Voici la retransmission vidéo de la « Sainte Messe du Lundi de la Troisième Semaine du Carême » (Feria II Tertia in Quadragesima) avec l’ensemble des Textes Liturgiques(Introït « In Deo laudabo verbum » ; Collecte ; Lecture du livre des Rois IV. 5, I-I5 sur la Guérison de Naaman le Syrien ; Graduel psaume 55, 9.2 ; Trait psaumes 102, 10 ; 78, 8-9 ; Évangile selon Saint Luc 4, 23-30 de Notre Seigneur Jésus-Christ sur sa Prédication à Nazareth ; Offertoire psaume 54, 2-3 ; Secrète ; Préface du Carême ; Communion psaume 13, 7 ; PostCommunion ; Oraison sur le peuple) en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe de Toujours » célébrée en l'église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris
par Monsieur l’Abbé Denys de Crécy
La Sainte Messe du Lundi de la Troisième Semaine du Carême (Feria Secunda Tertia in Quadragesima) :
IIIème classe - Station à Saint-Marc – Ornements violets
La Station est à Saint-Marc, église construite au IVe siècle par le pape Saint Marc (fêté le 7 octobre) en l'honneur de l'Évangéliste, son patron. Les dépouilles de ce Pape s’y trouvent avec les corps des Martyrs perses Abdon et Sennen. De là le récit du Syrien Naaman dans ce sanctuaire au caractère nettement oriental. C'était également un jour où les fidèles étaient invités au prochain scrutin : « Venez mercredi à la troisième heure, afin que nous puissions accomplir, dans un service sans faute et avec l'assistance de Dieu, le Mystère par lequel le Diable sera anéanti et la porte du Royaume du Ciel ouverte. Les Lectures concernent les catéchumènes venus comme Naaman du paganisme, et invités à l'humble obéissance de la Foi et des Sacrements.
INTROÏT (psaume 55, 5) L’Introït est tiré du Psaume 55. Le fidèle oppose à la gloire humaine, la Gloire qui lui est réservée en Dieu ; sa Parole ne disparaîtra jamais, et toutes les menaces des hommes ne pourront modifier le splendide programme de Salut que le Seigneur a promulgué. In Deo laudabo verbum, in Dómino laudábo sermónem : in Deo sperábo, non timebo, quid fáciat mihi homo.
Je louerai en Dieu la Parole qu’il m’a donnée ; je louerai dans le Seigneur sa Promesse. J’espérerai en Dieu ; je ne craindrai point ce que l’homme peut me faire. Ps. 55, 2 : Miserére mei, Deus, quóniam conculcávit me homo : tota die bellans tribulávit me.
Ps. 55, 2 : Ayez pitié de moi, ô Dieu, car l’homme m’a foulé aux pieds ; tout le jour en me faisant la guerre, il m’a tourmenté. V/. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto, sicut erat in principio, et nunc et semper, et in saecula saeculorum. Amen
V/. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme Il était au Commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il
Puis on répète l'antienne « In Deo laudabo verbum ». Cette façon de répéter l'Introït s'observe pendant toute l'année.
COLLECTE Le Jeûne Chrétien consiste d'abord à réfréner les passions et à s'abstenir du péché. Córdibus nostris, quǽsumus, Dómine, grátiam tuam benígnus infúnde : ut, sicut ab escis carnálibus abstinémus ; ita sensus quoque nostros a nóxiis retrahámus excéssibus. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Nous Vous supplions, Seigneur, de répandre en toute bonté votre Grâce dans nos cœurs, afin que, de même que nous nous abstenons de manger des viandes, nous retirions aussi nos sens de tout excès nuisible. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
