Voici deux Pétitions au Gouvernement Macron et une Supplication aux Évêques de France « Rendez-nous la Sainte Messe ! » en ce temps de déconfinement face au Coronavirus pour que les Catholiques de France puissent retrouver le chemin des églises, la Sainte Messe publique et les Sacrements indispensables de l’Eucharistie et de la Réconciliation pour vivre de la Vie de la Grâce…
Le déconfinement se prépare… Nous allons enfin pouvoir sortir de cette situation ubuesque et humiliante où le pays entier est à l’arrêt parce que des oligarques incompétents ont ravagé l’hôpital pendant des décennies et ont transformé l’un des meilleurs systèmes de santé au monde en système sanitaire digne du tiers-monde.
Pourtant, nos libertés sont toujours menacées. En particulier, la liberté religieuse des Catholiques, si souvent attaquée depuis la constitution civile du clergé, les lois anticléricales de Marianne III ou la tentative de nationalisation de l’école libre en 1984, demeure menacée. Selon les gazettes bien-pensantes, les églises catholiques resteraient fermées au culte au moins jusqu’en juin. Pire encore, même quand nous respectons scrupuleusement les consignes sanitaires, nos Prêtres peuvent être pris à partie. Comme Monsieur l’abbé Philippe de Maistre, à Saint-André de l’Europe, qui vit sa Messe du Dimanche 19 avril 2020 interrompue par l’irruption de trois policiers armés (cf. ci-dessous : « 3 policiers tentent d’interrompre la Sainte Messe » du Dimanche 19 avril 2020 de M. l’abbé Philippe de Maistre).
Ajoutons qu’il est assez exaspérant de voir que les « autorités religieuses » avec qui le gouvernement a évoqué ce maintien de l’interdiction du culte public ne sont pas seulement les Évêques, mais aussi imams, rabbins et même dignitaires maçonniques. Est-ce que nous nous mêlons de l’organisation du ramadan ? Pourquoi donc d’autres devraient décider pour nous ce qui est bon pour nous ?
Chacun sait bien qu’il serait parfaitement envisageable de célébrer en respectant les règles sanitaires.
Alors signez et faites signer cette Pétition au Premier ministre. Nous n’en pouvons plus d’être privés de la Sainte Messe, alors même que certaines « zones de non-droit » (comme on dit pudiquement pour cacher que c’est un autre droit que s’y applique !) n’ont jamais respecté le confinement et sont maintenant en état de véritable insurrection. Non, les Catholiques ne sont pas des citoyens de seconde zone. Oui, leurs libertés doivent enfin être prises en compte par le gouvernement !
Signez ICI la Pétition au Gouvernement Macron « Monsieur le Premier ministre, nous voulons la Messe ! » lancée par le Salon Beige
La Lettre de Pétition à Edouard Philippe :
Monsieur le Premier ministre,
Le président a récemment annoncé une sortie progressive du confinement à partir du 11 mai, mais les médias affirment que votre gouvernement interdirait les Messes et autres rassemblements religieux au moins un mois de plus.
Il est pourtant envisageable, dans bon nombre de Paroisses, de célébrer en respectant les règles sanitaires.
Et il faut tout ignorer de la nature humaine pour ignorer que les besoins spirituels ne sont pas moins importants que les besoins matériels. Ce qui fait de nous des hommes tient précisément à l’âme et une vie qui se limiterait à la satisfaction des besoins végétatifs ne serait pas une vie humaine digne de ce nom.
Cette interdiction serait d’autant plus révoltante que certains « territoires perdus de la république » ne respectent pas le confinement – quand ils ne sont pas en état de véritable insurrection, agressant notamment les forces de l’ordre. Ce deux poids, deux mesures qui pèse sur les Français les plus tranquilles a quelque chose de profondément choquant pour la justice et nuit gravement à la paix sociale.
En tout cas, il est clair que la liberté doit être la règle et l’interdiction, l’exception fondée sur l’impossibilité de faire autrement. Il est parfaitement possible de respecter les règles sanitaires tout en assurant la liberté religieuse des Français.
Alors, Monsieur le Premier ministre, rendez-nous la Messe, rendez-nous les Sacrements, rendez-nous les Célébrations Liturgiques – avec toutes les mesures sanitaires qui s’imposeraient – dès le 11 mai.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de ma très haute considération.
