Voici la retransmission vidéo de la « Sainte Messe du Mardi de la Passion » (Feria III infra Hebdomadam Passionis) avec l’ensemble des Textes Liturgiques (Introït « Exspecta Dominum » ; Collecte ; Lecture du prophète Daniel 14, 27-42 dans la fosse aux lions ; Graduel psaume 42, 1.3 ; Évangile selon Saint Jean 7, 1-13 de Notre Seigneur Jésus-Christ et ses frères ; Offertoire psaume 9, 11-13 ; Secrète ; Préface de la Sainte Croix ; Communion psaume 24, 22 ; PostCommunion ; Oraison sur le peuple) en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe de Toujours » célébrée en l'église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris par Monsieur l’Abbé Renaud de Sainte Marie
La Sainte Messe du Mardi de la Passion (Feria III infra Hebdomadam Passionis) :
IIIème classe - Station à Saint-Cyriaque – Ornements violets
C'est dans l'église du saint diacre Cyriaque, martyrisé sous Dioclétien, que se fait la Station. Ce Martyr (fêté le 8 août) fut enseveli dans la catacombe de Priscille, où se trouve une représentation de l'histoire de Daniel dans la fosse aux lions. Une tradition veut en effet que Saint Cyriaque ait d'abord exercé son apostolat à la cour d'un roi persan, à l'instar de Daniel ; de là le choix de la Lecture. Cette sainte Messe nous invite à une confiance patiente et inlassable en la divine Providence.
INTROÏT (psaume 26, 14) L’Introït est tiré du Psaume 26 et tous les temps, en effet, ne sont pas semblables, mais Dieu atteint ses fins sublimes en coordonnant les circonstances les plus diverses et les plus disparates ; et la magnificence de la Providence divine resplendit surtout en ce qu’elle fait servir à ses propres buts les événements qui semblaient précisément de plus grands obstacles. Exspecta Dominum, viríliter age : et confortétur cor tuum, et sústine Dóminum.
Attends le Seigneur, agis avec courage ; que ton cœur soit ferme, et espère au Seigneur. Ps. 26, 1 : Dóminus illuminátio mea et salus mea : quem timebo ? Exspécta Dóminum.
Ps. 26, 1 : Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; qui craindrai-je ?
Puis on répète l'antienne « Exspecta Dominum » sans dire le Gloria.
COLLECTE Nous prions le Seigneur, dans la Collecte, d’avoir pour agréables nos jeûnes, afin que leur efficacité expiatoire nous mérite cette abondance de Grâces qui nous assure de la dernière, Æterna remedia, après les douleurs du pèlerinage présent. Il faut remarquer l’ordre observé dans cette prière. D’abord l’expiation, car Qui non placet, non placat, et Dieu peut refuser des Grâces spéciales à celui qui a encore de grosses dettes à solder à la Justice divine. Quand les dettes sont payées et que l’âme a pleinement recouvré l’amitié de Dieu, alors elle ose Lui demander avec confiance ces Grâces particulières que seule l’amitié peut donner la hardiesse d’implorer, parce qu’elles sont accordées seulement aux amis : Et adiicias quod oratio non praesumit. Comme, en outre, toute l’économie divine de la Grâce n’est que le prélude d’une dernière Grâce, la gloire éternelle dans le Ciel, nous demandons sans cesse au Seigneur que ses dons ici-bas atteignent leur ultime développement et la fin à laquelle ils sont ordonnés, c’est-à-dire la vision béatifique dans le Paradis. Nostra tibi, Dómine, quǽsumus, sint accepta ieiúnia : quæ nos et expiándo grátia tua dignos effíciant ; et ad remédia perdúcant ætérna. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Nous Vous en supplions, Seigneur, faites que nos jeûnes Vous soient agréables ; afin qu’expiant nos péchés, ils nous rendent dignes de votre Grâce, et qu’ils nous servent de remèdes pour la Vie éternelle. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
