînes ; quelquefois des laisses de chien lui servaient de discipline et des éperons remplaçaient pour lui le cilice. Trouvant sa couche trop molle, il y glissait secrètement des morceaux de bois, afin de la rendre plus dure et de s’éveiller plus tôt pour prier ; il passait en effet une grande partie de la nuit dans la contemplation des choses divines, couvert d’un seul vêtement, même au plus fort de l’hiver, demeurant à genoux sur le sol, ou bien encore courbé et prosterné par faiblesse ou fatigue. Parfois il gardait une complète immobilité dans la prière, trois, quatre ou cinq heures de suite, tant qu’il n’avait pas au moins durant une heure, évité toute distraction. La récompense de cette constance fut une stabilité d’esprit telle que sa pensée ne s’égarait jamais durant l’oraison, mais restait perpétuellement fixée en Dieu comme en une sorte d’extase. Pour s’attacher uniquement au Seigneur, Louis, ayant enfin triomphé des résistances de son père, après un très rude combat de trois années, et renoncé en faveur d’un frère à ses droits sur la principauté de ses ancêtres, vint à Rome s’associer à la Compagnie de Jésus, à laquelle il s’était entendu appeler par une voix céleste, lorsqu’il se trouvait à Madrid.

Sixième Leçon : Dès le Noviciat, on commença à le regarder comme un maître en toutes sortes de vertus. Sa fidélité aux règles, et même aux moindres lois était d’une exactitude extrême ; son mépris du monde sans égal ; sa haine de lui-même, implacable ; son amour pour Dieu, si ardent, qu’il consumait peu à peu ses forces corporelles. Aussi en vint-on-à lui prescrire de détourner pour un temps sa pensée des choses divines ; mais en vain s’efforçait-il de fuir son Dieu, qui partout se présentait à lui. Également animé d’une admirable charité envers le prochain, Louis contracta auprès des malades qu’il servait avec zèle dans les hôpitaux publics, un mal contagieux, qui dégénéra en une lente consomption. Au jour qu’il avait prédit, le treize des calendes de juillet, au début de sa vingt-quatrième année, il passa de la terre au Ciel, après avoir demandé qu’on le flagellât et qu’on le laissât mourir étendu sur le sol. Dieu le montra à Sainte Madeleine de Pazzi en possession d’une si grande gloire, que la Sainte n’aurait pas cru qu’il y en eût de semblable en Paradis. Elle affirma qu’il avait été d’une Sainteté extraordinaire, et que la charité avait fait de lui un Martyr inconnu. De nombreux et éclatants miracles le rendirent illustre et leur preuve juridique décida Benoît XIII à inscrire aux fastes des Saints cet angélique jeune homme, et à le donner, principalement à la jeunesse studieuse, comme un modèle d’innocence et de chasteté, en même temps qu’un protecteur.

Louis-de-Gonzague.jpg

La Collecte de la Fête de Saint Louis de Gonzague le 21 juin :
Cæléstium donórum distribútor, Deus, qui in angélico iúvene Aloísio miram vitæ innocéntiam pari cum poeniténtia sociásti : eius méritis et précibus concéde ; ut, innocéntem non secúti, poeniténtem imitémur. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Ô Dieu, qui distribuez les biens célestes, et qui avez réuni dans le jeune et angélique Louis, une merveilleuse innocence à la pratique de la mortification : faites, qu’en nous appuyant sur ses mérites et son intercession : si nous n’avons pas sa pureté, nous imitions au moins sa pénitence. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.



La Secrète de la Fête de Saint Louis de Gonzague le 21 juin :
Cælésti convívio fac nos, Dómine, nuptiáli veste indútos accúmbere : quam beáti Aloísii pia præparátio et iuges lácrimæ inæstimabílibus ornábant margarítis. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Faites-nous asseoir, Seigneur, au céleste banquet, revêtus de cette robe nuptiale que la pieuse préparation et les larmes continuelles du bienheureux Louis ornaient de perles d’un prix inestimable. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


La PostCommunion de la Fête de Saint Louis de Gonzague le 21 juin :
Angelórum esca nutrítos, angélicis étiam, Dómine, da móribus vívere : et eius, quem hódie cólimus, exémplo in gratiárum semper actióne manére. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Après nous avoir nourris du Pain des Anges, donnez-nous aussi, Seigneur, de vivre d’une manière angélique et à l’exemple de celui que nous honorons aujourd’hui, de demeurer toujours dans l’action de grâces. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Louis-de-Gonzague-3.jpg

Voir également sur Saint Louis de Gonzague :
- Les Prières « Ô Dieu, qui avez réuni dans le jeune et angélique Louis, une merveilleuse innocence à la pratique de la mortification » et les Leçons des Matines du 21 juin pour la Fête de Saint Louis de Gonzague
- Les autres Prières à Saint Louis de Gonzague
- La Prière à la Sainte Vierge Marie de Saint Louis de Gonzague
- La Prière à Saint Michel Archange de Saint Louis de Gonzague
- La Prière à son réveil « C'est par votre Grâce, Seigneur, que je vois encore ce jour » de Saint Louis de Gonzague
- La Prière avant de s'endormir « Ouvrez-moi, Seigneur, Votre sacré Cœur » de Saint Louis de Gonzague
- Saint Louis de Gonzague, en mourant, chantait le Psaume 121
- La dernière Lettre de Saint Louis de Gonzague à sa mère « J'implore pour vous, Madame, la grâce et la consolation constantes du Saint-Esprit »