LECTURE du Livre des Rois IV. 5, I-I5 La guérison de Naaman le lépreux dans le Jourdain préfigure la purification des hommes dans les eaux du Baptême. Le péché est la lèpre de l'âme : le Baptême est donc une véritable guérison. C'est en se faisant Baptiser dans le Jourdain que le Christ a donné à ses eaux leur pouvoir surnaturel : « De tous les fleuves, le Jourdain est le premier à avoir reçu la bénédiction d'en Haut. Il fut le canal qui déversa la Grâce du Baptême sur le monde entier » (Saint Grégoire de Nysse). C'est pour cette raison que les Fonts Baptismaux étaient appelés à l'origine des « Jourdains ». In diébus illis : Náaman, princeps milítiæ regis Sýriæ, erat vir magnus apud dóminum suum, et honorátus : per illum enim dedit Dóminus salútem Sýriæ : erat autem vir fortis et dives, sed leprósus. Porro de Sýria egressi fúerant latrúnculi, et captivam dúxerant de terra Isræl puéllam párvulam, quæ erat in obséquio uxoris Náaman, quæ ait ad dóminam suam : Utinam fuísset dóminus meus ad Prophétam, qui est in Samaría : profécto curásset eum a lepra, quam habet. Ingréssus est itaque Náaman ad dóminum suum, et nuntiávit ei, dicens : Sic et sic locúta est puélla de terra Israël. Dixítque ei rex Sýriæ : Vade, et mittam lítteras ad regem Israël. Qui cum proféctus esset, et tulísset secum decem talénta argénti, et sex mília áureos, et decemmutatória vestimentórum, détulit lítteras ad regem Israël in hæc verba : Cum accéperis epístolam hanc, scito, quod míserim ad te Náaman servum meum, ut cures eum a lepra sua. Cumque legísset rex Israël lítteras, scidit vestiménta sua, et ait : Numquid Deus ego sum, ut occídere possim et vivificáre, quia iste misit ad me, ut curem hóminem a lepra sua ? animadvértite et vidéte, quod occasiónes quærat advérsum me. Quod cum audísset Eliséus vir Dei, scidísse videlícet regem Israël vestiménta sua, misit ad eum, dicens : Quare scidísti vestiménta tua ? véniat ad me, et sciat esse prophétam in Israël. Venit ergo Náaman cum equis et cúrribus, et stetit ad óstium domus Eliséi : misítque ad eum Eliséus núntium, dicens : Vade, et laváre sépties in Iordáne, et recípiet sanitátem caro tua, atque mundáberis. Iratus Náaman recedébat, dicens : Putábam, quod egrederétur ad me, et stans invocáret nomen Dómini, Dei sui, et tángeret manu sua locum lepræ, et curáret me. Numquid non melióres sunt Abana et Pharphar, flúvii Damásci, ómnibus aquis Israël, ut laver in eis, et munder ? Cum ergo vertísset se, ci abíret indígnans, accessérunt ad eum servi sui, et locúti sunt ei : Pater, et si rem grandem dixísset tibi Prophéta, certe fácere debúeras : quanto magis quia nunc dixit tibi : Laváre, et mundáberis ? Descéndit, et lavit in Iordáne sépties, iuxta sermónem viri Dei, et restitúta est caro eius, sicut caro pueri párvuli, et mundátus est. Reversúsque ad virum Dei cum univérso comitátu suo, venit, et stetit coram eo, et ait : Vere scio, quod non sit álius Deus in univérsa terra, nisi tantum in Israël.
En ces jours-là, Naaman, général de l’armée du roi de Syrie, était puissant et en grand honneur auprès de son maître, parce que le Seigneur avait sauvé par lui la Syrie. Il était vaillant et riche, mais lépreux. Or quelques voleurs, sortis de Syrie, avaient emmené captive une petite fille du pays d’Israël, qui fut depuis mise au service de la femme de Naaman. Et elle dit à sa maîtresse : Plût à Dieu que mon seigneur eût été trouver le prophète qui est à Samarie ! Il l’aurait sans doute guéri de sa lèpre. Naaman vint donc trouver son maître, et lui dit : Une jeune fille d’Israël a dit telle et telle chose. Le roi de Syrie lui répondit : Allez et j’écrirai au roi d’Israël. Il partit, prit avec lui dix talents d’argent, six mille écus d’or, et dix vêtements de rechange, et porta au roi d’Israël la lettre, qui était conçue en ces termes : Lorsque vous aurez reçu cette lettre, vous saurez que je vous ai envoyé Naaman, mon serviteur, afin que vous le guérissiez de sa lèpre. Lorsque le roi d’Israël eut lu cette lettre, il déchira ses vêtements, et dit : Suis-je un Dieu, pour pouvoir ôter et rendre la vie ? Pourquoi m’a-t-il envoyé un homme afin que je le guérisse de sa lèpre ? Remarquez et voyez qu’il cherche une occasion de dispute contre moi. Élisée, homme de Dieu, ayant appris que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, lui envoya dire : Pourquoi avez-vous déchiré vos vêtements ? Que cet homme vienne à moi, et qu’il sache qu’il y a un prophète en Israël. Naaman vint donc avec ses