LECTURE du prophète Daniel 14, 27-42 Daniel persécuté est l'une des figures du Christ : comme Daniel dans la fosse aux lions, Jésus sera mis au tombeau ; mais sa confiance en son Père ne fléchira pas, et celui-ci ne laissera pas son Christ connaître la corruption du tombeau. In diébus illis : Congregáti sunt Babylónii ad regem, et dixérunt ei : Trade nobis Daniélem, qui Bel destrúxit et dracónem interfecit, alioquin interficiémus te et domum tuam. Vidit ergo rex, quod irrúerent in eum veheménter : et necessitáte compúlsus trádidit eis Daniélem. Qui misérunt eum in lacum leónum, et erat ibi diébus sex. Porro in lacu erant leónes septem, et dabántur eis duo córpora cotídie et duæ oves : et tunc non data sunt eis, ut devorárent Daniélem. Erat autem Hábacuc prophéta in Iud.a, et ipse cóxerat pulméntum, et intríverat panes in alvéolo : et ibat in campum, ut ferret messóribus. Dixítque Angelus Dómini ad Hábacuc : Fer prándium, quod habes, in Babylónem Daniéli, qui est in lacu leónum. Et dixit Hábacuc : Dómine, Babylónem non vidi, et lacum néscio. Et apprehéndit eum Angelus Dómini in vértice eius, et portávit eum capíllo cápitis sui, posuítque eum in Babylóne supra lacum in ímpetu spíritus sui. Et clamávit Hábacuc, dicens : Dániel, serve Dei, tolle prándium, quod misit tibi Deus. Et ait Dániel : Recordátus es mei, Deus, et non dereliquísti diligéntes te. Surgénsque Daniel comédit. Porro Angelus Dómini restítuit Hábacuc conféstim in loco suo. Venit ergo rex die séptimo, ut lugéret Daniélem : et venit ad lacum et introspéxit, et ecce Dániel sedens in médio leónum. Et exclamávit voce magna rex, dicens : Magnus es, Dómine, Deus Daniélis. Et extráxit eum de lacu leónum. Porro illos, qui perditiónis eius causa fúerant, intromísit in lacum, et devoráti sunt in moménto coram eo. Tunc rex ait : Páveant omnes habitántes in univérsa terra Deum Daniélis : quia ipse est salvátor, fáciens signa et mirabília in terra : qui liberávit Daniélem de lacu leónum.
En ces jours-là, les Babyloniens se réunirent auprès du roi et lui dirent : Livre-nous Daniel, qui a brisé Bel et tué le dragon ; autrement nous te ferons périr avec toute ta maison. Le roi vit donc qu’ils le pressaient avec violence, et, contraint par la nécessité, il leur livra Daniel. Ils le jettent dans la fosse aux lions, et il demeura six jours. Or il y avait dans la fosse sept lions et on leur donnait chaque jour deux corps et deux brebis ; mais on ne leur en donna point alors, afin qu’ils dévorassent Daniel. Cependant le prophète Habacuc était en Judée ; il avait fait cuire des aliments, et il avait broyé du pain dans un vase, et il allait aux champs les porter aux moissonneurs. Et l’ange du Seigneur dit à Habacuc : Porte à Babylone le repas que tu as, pour Daniel, qui est dans la fosse aux lions. Habacuc dit : Seigneur, je n’ai pas vu Babylone, et je ne connais pas la fosse. Alors l’ange du Seigneur le prit par le haut de la tête et le porta par les cheveux et il le déposa à Babylone, au-dessus de la fosse, avec l’impétuosité de son esprit. Et Habacuc cria en disant : Daniel, serviteur de Dieu, prends le repas que Dieu t’a envoyé. Et Daniel dit : Vous Vous êtes souvenu de moi, ô Dieu, et Vous n’avez pas abandonné ceux qui Vous aiment. Et, se levant, Daniel mangea. Mais l’ange du Seigneur remit aussitôt Habacuc au lieu où il l’avait pris. Le roi vint, le septième jour, pour pleurer Daniel ; il s’approcha de la fosse et regarda dedans, et voici que Daniel était assis au milieu des lions. Et le roi poussa un grand cri et dit : Vous êtes grand, Seigneur, Dieu de Daniel. Et il le fit tirer de la fosse aux lions. Puis il fit jeter dans la fosse ceux qui avaient voulu perdre Daniel, et ils furent dévorés devant lui en un moment. Alors le roi dit : Que tous les habitants de toute la terre tremblent devant le Dieu de Daniel, car c’est Lui qui est le Sauveur, qui fait des prodiges et des merveilles sur la terre, et qui a délivré Daniel de la fosse aux lions.
GRADUEL (psaume 42, 1.3) Désormais les Graduels se rapportent tous au divin Patient de Jérusalem, lequel, contre le jugement des impies qui le condamnent à mort, en appelle au Père, afin qu’au jour de Pâques Il lui rende la vie. Le Graduel de ce jour provient du Psaume 42. La lumière et la vérité que l’Opprimé invoque ici, proclament la mission spéciale du Paraclet, qui est, selon l’Évangile, celle de convaincre le monde d’injustice et de malignité. Le Paraclet vint en effet, et par l’effusion de ses charismes sur les disciples du Crucifié, alors qu’Il laissait au contraire dans l’abandon les Juifs obstinés, Il démontra d’une façon authentique que la Mission du Seigneur était vraiment Divine. Discérne causam meam, Dómine : ab homine iníquo et dolóso éripe me.