Le Président de la République Emmanuel Macron a l’intention d’interdire au moins jusqu’à la mi-juin l’assistance à la Célébration de la Sainte Messe.
Les lieux de cultes sont autorisés à rester ouverts mais avec interdiction d’y tenir des « réunions », hormis le cas des funérailles ne pouvant rassembler qu’un maximum de vingt personnes (Cf. l’art. 8-IV du décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire).
Depuis le début du confinement imposé à la population au motif de la protéger du coronavirus, les décisions du gouvernement ont été guidées par le laïcisme et le matérialisme.
NON, le coronavirus ne se propage pas plus facilement dans une église que dans les queues à l’entrée et aux caisses des supermarchés.
L’interdiction d’assister à la Messe est une intolérable atteinte à la liberté du culte.
Sous des prétextes sanitaires, la laïcité renoue avec sa nature originelle d’agressivité envers le Catholicisme.
Le fait que le Gouvernement ait considéré que la pratique du culte n’était pas indispensable, vitale pour les hommes, illustre clairement le matérialisme sous-jacent à l’actuel régime.
Les soussignés réclament la réouverture immédiate des églises et le droit à l’assistance à la Messe en prenant des mesures sanitaires adaptées et proportionnées.
S’adressant plus particulièrement à leur clergé, les soussignés réclament aussi que les Prêtres choisissent le camp du Christ plutôt que celui de lois iniques. Il est dit par Saint Pierre dans les Actes des Apôtres (v, 29, emprisonnement général des apôtres) : « Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes ». Que nos Prêtres sachent s’il le faut se montrer les dignes héritiers des Prêtres « réfractaires ».
Signez ICI la Pétition au Gouvernement Macron « Exigeons la réouverture de nos églises ! » lancée par Civitas
Selon Aziz Zemouri, pseudo-journaliste du Point et disciple de Tariq Ramadan, à l’origine de l’intox du « bobard pascal » des médias mainstream, le Curé de la paroisse de la Fraternité Saint-Pie X aurait célébré une Messe bravant les interdictions gouvernementales, sans doute pour excuser les futurs débordements très prévisibles du ramadan des islamistes.
Le Communiqué de Saint Nicolas du Chardonnet :
Chers amis, chers fidèles,
Tous les jours depuis le début du confinement, la Messe est retransmise à Saint-Nicolas-du-Chardonnet sur YouTube, comme dans bien des paroisses, car vous êtes soumis comme les autres aux restrictions, et vous ne pouvez pas accéder à l’église.
La Messe de la Vigile Pascale n’était pas clandestine car annoncée sur notre site Internet, notre page Facebook et diffusée sur notre page YouTube que nous utilisons pour vous permettre d’assister aux Offices sans se déplacer dans l’église. A chaque fois nos annonces sont accompagnées par des mentions explicites « Les Offices signalées ci-dessous indiquent l’heure de la retransmission sur la chaine YouTube de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. En raison du décret gouvernemental sur le confinement : aucune assistance possible. Les Offices sont uniquement retransmis par vidéo en direct. Les grandes portes étaient fermées à clef et dans nos sermons, nous nous adressons à vous « fidèles hors les murs ». Dans les médias, c’est le déchaînement. Des photos de foules (en d’autres occasions et qui ne sont absolument pas des photos de ladite Messe) sont publiées pour faire croire que l’église était bondée. Il n’y avait sur place que Prêtres, servants de Messe et chantres confinés ensemble pour la bonne diffusion de notre Sainte Messe, bref pas plus de fidèles qu’à Saint-Pierre de Rome le matin de Pâques ou lors de la Vénération de la Sainte Couronne à Notre-Dame de Paris. La vérité est que pour l’heure nous n’avons pas été verbalisés car nous avons présenté à la Police, dans un échange serein, les décrets nous autorisant à célébrer l’Office qui avait attiré l’attention… à cause de l’orgue qui jouait. Ainsi, les titres de la presse de ces dernières 24 heures nous rappellent que la précipitation et le manque de vérification permettent rarement un travail journalistique fondé. Nous pardonnons à nos détracteurs et nous vous encourageons à prier pour eux et pour la presse afin que celle-ci puisse changer de posture et faire un travail honnête loin de la recherche du sensationnel.
