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Sainte Messe du 18e Dimanche après la Pentecôte

Messes > Temps après la Pentecôte

Voici la retransmission vidéo de la « Sainte Messe du 18ème Dimanche après la Pentecôte » (Dominica Decima Octava post Pentecosten) célébrée et prêchée par Monsieur l’Abbé Gabriel Billecocq de la Fraternité Saint-Pie X (FSSPX) en l'église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris avec l’ensemble des Textes Liturgiques (Introït « Da pacem, Domine » ; Collecte ; Épître de Saint Paul aux Corinthiens 1. 1, 4-8 ; Graduel Ps 121, 1.7 ; Alléluia Ps 101, 16 ; Évangile selon Saint Matthieu 9, 1-8 sur la rémission des péchés du paralytique ; Offertoire Exode 24, 4-5 ; Secrète ; Préface de la Sainte Trinité ; Communion Ps 95, 8-9 ; PostCommunion, …) en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe Traditionnelle »




Sainte Messe du Dix-Huitième Dimanche après la Pentecôte (Dominica Decima Octava post Pentecosten) :


2ème classe - Ornements Verts

« Qu'est-il plus facile de dire : Tes péchés te sont remis ; ou : Lève-toi et marche? »

Tous les chants de cette Messe ont été empruntés à une ancienne Messe de Consécration d'une église. Ils nous disent les Bienfaits que nous ne cessons de recevoir dans nos églises de pierre, notamment par les Sacrements. Aimons nos églises, aimons venir y prier auprès de Jésus au Tabernacle.


INTROÏT : (Ecclésiastique 36, 18)
Le Psaume 121 est un de ceux que les Juifs chantaient en montant vers Jérusalem, Image du Ciel. Demandons, nous aussi, cette Paix du cœur en venant prier dans nos églises :

Da pacem, Dómine, sustinéntibus te, ut prophétæ tui fidéles inveniántur : exáudi preces servi tui et plebis tuæ Israël.
Donnez la Paix, Seigneur, à ceux qui Vous attendent afin que Vos prophètes soient trouvés fidèles : exaucez les prières de Votre serviteur, et celles d’Israël Votre peuple.

Ps. 121, 1 : Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.
Ps. 121, 1 : Je me suis réjoui de ces mots qui m’ont été dits : Nous irons dans la Maison du Seigneur.

V/. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto, sicut erat in principio, et nunc et semper, et in saecula saeculorum. Amen (Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme Il était au Commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il)

Puis on répète l'antienne « Da pacem, Domine » . Cette façon de répéter l'Introït s'observe pendant toute l'année.


COLLECTE :
Tant de sentiments contraires nous agitent : nous avons besoin que Dieu dirige Lui-même nos cœurs :
Dírigat corda nostra, quǽsumus, Dómine, tuæ miseratiónis operátio : quia tibi sine te placére non póssumus. Per Dóminum.
Seigneur, nous Vous en supplions, que l’opération de votre Grâce dirige nos cœurs, puisque sans Vous nous ne pouvons Vous plaire.


ÉPÎTRE : de Saint Paul aux Corinthiens (1. Cor. 1, 4-8)
Remercions le Seigneur pour tous Ses bienfaits spirituels  :

Léctio Epístolæ beáti Pauli Apóstoli ad Corinthios
Lecture de l’Épître du Bienheureux Apôtre Paul aux Corinthiens

Fratres : Grátias ago Deo meo semper pro vobis in grátia Dei, quæ data est vobis in Christo Iesu : quod in ómnibus dívites facti estis in illo, in omni verbo et in omni sciéntia : sicut testimónium Christi confirmátum est in vobis : ita ut nihil vobis desit in ulla grátia, exspectántibus revelatiónem Dómini nostri Iesu Christi, qui et confirmábit vos usque in finem sine crímine, in die advéntus Dómini nostri Iesu Christi.
Mes frères, je rends Grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la Grâce de Dieu, qui vous a été donnée dans le Christ Jésus ; car en Lui, vous êtes devenus riches en toutes choses, en toute parole et en toute science, le Témoignage du Christ ayant été aussi confirmé parmi vous, de sorte qu’il ne vous manque aucune Grâce, à vous qui attendez la Manifestation de Notre Seigneur Jésus-Christ, Lequel vous affermira encore jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au Jour de l’Avènement de Jésus-Christ notre Seigneur.