chevaux et ses chars, et s’arrêta à la porte de la maison d’Élisée. Et Élisée lui envoya un messager pour lui dire : Allez vous laver sept fois dans le Jourdain, et votre chair se guérira, et vous serez purifié. Naaman se retirait irrité, en disant : Je croyais qu’il sortirait vers moi, et que, se tenant debout, il invoquerait le Nom du Seigneur son Dieu, qu’il toucherait de sa main ma lèpre, et qu’il me guérirait. Les fleuves d’Abana, et de Pharphar, à Damas, ne sont-ils pas meilleurs que tous ceux d’Israël ? Ne puis-je pas m’y laver, et devenir pur ? Il s’était déjà retourné, et s’en allait tout indigné lorsque ses serviteurs s’approchèrent de lui, et lui dirent : Père, alors même que le prophète vous aurait ordonné une chose difficile, vous auriez dû néanmoins la faire, combien plus deviez-vous obéir, lorsqu’il vous a dit : Allez vous laver, et vous deviendrez pur. Il s’en alla donc, et se lava sept fois dans le Jourdain, selon l’ordre de l’homme de Dieu ; et sa chair devint comme la chair d’un petit enfant, et il fut guéri. Et il retourna avec toute sa suite vers l’homme de Dieu ; et il vint se présenter devant lui, et il dit : Je sais certainement qu’il n’y a pas d’autre Dieu dans toute la terre que Celui qui est en Israël.
GRADUEL (psaume 55, 9.2) Nos larmes finissent toujours par toucher le Seigneur. Deus, vitam meam annuntiávi tibi : posuísti lácrimas meas in conspéctu tuo.
Ô Dieu, je Vous ai exposé toute ma vie ; Vous avez mis mes larmes devant Vous. V/. Miserére mei, Dómine, quóniam conculcávit me homo : tota die bellans tribulávit me.
V/. Ayez pitié de moi, ô Dieu, car l’homme m’a foulé aux pieds ; tout le jour en me faisant la guerre, il m’a tourmenté.
TRAIT (psaumes 102, 10 ; 78, 8-9) Le Trait suivant est dit aux Messes des lundis, mercredis et vendredis jusqu’au Mercredi de la Semaine Sainte inclus sauf au Mercredi des Quatre-Temps : Domine, non secúndum peccáta nostra, quæ fécimus nos : neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.
Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.
V/. Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrarum antiquarum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis. (Ici on se met à genoux)
V/. Seigneur, ne Vous souvenez plus de nos anciennes iniquités ; que vos Miséricordes viennent en hâte au-devant de nous, car nous sommes réduits à la dernière misère.
V/. Adiuva nos, Deus, salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, libera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum.
V/. Aidez-nous, ô Dieu notre Sauveur, et pour la Gloire de votre Nom, Seigneur, délivrez-nous et pardonnez-nous nos péchés, à cause de votre Nom.
ÉVANGILE (Luc 4, 23-30) À Nazareth, Jésus reproche à ses concitoyens d'imiter l'incrédulité de leurs ancêtres du temps d'Élisée, laquelle obligea le prophète à opérer des prodiges seulement en faveur des étrangers. Grave avertissement qui donne l'occasion à Jésus d'annoncer l'universalité de sa mission. + Sequéntia sancti Evangélii secundum Lucam IV, 23-30
Lecture du Saint Évangile selon Saint Luc 4, 23-30 In illo témpore : Dixit Iesus pharisǽis : Utique dicétis mihi hanc similitúdinem : Médice, cura teípsum : quanta audívimus facta in Caphárnaum, fac et hic in pátria tua. Ait autem : Amen, dico vobis, quia nemo prophéta accéptus est in pátria sua. In veritáte dico vobis, multæ víduæ erant in diébus Elíæ in Israël, quando clausum est cælum annis tribus et ménsibus sex, cum facta esset fames magna in omni terra : et ad nullam illarum missus est Elías, nisi in Sarépta Sidóniæ ad mulíerem viduam. Et multi leprósi erant in Israël sub Eliséo Prophéta : et nemo eórum mundátus est nisi Náaman Syrus. Et repléti sunt omnes in synagóga ira, hæc audiéntes. Et surrexérunt, et eiecérunt illum extra civitátem : et duxérunt illum usque ad supercílium montis, super quem cívitas illórum erat ædificáta, ut præcipitárent eum. Ipse autem tránsiens per médium illórum, ibat.