Le Dimanche 19 avril 2020 dit « Dimanche de Quasimodo », 3 policiers ont fait irruption dans l’église parisienne de Saint-André-de-l’Europe pour demander l’arrêt de la Sainte Messe de Monsieur l’abbé Philippe de Maistre, Curé de la Paroisse…
« Nous étions sept personnes : moi-même, un servant, un chantre, un organiste, et trois paroissiens pour donner la réplique et faire les Lectures. Au milieu de la Messe, trois policiers armés ont pénétré dans l’église. Or, l’autorité de police dans une église, c’est le Curé ! À part les pompiers, la police ne peut entrer, tant qu’elle n’est pas appelée par le Curé. J’ai fait le choix de continuer la Messe, mais la police nous ordonnait d’arrêter. La chef des policiers a exigé qu’ils « verbalisent le monsieur » – moi – et a laissé ses deux adjoints procéder. Mon servant d’Autel, lui-même policier, a pu descendre pour dialoguer avec eux. Mais ils sont repartis au bout de vingt minutes après avoir exigé que les trois paroissiens sortent. J’ai rappelé au commissaire que les policiers n’avaient pas à interrompre une Célébration et qu’ils devaient rester à l’extérieur s’ils entendaient verbaliser. J’ai trouvé sur ma boite vocale un message d’une personne qui criait : « messe clandestine à Saint-André !» Cette idée que des gens font de la délation pour dénoncer des prétendues Messes clandestines… Précisément, on avait fermé les portes de l’église pour dissuader les paroissiens de venir et respecter le confinement. Or, cela se retourne contre nous, car les gens ont le sentiment qu’on fait quelque chose de caché ! On profite de cette crise pour remettre en question la liberté de culte ».
Nous pouvons contacter le commissariat du 8e arrondissement pour nous étonner du zèle de ces 3 policiers au 01 53 76 60 01
L’Archevêque de Toulouse a poussé jeudi 23 avril « un coup de gueule », selon ses termes, réclamant la réouverture contrôlée des églises dès le 11 mai en respectant les mesures « de distanciation sociale et les gestes barrières », a-t-il déclaré à l’AFP. « J’ai été surpris par les propos du président de la république disant qu’il n’y aurait pas d’Office avant la mi-juin. Les gens peuvent aller au McDonald’s ! Les Catholiques ont joué le jeu du confinement mais je ne pourrai pas tenir la Communauté. Ce que je demande, c’est que l’on puisse avoir la possibilité de célébrer des Offices plus courts, plus simples et en nombre limité de Fidèles ». L’Archevêque demande de discuter avec les autorités, « pas dans trois mois », de mesures pour pourvoir accueillir des paroissiens dans les églises catholiques.
Monseigneur Matthieu Rougé, Évêque de Nanterre, a dit calmement, sereinement, prudemment, mais nettement le vendredi 24 avril sur Radio Notre-Dame, qu’il n’y avait aucune raison que les églises ne soient pas concernées par le déconfinement le 11 mai 2020
« La réalité est simple. Si les établissements scolaires reprennent une partie de leurs activités le 11 mai, tout comme un certain nombre de réalités économiques, il n’y a aucune raison pour que les églises ne puissent pas accueillir à nouveau des fidèles, avec évidemment des précautions sanitaires adaptées. S’opposer à cela serait une remise en cause inacceptable de la liberté religieuse, qui fait partie du socle fondamental de notre droit commun. En même temps, les Catholiques, qui sont, au nom même de leur foi, des serviteurs de la Vie, n’ont aucune envie de contribuer à la propagation du covid 19. Ils savent bien que le soin des malades fait partie des Œuvres de Miséricorde, si précieuses pour une authentique vie chrétienne. Voilà pourquoi l’Eglise réfléchit volontiers avec les pouvoirs publics aux conditions de sécurité sanitaire à mettre en œuvre pour un redémarrage non seulement du culte mais aussi de la catéchèse et d’un service des pauvres plus large que ce qui est possible aujourd’hui. Le covid 19 ne suffit pas à éteindre les bonnes vielles passions françaises et semble même les intensifier : un brin d’anticléricalisme d’Etat, voire d’anticatholicisme et un goût immodéré de la polémique. Les choses sont simples : la vie redémarre et donc la Vie ecclésiale aussi, dans un grand esprit de responsabilité que la foi ne fait que renforcer ! »
« Depuis le 15 Mars nous ne pouvons plus célébrer ni Messes avec des fidèles, ni Baptêmes ni Mariages. Pendant la Semaine Sainte et les Fêtes de Pâques les fidèles ont été privés de Messes. Les catéchumènes se préparant au Baptême n’ont pu recevoir le Sacrement de Baptême. Combien de temps cette situation va-t-elle durer ? Nous sommes assimilés aux bars et restaurants qui ne peuvent accueillir du public. La Messe et les Sacrements constituent un besoin essentiel pour les Catholiques. Bien sûr il est nécessaire de prendre des mesures pour se protéger mutuellement du Coronavirus. Mais nos églises peuvent facilement mettre en œuvre les gestes barrière qui sont nécessaires.