GRADUEL : (Psaume 121, 1.7)
Le Graduel, tiré du Psaume 121, est commun au Quatrième Dimanche de Carême, mais aujourd’hui il est appelé par l’antienne d’introït, où la Paix est également invoquée. Le Psalmiste, après les angoisses de l’exil de Babylone, se réjouit finalement à cette annonce inattendue qu’avec son peuple il pourra de nouveau franchir le seuil sacré du Temple de Yahweh sur le mont Sion. La Colère et la Justice de Dieu ont dispersé Israël par l’épée, l’incendie, la guerre et la servitude ; mais cette Vengeance divine ne peut jamais être séparée d’une ineffable Miséricorde. Que Dieu restaure donc Lui-même les ruines qu’Il a accumulées dans Sa citadelle de Jérusalem, et que la disette des années passées soit oubliée grâce à l’abondance de tout bien à l’intérieur de l’enceinte fortifiée de la capitale de la théocratie judaïque. Tout cela est évidemment élevé à un sens spirituel. La Paix dont il est question ici constitue comme l’atmosphère de la Jérusalem Céleste où Dieu même, Bien suprême, comblera tout notre désir et nous établira dans une Paix imperturbable  :
Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.
Je me suis réjoui en ces mots qui m’ont été dits : Nous irons dans la Maison du Seigneur.
V/. Fiat pax in virtúte tua : et abundántia in túrribus tuis.
V/. Que la Paix soit dans ta force et l’abondance dans tes tours.


ALLÉLUIA : (Psaume 101, 16)
Dans l'Ancien Testament déjà, le psalmiste priait pour que le monde entier reconnaisse le Vrai Dieu  :
Allelúia, allelúia.
V/. Timébunt gentes nomen tuum, Dómine, et omnes reges terræ glóriam tuam. Allelúia.
V/. Les nations craindront votre Nom, Seigneur, et tous les rois de la terre votre Gloire. Alléluia.


ÉVANGILE : (selon Saint Matthieu 9, 1-8)
Il n y a pas sur cette terre de pouvoir plus grand que celui de pardonner les péchés : ce pouvoir appartient à Dieu seul, mais Il l'a donné aux Prêtres. Par le Sacrement de Pénitence, en effet, Dieu nous pardonne nos péchés comme au paralytique. C'est la grande consolation des Chrétiens de bénéficier de ce Fleuve de Miséricorde qui vient du Christ :

+ Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum
+ Suite du Saint Évangile selon Saint Matthieu

In illo témpore : Ascéndens Iesus in navículam, transfretávit et venit in civitátem suam. Et ecce, offerébant ei paralýticum iacéntem in lecto. Et videns Iesus fidem illórum, dixit paralýtico : Confíde, fili, remittúntur tibi peccáta tua. Et ecce, quidam de scribis dixérunt intra se : Hic blasphémat. Et cum vidísset Iesus cogitatiónes eórum, dixit : Ut quid cogitátis mala in córdibus vestris ? Quid est facílius dícere : Dimittúntur tibi peccáta tua ; an dícere : Surge et ámbula ? Ut autem sciátis, quia Fílius hóminis habet potestátem in terra dimitténdi peccáta, tunc ait paralýtico : Surge, tolle lectum tuum, et vade in domum tuam. Et surréxit et ábiit in domum suam. Vidéntes autem turbæ timuérunt, et glorificavérunt Deum, qui dedit potestátem talem homínibus.
En ce temps-là, Jésus étant monté dans une barque, repassa le lac et vint dans Sa ville. Et voici qu’on Lui présenta un paralytique couché sur un lit. Et Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Aie confiance, mon fils ; tes péchés te sont remis. Et voici que quelques-uns des scribes dirent en eux-mêmes : Cet homme blasphème. Et Jésus, ayant vu leurs pensées, dit : Pourquoi pensez-vous le mal dans vos cœurs ? Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont remis ; ou de dire : Lève-toi et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le Pouvoir de remettre les péchés : Lève-toi, dit-il alors au paralytique ; prends ton lit, et va dans ta maison. Et il se leva, et s’en alla dans sa maison. Les foules, voyant cela, furent remplies de crainte, et glorifièrent Dieu, qui avait donné un tel pouvoir aux hommes.


OFFERTOIRE : (Exode 24, 4-5)
Les sacrifices anciens étaient des images de l'Unique Sacrifice agréable à Dieu : Celui de son Fils sur la Croix, Lequel est rendu présent sur l’Autel à chaque Messe :
Sanctificávit Móyses altáre Dómino, ófferens super illud holocáusta et ímmolans víctimas : fecit sacrifícium vespertínum in odórem suavitátis Dómino Deo, in conspéctu filiórum Israël.
Moïse consacra un autel au Seigneur, offrant sur cet autel des holocaustes et immolant des victimes ; il fit en présence des enfants d’Israël le sacrifice du soir, sacrifice d’agréable odeur au Seigneur Dieu.


SECRÈTE :
La Secrète rappelle d’abord que le Divin Sacrifice nous met en relations si intimes avec la Divinité que, tandis que nous Lui offrons nos présents, Celle-ci, à Son tour, se donne Elle-même à nous en échange. Cet état si sublime, auquel nous initie la Foi, exige une fidèle correspondance de notre part, aussi supplions-nous aujourd’hui la Divine Clémence de nous accorder d’exprimer par nos œuvres cette Dignité de fils de Dieu participant à la Nature divine, dont le Sacrement nous est le Gage. Alors la Vérité sera en nous pleine et entière, quand, à l’Image du Verbe de Dieu, nous exprimerons nous aussi la Bonté et la Beauté du Père :
Deus, qui nos, per huius sacrifícii veneránda commércia, uníus summæ divinitátis partícipes éfficis : præsta, quǽsumus ; ut, sicut tuam cognóscimus veritátem, sic eam dignis móribus assequámur. Per Dóminum.
Ô Dieu, qui par les échanges admirables s’accomplissant en ce Sacrifice, nous rendez participants de Votre souveraine et unique Divinité, faites, nous Vous en supplions, que comme nous connaissons votre Vérité, nous La suivions en ayant une conduite digne de notre Foi.


