Voici la retransmission vidéo de la « Sainte Messe du Mercredi de la Troisième Semaine du Carême » (Feria IV Tertia in Quadragesima) avec l’ensemble des Textes Liturgiques(Introït « Ego autem in Domino sperabo » ; Collecte ; Lecture du livre de l'Exode 20, I2-24 sur le Décalogue ; Graduel psaume 6, 3-4 ; Trait psaumes 102, 10 ; 78, 8-9 ; Évangile selon Saint Matthieu 15, 1-20 de Notre Seigneur Jésus-Christ sur les observances des Pharisiens ; Offertoire psaume 108, 21 ; Secrète ; Préface du Carême ; Communion psaume 15, 11 ; PostCommunion ; Oraison sur le peuple) en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe de Toujours » célébrée en l'église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris
La Sainte Messe du Mercredi de la Troisième Semaine du Carême (Feria Quarta Tertia in Quadragesima) :
IIIème classe - Station à Saint-Sixte – Ornements violets
La Station est dans l'église dédiée au Pape martyr Sixte II. C'est à ce saint Pape que Saint Laurent demanda de pouvoir l'accompagner comme son ministre dans le sacrifice qu'il allait faire de lui-même.
C'était un jour important de scrutin pour les Catéchumènes : leurs noms étaient inscrits dans le Livre Baptismal, et les Dix Commandements leur étaient remis ; d'où le caractère nettement catéchétique de cette Messe, spécialement dans ses Lectures.
INTROÏT (psaume 30, 7-8) L’Introït est emprunté au Psaume 30. C’est l’âme qui exulte dans le Seigneur, parce que l’espérance en son aide n’a pas été vaine. Ego autem in Domino sperabo : exsultábo et lætábor in tua misericórdia : quia respexísti humilitátem meam.
Pour moi, j’espérerai dans le Seigneur. Je tressaillirai de joie et d’allégresse dans votre miséricorde, car Vous avez regardé mon état humilié. Ps. 30, 2 : In te, Dómine, sperávi, non confúndar in ætérnum : in iustítia tua líbera me et éripe me.
Ps. 30, 2 : J’ai espéré en Vous, Seigneur ; que je ne sois jamais confondu ; dans votre justice, délivrez-moi et sauvez-moi. V/. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto, sicut erat in principio, et nunc et semper, et in saecula saeculorum. Amen
V/. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme Il était au Commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il
Puis on répète l'antienne « Ego autem in Domino sperabo ». Cette façon de répéter l'Introït s'observe pendant toute l'année.
COLLECTE La Collecte s’adresse au Seigneur, afin que, complétant le Jeûne corporel par la purification intérieure de l’esprit qui se tient éloigné de toute faute, nous puissions plus sûrement espérer obtenir le Pardon. Il faut avoir toujours présent à la pensée le caractère nettement pénitentiel qu’assumait le Carême autrefois pour ceux qui se préparaient au Baptême. Le plus souvent, il s’agissait d’adultes, de convertis, et, par suite, la Sainte Quarantaine était pour eux le temps par excellence de faire pénitence, de détester le péché et de se préparer au bain régénérateur in remissionem peccatorum. Præsta nobis, quǽsumus, Dómine : ut salutáribus ieiúniis erudíti, a nóxiis quoque vítiis abstinéntes, propitiatiónem tuam facílius impetrémus. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Faites, nous Vous en supplions, Seigneur, que, formés par ces Jeûnes salutaires, et nous éloignant aussi des vices si nuisibles, nous obtenions plus facilement les effets de votre Miséricorde. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
LECTURE du livre de l'Exode 20, I2-24 En écoutant le Décalogue, rappelons-nous les Paroles que le Prêtre au Nom du Christ nous a adressées au jour de notre Baptême, avant de nous admettre dans l'Église : « Si tu veux entrer dans la Vie, garde les Commandements » Hæc dicit Dóminus Deus : Hónora patrem tuum et matrem tuam, ut sis long.vus super terram, quam Dóminus, Deus tuus, dabit tibi. Non occídes. Non mœcháberis. Non furtum fácies. Non loquéris contra próximum tuum falsum testimónium. Non concupísces domum próximi tui : nec desiderábis uxórem eius, non servum, non ancíllam, non bovem, non ásinum nec ómnia, quæ illíus sunt. Cunctus autem pópulus vidébat voces, et lámpades, et sónitum búccinæ, montémque tumántem : et, pertérriti ac pavóre concússi, stetérunt procul, dicéntes Móysi : Lóquere tu nobis, et audiámus : non loquátur nobis Dóminus, ne forte moriámur. Et ait Móyses ad pópulum : Nolite timére : ut enim probáret vos, venit Deus, et ut terror illíus esset in vobis, et non peccarétis. Stetítque pópulus de longe. Móyses autem accéssit ad calíginem, in qua erat Deus. Dixit prætérea Dóminus ad Móysen : Hæc dices fíliis Israël : Vos vidístis, quod de cælo locútus sim vobis. Non faciétis deos argénteos, nec deos áureo s faciétis vobis. Altáre de terra faciétis mihi, et offerétis super eo holocáusta et pacífica vestra, oves vestras et boves in omni loco, in quo memória fúerit nóminis mei.