De plus des personnes âgées et malades auraient besoin de la visite d’un Prêtre. Mais il est très difficile voire impossible de pouvoir rentrer à l’hôpital ou dans les Ephad ; et il en est de même dans les prisons pour les Aumôniers. Nos Évêques se doivent d’intervenir auprès du gouvernement pour envisager une reprise des Messes, Baptêmes et Mariages. Que font-ils ? On a le sentiment qu’ils ont peur de s’opposer au gouvernement et de taper du poing sur la table. Cette situation ne peut plus durer et je sais que nombre de Prêtres partagent ce point de vue. Pour un Catholique participer à la Messe et célébrer les Sacrements de l’Eglise est vital pour leur vie de Baptisés »
Le Chancelier Autrichien Sebastian Kurz a annoncé mardi 21 avril 2020 la réouverture des restaurants et des lieux de cultes à partir du 15 mai 2020. En Autriche, des milliers de commerces ont déjà rouvert leurs portes le 14 avril. Ce qui est possible en Autriche ne serait pas possible en France ?
Signez ICI la Pétition au Gouvernement Macron « Monsieur le Premier ministre, nous voulons la Messe ! » lancée par le Salon Beige
Signez ICI la Pétition au Gouvernement Macron « Exigeons la réouverture de nos églises ! » lancée par Civitas
Après les Autrichiens… les Britanniques demandent à ce que les Catholiques aient accès aux Sacrements
Signez ICI la Pétition au Gouvernement Macron « Monsieur le Premier ministre, nous voulons la Messe ! » lancée par le Salon Beige
Signez ICI la Pétition au Gouvernement Macron « Exigeons la réouverture de nos églises ! » lancée par Civitas
« La Conférence des Évêques de France s’est réunie en Assemblée plénière exceptionnelle par visio-conférence ce vendredi 24 avril 2020 après-midi. Il s’agissait pour les Évêques de se retrouver, alors qu’ils n’ont pas pu tenir leur Assemblée de printemps à Lourdes, notamment pour évoquer ensemble les délais et les modes du « déconfinement » non seulement des Cérémonies Liturgiques mais aussi des activités catéchétiques et caritatives de l’Eglise.
Les Évêques sont profondément conscients de l’impatience des Fidèles à se retrouver pour célébrer et nourrir leur foi et la partagent. Ils entendent l’urgence que tous ceux qui le peuvent puissent s’impliquer davantage auprès des plus pauvres.
Avec tous les Fidèles Catholiques, ils veulent, de plus, être pleinement solidaires des efforts collectifs pour lutter contre une épidémie qui demeure menaçante et difficile à maîtriser.
Le Président de la Conférence des Évêques a pu témoigner de la qualité du dialogue engagé tant avec le Président de la République qu’avec le Gouvernement. Tous se sont réjouis de la convergence de vue entre le Pape François et le Chef de l’Etat sur les enjeux internationaux et humanitaires de la pandémie.