Ô Seigneur, séparez ma cause ; délivrez-moi de l’homme méchant et trompeur. V/. Emítte lucem tuam et veritátem tuam : ipsa me deduxérunt, et adduxérunt in montem sanctum tuum.
V/. Envoyez votre lumière et votre vérité : elles me conduiront et m’amèneront à votre montagne sainte.
ÉVANGILE (Jean 7, 1-13) Cet Évangile nous permet de nous arrêter aux douleurs intérieures de Jésus : les Juifs veulent Le faire mourir, et ses proches ne Le comprennent pas. Et si c'est en cachette qu'Il se rend à Jérusalem, c'est « qu'Il a voulu que le chemin pour arriver à la gloire fût celui de l'humilité. Ses disciples recherchaient aussi la gloire : ils considéraient le but, mais ils ne considéraient pas la voie à suivre. La Patrie, c'est la demeure du Christ ; sa Passion, voilà le chemin qui y mène » (Saint Augustin). + Sequéntia sancti Evangélii secundum Joánnem VII, 1-13
Lecture du Saint Évangile selon Saint Jean 7, 1-13 In illo témpore : Ambulábat Iesus in Galilǽam, non enim volébat in Iudǽam ambuláre, quia quærébant eum Iudǽi interfícere. Erat autem in próximo dies festus Iudæórum, Scenopégia. Dixérunt autem ad eum fratres eius : Transi hinc, et vade in Iud.am, ut et discípuli tui vídeant ópera tua, quæ facis. Nemo quippe in occúlto quid facit, et quærit ipse in palam esse : si hæc facis, manifesta teipsum mundo. Neque enim fratres eius credébant in eum. Dixit ergo eis Iesus : Tempus meum nondum advénit : tempus autem vestrum semper est parátum. Non potest mundus odísse vos : me autem odit : quia ego testimónium perhíbeo de illo, quod ópera eius mala sunt. Vos ascéndite ad diem festum hunc, ego autem non ascénde ad diem festum istum : quia meum tempus nondum implétum est. Hæc cum dixísset, ipse mansit in Galilǽa. Ut autem ascendérunt fratres eius, tunc et ipse ascéndit ad diem festum non maniféste, sed quasi in occúlto. Iudǽi ergo quærébant eum in die festo, et dicébant : Ubi est ille ? Et murmur multum erat in turba de eo. Quidam enim dicébant : Quia bonus est. Alii autem dicébant : Non, sed sedúcit turbas. Nemo tamen palam loquebátur de illo, propter metum Iudæórum.
En ce temps-là, Jésus parcourait la Galilée ; car Il ne voulait pas aller en Judée parce que les Juifs cherchaient à Le faire mourir. Or la fête des Juifs, dite des Tabernacles, était proche. Et ses frères Lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que Tu fais. Car personne n’agit en secret, lorsqu’il cherche à paraître ; si Tu fais ces choses, manifeste-Toi au monde. Car ses frères non plus ne croyaient pas en Lui. Jésus leur dit donc : Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps à vous est toujours prêt. Le monde ne peut vous haïr ; mais moi, il me hait parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Vous montez à cette fête ; pour moi, je ne monte pas à cette fête, parce que mon temps n’est pas encore accompli. Après avoir dit cela, Il demeura en Galilée. Mais, lorsque ses frères furent partis, Il monta, Lui aussi, à la fête, non pas publiquement, mais comme en secret. Les Juifs Le cherchaient donc pendant la fête, et disaient : Où est-Il ? Et il y avait une grande rumeur dans la foule à son sujet. Car les uns disaient : C’est un homme de bien ; les autres disaient : Non, mais il séduit les foules. Cependant, personne ne parlait de Lui publiquement, par crainte des Juifs ?
OFFERTOIRE (psaume 9, 11-13) Dans le verset ad offerendum, pris au Psaume 9, est exprimée toute l’inébranlable espérance que Jésus nourrit en son Cœur, même au moment redoutable où la Justice paternelle L’abandonne à la haine de ses ennemis Sperent in te omnes, qui novérunt nomen tuum, Dómine : quóniam non derelínquis quæréntes te : psállite Dómino, qui habitat in Sion : quóniam non est oblítus oratiónes páuperum.
Tous ceux qui connaissent votre Nom, espèrent en Vous, Seigneur, car Vous n’abandonnez pas ceux qui Vous cherchent. Chantez au Seigneur qui habite dans Sion, car Il n’a pas oublié les prières des pauvres.