Ainsi parle le Seigneur : Honorez votre père et votre mère, afin que vous viviez longtemps sur la terre que le Seigneur votre Dieu vous donnera. Vous ne tuerez point. Vous ne commettrez point d’adultère. Vous ne déroberez point. Vous ne porterez point de faux témoignage contre votre prochain. Vous ne désirerez point la maison de votre prochain ; vous ne désirerez point sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune de toutes les choses qui lui appartiennent. Or tout le peuple entendait les tonnerres et le son de la trompette, et voyait les lampes ardentes et la montagne toute couverte de fumée. Et dans la crainte et l’effroi dont ils étaient saisis, ils se tinrent éloignés. Et ils dirent à Moïse : Parlez-nous vous-même, et nous vous écouterons ; mais que le Seigneur ne nous parle point, de peur que nous ne mourions. Moïse répondit au peuple : Ne craignez point, car Dieu est venu pour vous éprouver et pour imprimer sa crainte en vous, afin que vous ne péchiez point. Le peuple demeura donc à distance, et Moïse s’approcha de la nuée où était Dieu. Le Seigneur dit encore à Moïse : Vous direz ceci aux enfants d’Israël : Vous avez vu que c’est du ciel que je vous ai parlé. Vous ne ferez point de dieux d’argent, ni de dieux d’or. Vous me dresserez un autel de terre sur lequel vous m’offrirez vos holocaustes et vos hosties pacifiques, vos brebis et vos bœufs, en tous les lieux où la mémoire de mon Nom sera établie.
GRADUEL (psaume 6, 3-4) À cause du péché originel et de ses conséquences, les Commandements de Dieu dépassent nos forces humaines : nous avons tous besoin d'être guéris. Miserére mei, Dómine, quóniam infírmus sum : sana me, Dómine.
Ayez pitié de moi, Seigneur, car je suis sans force ; guérissez-moi, Seigneur. V/. Conturbáta sunt ómnia ossa mea : et ánima mea turbáta est valde.
V/. Mes os sont ébranlés et mon âme est toute troublée.
TRAIT (psaumes 102, 10 ; 78, 8-9) Le Trait suivant est dit aux Messes des lundis, mercredis et vendredis jusqu’au Mercredi de la Semaine Sainte inclus sauf au Mercredi des Quatre-Temps : Domine, non secúndum peccáta nostra, quæ fécimus nos : neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.
Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.
V/. Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrarum antiquarum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis. (Ici on se met à genoux)
V/. Seigneur, ne Vous souvenez plus de nos anciennes iniquités ; que vos Miséricordes viennent en hâte au-devant de nous, car nous sommes réduits à la dernière misère.
V/. Adiuva nos, Deus, salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, libera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum.
V/. Aidez-nous, ô Dieu notre Sauveur, et pour la Gloire de votre Nom, Seigneur, délivrez-nous et pardonnez-nous nos péchés, à cause de votre Nom.
ÉVANGILE (Matthieu 15, 1-20) Jésus n'a pas abrogé le Décalogue ; Il l'a perfectionné et approfondi, en nous donnant l'esprit dans lequel nous devons l'observer : c'est l'intention du cœur qui compte. + Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum XV, 1-20
Lecture du Saint Évangile selon Saint Matthieu 15, 1-20 In illo témpore : Accessérunt ad Iesum ab Ierosólymis scribæ et pharisǽi, dicéntes : Quare discípuli tui transgrediúntur traditiónem seniórum ? Non enim lavant manus suas, cum panem mandúcant. Ipse autem respóndens, ait illis : Quare et vos transgredímini mandátum Dei propter traditiónem vestram ? Nam Deus dixit : Hónora patrem et matrem. Et : Qui male díxerit patri vel matri, morte moriátur. Vos autem dícitis : Quicúmque díxerit patri vel matri : munus quodcúmque est ex me, tibi próderit : et non honorificábit patrem suum aut matrem suam : et írritum fecístis mandátum Dei propter traditiónem vestram. Hypócritæ, bene prophetávit de vobis Isaías, dicens : Pópulus hic lábiis me honórat : cor autem eórum longe est a me. Sine causa autem colunt me, docéntes doctrínas et mandáta hóminum. Et convocátis ad se turbis, dixit eis : Audíte, et intellégite. Non quod intrat in os, coínquinat hóminem : sed quod procédit ex ore, hoc coínquinat hóminem. Tunc accedéntes discípuli eius, dixérunt ei : Scis, quia pharisǽi, audíto verbo hoc, scandalizáti sunt ? At ille respóndens, ait : Omnis plantátio, quam non plantávit Pater meus cæléstis, eradicábitur. Sínite illos : cæci sunt et duces cæcórum. Cæcus autem si cæco ducátum præstet, ambo in fóveam cadunt. Respóndens autem Petrus, dixit ei : Edíssere nobis parábolam istam. At ille dixit : Adhuc et vos sine intelléctu estis ? Non intellégitis, quia omne, quod in os intrat, in ventrem vadit, et in secéssum emíttitur ? Quæ autem procédunt de ore, de corde éxeunt, et ea coínquinant hóminem : de corde enim exeunt cogitatiónes malæ, homicídia, adultéria, fornicatiónes, furta, falsa testimónia, blasphémiæ. Hæc sunt, quæ coínquinant hóminem. Non lotis autem mánibus manducáre, non coínquinat hóminem.