Un plan de déconfinement alliant le désir résolu de permettre à nouveau aux Fidèles de participer aux Sacrements et un grand esprit de responsabilité sanitaire a été présenté et discuté. Il sera communiqué aux pouvoirs publics dès aujourd’hui pour que le dialogue puisse se poursuivre, tant au niveau national qu’au plan local des préfets et des maires. Ce plan attire aussi l’attention sur la situation particulière des Sanctuaires.
Les Évêques de France redisent combien il leur semble essentiel que la Vie ecclésiale puisse retrouver son caractère pleinement communautaire au même rythme que la vie scolaire, sociale et économique de notre pays à partir du 11 mai 2020.
Ils remercient solennellement le personnel soignant et tous ceux qui permettent à notre société de fonctionner malgré la crise sanitaire en cours. Ils assurent de leur profonde sollicitude les familles en deuil et toutes les victimes de la pandémie. Ils remercient les Prêtres, les Communautés chrétiennes et les Mouvements de leur persévérance et de leur créativité pastorale pendant le confinement. Ils expriment leur ferme résolution de contribuer à la paix sociale et à l’espérance de tous en ce temps de rude crise partagée ».
Ainsi soit-il.
Aujourd’hui, seules les obsèques sans Eucharistie et rassemblant moins de 20 personnes sont autorisées dans les églises catholiques. Le projet de déconfinement au 11 mai 2020 a conduit la Conférence Épiscopale à demander au gouvernement l’accès à la Messe communautaire, dans le respect des règles sanitaires. Les Évêques se sont réunis virtuellement le vendredi 24 avril pour en discuter et, il faut le souligner, il existe une unanimité certaine entre eux. Peu importe que certains désirent redonner accès aux Sacrements quand d’autres désirent retrouver les quêtes dominicales. Ils sont visiblement sur la même ligne de ne pas attendre le mois de juin pour rouvrir les églises catholiques. La proposition sera formellement déposée la semaine prochaine aux services du Premier Ministre, par Mgr Matthieu Rougé, Évêque de Nanterre.
Pour soutenir maintenant nos Évêques, n’hésitons pas à signer nos deux pétitions au Premier ministre, Edouard Philippe (ce dossier n’étant plus entre les mains du ministre de l’Intérieur Castaner).
Signez ICI la Pétition au Gouvernement Macron « Monsieur le Premier ministre, nous voulons la Messe ! » lancée par le Salon Beige
Signez ICI la Pétition au Gouvernement Macron « Exigeons la réouverture de nos églises ! » lancée par Civitas
Dans une tribune au Figaro, plus de 130 Prêtres et Curés de Paroisses qui exercent leur Sacerdoce dans les différentes régions de France demandent au chef de l’État de rétablir la liberté de célébrer les Messes dans les églises catholiques à partir du 11 mai.
« Prêtres de terrain, au contact de tous et disponibles pour tous, en milieu urbain, semi-urbain ou rural, Aumôniers, Vicaires, Curés de Paroisse, nous venons vous demander, Monsieur le président, de nous laisser nous aussi reprendre pleinement notre service, dès le 11 mai. Comme tous les Français et avec tous nos Paroissiens, nous avons été impliqués depuis près de 10 semaines dans cette lutte contre le Covid-19. Nous avons été vigilants, loyaux, prudents, obéissants et respectueux des différentes consignes. Vivre confinés, sans Célébration commune, la Semaine Sainte et les Fêtes de Pâques - le Sommet de l’année pour les Chrétiens - fut pour nos Fidèles et nous une véritable épreuve que nous avons pleinement acceptée et offerte pour notre pays. Vous avez salué, tout comme le premier ministre et le ministre de l’Intérieur, notre sens des responsabilités à cette occasion. Depuis le début de la crise, avec l’ensemble de nos Communautés et beaucoup d’Associations chrétiennes, en lien avec nos mairies, nous sommes engagés au service des plus isolés ou des plus précaires. Si les usines, les écoles, les commerces et les transports en commun reprennent, qu’est-ce qui pourrait justifier que nos églises restent vides et les Messes publiques interdites ? »
Ainsi soit-il.
Voir la « Victoire des Catholiques Traditionnalistes » par le Conseil d’État le 18 mai 2020 pour lever cette interdiction disproportionnée des Saintes Messes dans nos Églises Catholiques par le Gouvernement Macron