PRÉFACE de la SAINTE TRINITÉ :
La Préface suivante est dite :

Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus.
Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre Salut, de Vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père Saint, Dieu Éternel et Tout-Puissant.
Qui cum Unigénito Fílio tuo et Spíritu Sancto unus es Deus, unus es Dóminus : non in uníus singularitáte persónæ, sed in uníus Trinitáte substántiæ.
Avec votre Fils Unique, et le Saint-Esprit, Vous êtes un seul Dieu, Un seul Seigneur, non dans l’unité d’une seule personne, mais dans la Trinité d’une seule substance.
Quod enim de tua glória, revelánte te, crédimus, hoc de Fílio tuo, hoc de Spíritu Sancto, sine discretióne sentímus.
Car ce que nous croyons au sujet de votre Gloire, sur la foi de votre Révélation, de votre Fils et du Saint-Esprit, nous le croyons aussi, sans aucune différence.
Ut, in confessióne veræ sempiternǽque Deitátis, et in persónis propríetas, et in esséntia únitas, et in maiestáte adorétur æquálitas.
En sorte que, confessant la vraie et éternelle Divinité, nous adorons et la propriété dans les Personnes et l’Unité dans l’essence et l’égalité dans la Majesté.
Quam laudant Angeli atque Archángeli, Chérubim quoque ac Séraphim, qui non cessant clamáre cotídie, una voce dicéntes :
C’est Elle que louent les Anges et les Archanges, les Chérubins avec les Séraphins, qui ne cessent chaque jour de chanter en disant d’une voix unanime :


COMMUNION : (Psaume 95, 8-9)
Allons à la Communion en y apportant nos offrandes : notre cœur avec son immense besoin de Dieu :
Tóllite hóstias, et introíte in átria eius : adoráte Dóminum in aula sancta eius.
Prenez des Hosties et entrez dans Ses parvis ; adorez le Seigneur dans Son Saint Temple.


POSTCOMMUNION :
Dans la Collecte d’action de grâces, après avoir payé à Dieu le tribut de notre reconnaissance pour le Sacrement que nous avons reçu, nous Le supplions de nous rendre de plus en plus dignes d’y participer :
Grátias tibi reférimus, Dómine, sacro múnere vegetáti : tuam misericórdiam deprecántes ; ut dignos nos eius participatióne perfícias. Per Dóminum.
Nourris de Votre Don Sacré, nous Vous rendons Grâces, Seigneur, en suppliant Votre Miséricorde de nous rendre dignes de cette participation.


Voir l’ensemble du déroulement de « l’Ordinaire de la Messe de Saint Pie V » en latin et en français avec des explications selon l’Ordo Missae de 1962 afin de mieux assister au Saint Sacrifice de la Messe

Guerison-du-Paralytique-Matthieu-IX-1-8.jpg

Voir également sur la Guérison du Paralytique (Matt. IX, 1-8 ; Luc V, 14-26 ; Marc II, 1-12) :
- Les Prières et Résolutions pour chaque Jour de la Semaine du XVIIIe Dimanche après la Pentecôte sur la Guérison du paralytique « Ô Jésus, je suis malade et Vous m'aimez, guérissez-moi ! » de l’Abbé Jean-Baptiste La Sausse
- La Prière du XVIIIe Dimanche après la Pentecôte « Guérissez-nous, Seigneur, comme Vous avez guéri ce Paralytique » de l’Abbé Le Tourneux
- La Prière sur la Guérison du Paralytique (Matthieu 9, 1-8) « Ô mon bon Jésus, j'étais le paralytique dont parle votre Évangile » d’Adolphe Baudon de Mony
- La Méditation sur la Guérison du Paralytique « Inspirez-moi, ô Divin Jésus, une confiance qui mérite d'obtenir la guérison de mon âme » de Monsieur l’Abbé de Brandt
- Le Sermon sur « L’Envie et la Jalousie : un vice ridicule » de l’Abbé Guillaume d'Orsanne
- Le Sermon sur la double Guérison du Paralytique « Jésus Médecin des âmes et des corps » de l’Abbé Renaud de Sainte Marie
- Le Sermon sur la Guérison du Paralytique de Capharnaüm (Matt. IX, 1-8) « Ayez confiance, ô homme, vos péchés vous sont Remis » de M. l’Abbé Denys de Crécy
- Le Sermon sur le Pouvoir que Jésus a donné aux Prêtres « L’Amour qui Pardonne » de M. l’Abbé Gabriel Billecocq
- Le Sermon sur le « Secret de Confession » de M. l’Abbé Denis Puga