En ce temps-là, Jésus dit aux Pharisiens : Sans doute, vous m’appliquerez ce proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même ; les grandes choses faites à Capharnaüm, dont nous avons entendu parler, faites-les également ici, dans votre pays. Et Il ajouta : En vérité, je vous le dis, aucun prophète n’est bien reçu dans sa patrie. En vérité, je vous le dis, il y avait beaucoup de veuves en Israël au temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé pendant trois ans et six mois, et qu’il y eut une grande famine dans tout le pays ; et cependant Élie ne fut envoyé à aucune d’elles, mais à une femme veuve de Sarepta, dans le pays de Sidon. Il y avait aussi beaucoup de lépreux en Israël au temps du prophète Élisée ; et aucun d’eux ne fut guéri, si ce n’est Naaman, le Syrien. Ils furent tous remplis de colère, dans la synagogue, en entendant ces paroles. Et se levant, ils Le chassèrent hors de la ville, et ils Le menèrent jusqu’au sommet de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour Le précipiter en bas. Mais Lui, passant au milieu d’eux, s’en alla.
OFFERTOIRE (psaume 54, 2-3) Le verset ad offerendum est tiré du Psaume 54. Dieu écoute toujours la prière d’un cœur humble et droit ; même quand l’indignité du suppliant rend inopportunes certaines grâces de spéciale importance qu’il ose demander, Dieu ne rend pas son oraison inutile, mais Il lui accorde ce qui est plus essentiel, c’est-à-dire le retour à la Grâce sanctifiante moyennant la conversion du cœur. Exáudi, Deus, oratiónem meam, et ne despéxeris deprecatiónem meam : inténde in me, et exáudi me.
Exaucez, ô Dieu, ma prière, et ne méprisez pas ma supplication. Écoutez-moi, et exaucez-moi.
SECRÈTE La Prière de ce jour sur les oblations est fort belle. Munus, quod tibi, Dómine, nostræ servitútis offérimus, tu salutáre nobis pérfice sacraméntum. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Les dons que nous Vous offrons, Seigneur, comme un hommage de notre servitude, changez-les pour nous en ce Sacrement qui donne le Salut. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
PRÉFACE DU CARÊME La Préface du Carême (Præfatio de Quadragesima) suivante est dite jusqu’au samedi avant le Dimanche de la Passion inclus, selon les rubriques : Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut, de Vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant :
Qui corporáli jejúnio vitia cómprimis, mentem élevas, virtútem largíris et prǽmia : per Christum Dóminum nostrum.
Vous qui, par le jeûne corporel, réprimez les vices, élevez l’âme, accordez la force et la récompense : par le Christ notre Seigneur.
Per quem maiestátem tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt Potestátes. Cæli cælorúmque Virtútes ac beáta Séraphim sócia exsultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti iúbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicentes.
Par Lui les Anges louent votre Majesté, les Dominations Vous adorent, les Puissances se prosternent en tremblant. Les Cieux, les Vertus des cieux et les bienheureux Séraphins La célèbrent, unis dans une même allégresse. A leurs chants, nous Vous prions, laissez se joindre aussi nos voix pour proclamer dans une humble louange.
COMMUNION (psaume 13, 7) Cri de victoire de tous les rachetés par le Baptême. Quis dabit ex Sion salutáre Israël ? cum avértent Dóminus captivitátem plebis suæ, exsultábit Iacob, et lætábitur Israël.
Qui procurera de Sion le salut d’Israël ? Quand le Seigneur aura mis fin à la captivité de son peuple, Jacob sera dans l’allégresse, et Israël dans la joie.
POSTCOMMUNION La Collecte Eucharistique répète, en d’autres termes, un concept qui revient souvent dans les formules correspondantes de la Liturgie romaine. Præsta, quǽsumus, omnípotens et miséricors Deus : ut, quod ore contíngimus, pura mente capiámus. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Faites, nous Vous en supplions, ô Dieu tout-puissant et miséricordieux, que nous conservions dans un cœur pur ce que notre bouche a touché. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
ORAISON SUR LE PEUPLE Orémus : Humiliáte cápita vestra Deo.
Prions : Humiliez vos têtes devant Dieu. Subvéniat nobis, Dómine, misericórdia tua : ut ab imminéntibus peccatórum nostrórum perículis, te mereámur protegénte éripi, te liberánte salvári. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Que votre miséricorde nous vienne en aide, Seigneur, en sorte que votre protection nous arrache aux périls imminents où nos péchés nous engagent ; et que votre intervention libératrice nous conduise au Salut. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.