SECRÈTE Les consolations temporelles ne doivent pas éteindre en nous le désir des biens célestes, mais l'aviver. Hóstias tibi, Dómine, deférimus immolándas : quæ temporálem consolatiónem signíficent ; ut promíssa non desperémus ætérna. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Nous Vous présentons des hosties en sacrifice, ô Seigneur ; qu’elles nous fassent comprendre ce qui console dans le temps, en sorte que nous ne désespérions pas d’acquérir les biens éternels que Vous nous avez promis. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
PRÉFACE DE LA SAINTE CROIX La Préface suivante est dite : a) comme Préface propre aux Messes du Temps du 1er Dimanche de la Passion jusqu’au Jeudi en la Cène du Seigneur ; aux Messes tant festives que votives de la Sainte Croix, de la Passion du Seigneur et d’un instrument de la Passion du Seigneur, du très précieux Sang de N.S. Jésus-Christ, du Très Saint Rédempteur ; b) comme Préface du Temps à toutes les Messes du Temps du 1er Dimanche de la Passion jusqu’au Mercredi de la Semaine Sainte qui n’ont pas de Préface propre.
Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut, de Vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père Saint, Dieu Éternel et Tout-Puissant : Qui salútem humáni géneris in ligno Crucis constituísti : ut, unde mors oriebátur, inde vita resúrgeret : et, qui in ligno vincébat, in ligno quoque vincerétur : per Christum Dóminum nostrum.
Vous avez placé le Salut du genre humain dans le bois de la Croix : pour, là-même où la mort été née, y faire surgir la Vie : et pour que Celui qui vainquit par le bois, fut aussi vaincu par le bois : par le Christ Notre Seigneur. Per quem maiestátem tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt Potestátes. Cæli cælorúmque Virtútes ac beáta Séraphim sócia exsultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti iúbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicentes.
Par Lui les Anges louent votre Majesté, les Dominations Vous adorent, les Puissances se prosternent en tremblant. Les Cieux, les Vertus des cieux et les bienheureux Séraphins La célèbrent, unis dans une même allégresse. A leurs chants, nous Vous prions, laissez se joindre aussi nos voix pour proclamer dans une humble louange.
COMMUNION (psaume 24, 22) Dans le verset du Psaume 24 pour la Communion, on entend à nouveau la voix du Christ accablé sous le poids de nos péchés et tout angoissé par la fureur de ses ennemis ; Il prie instamment son Père de Le soustraire à la puissance de la mort, non pour Lui-même qui, source de vie, ne pouvait être retenu dans ses liens, mais pour nous qui avions un besoin absolu de la Résurrection du Christ, afin que celle-ci fût pour toute l’humanité le principe et la cause exemplaire de notre propre Résurrection. Rédime me, Deus Israël, ex ómnibus angústiis meis.
Sauvez-moi, Dieu d’Israël, de toutes me angoisses.
POSTCOMMUNION Nous supplions Dieu, dans la Collecte Eucharistique, afin que notre assiduité à fréquenter le saint Autel devienne pour nous un gage et un symbole de notre accès, chaque jour plus proche, à l’Autel céleste et à l’éternelle Récompense. L’Église militante, en effet, est en quelque sorte une anticipation symbolique, un type prophétique, de ce qui se déroulera dans l’Église du Ciel, spécialement après la pleine consommation de l’œuvre rédemptrice du Christ au jour de la Parousie finale. Da, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, quæ divína sunt, iugiter exsequéntes, donis mereámur cæléstibus propinquáre. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Accordez-nous, s’il Vous plaît, Dieu tout-puissant, que recherchant constamment ce qui est Divin, nous méritions de nous approcher des Dons célestes. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
ORAISON SUR LE PEUPLE Dans la Collecte de Bénédiction, avant de congédier le peuple, nous prions Dieu, Auteur de tout mérite et Cause première des mouvements de notre libre arbitre, de bien vouloir soutenir par sa Grâce la faiblesse et l’inconstance de notre volonté ; en sorte que l’efficacité de notre exemple serve à augmenter non seulement le nombre des croyants, mais encore leur vertu. Un développement en surface ne servirait en effet de rien s’il n’était le résultat d’un intime progrès en intensité, car Dieu ne regarde pas quantum sed ex quanto. Orémus : Humiliáte cápita vestra Deo.
Prions : Humiliez vos têtes devant Dieu. Da nobis, quǽsumus, Dómine : perseverántem in tua voluntáte famulátum ; ut in diébus nostris, et mérito et número, pópulus tibi sérviens augeátur. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Nous Vous en supplions, Seigneur, donnez-nous la persévérance dans la soumission à votre volonté, afin que, de nos jours, le peuple qui Vous sert, augmente en mérite et en nombre. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.