En ce temps-là, des Scribes et des Pharisiens venus de Jérusalem, s’approchèrent de Jésus, en disant : Pourquoi vos disciples violent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne lavent pas leurs mains lorsqu’ils mangent du pain. Mais Jésus leur répondit : Et vous, pourquoi violez-vous le Commandement de Dieu, à cause de votre tradition ? Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort. Mais vous, vous dites : Quiconque aura dit à son père ou à sa mère : Tout don que je fais à Dieu vous profitera, ne sera pas tenu d’honorer son père et sa mère. Ainsi vous avez annulé le Commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous, quand il a dit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi ; ils me rendent un culte inutile, enseignant des doctrines et des ordonnances humaines. Puis, ayant appelé à Lui les foules, Il leur dit : Écoutez et comprenez. Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui souille l’homme. Alors les disciples, s’approchant, Lui dirent : Savez-vous que les Pharisiens, en entendant cette Parole, se sont scandalisés ? Mais Il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a pas plantée sera déracinée. Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; or, si un aveugle conduit un aveugle, ils tombent tous deux dans la fosse. Pierre, prenant la parole, Lui dit : Expliquez-nous cette Parabole. Et Jésus dit : Vous aussi, êtes-vous sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, et est jeté dans un lieu à part ? Mais ce qui sort de la bouche part du cœur, et c’est là ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que sortent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les blasphèmes. Voilà les choses qui souillent l’homme ; mais manger sans s’être lavé les mains ne souille pas l’homme.
OFFERTOIRE (psaume 108, 21) Voici le motif dernier et décisif de l’amour que Dieu nourrit pour l’homme. Ce ne sont pas nos mérites ni notre amabilité qui Le poussent à nous aimer, mais Il nous aime gratuitement, Il aime parce qu’Il est amour, et en nous aimant, Il crée en nous les vertus qui correspondent à son amour, Il nous fait bons : imagini bonitatis suae conformes. Dómine, fac mecum misericórdiam tuam, propter nomen tuum : quia suávis est misericórdia tua.
Seigneur, traitez-moi selon votre miséricorde, à cause de votre Nom, parce que votre miséricorde est pleine de douceur.
SECRÈTE Dans la Collecte sur les oblations, nous supplions le Seigneur d’accueillir notre sacrifice et nos prières, afin que sa Grâce nous fasse échapper à tout péril. Il faut remarquer cette dernière phrase qui peut être mise en relation avec l’histoire de Sixte II et de ses six Diacres, qui, surpris dans le cimetière de Callixte tandis qu’ils célébraient la Synaxe Eucharistique, et décapités à l’autel même, joignirent leur sacrifice à Celui du Christ. Suscipe, quǽsumus, Dómine, preces pópuli tui cum oblatiónibus hostiárum : et tua mystéria celebrántes, ab ómnibus nos defénde perículis. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Recevez, nous Vous en supplions, Seigneur, les prières de votre peuple avec l’offrande des hosties et défendez-nous de tous périls comme nous célébrons vos Mystères. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
PRÉFACE DU CARÊME La Préface du Carême (Præfatio de Quadragesima) suivante est dite jusqu’au samedi avant le Dimanche de la Passion inclus, selon les rubriques : Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut, de Vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant :
Qui corporáli jejúnio vitia cómprimis, mentem élevas, virtútem largíris et prǽmia : per Christum Dóminum nostrum.
Vous qui, par le jeûne corporel, réprimez les vices, élevez l’âme, accordez la force et la récompense : par le Christ notre Seigneur.
Per quem maiestátem tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt Potestátes. Cæli cælorúmque Virtútes ac beáta Séraphim sócia exsultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti iúbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicentes.
Par Lui les Anges louent votre Majesté, les Dominations Vous adorent, les Puissances se prosternent en tremblant. Les Cieux, les Vertus des cieux et les bienheureux Séraphins La célèbrent, unis dans une même allégresse. A leurs chants, nous Vous prions, laissez se joindre aussi nos voix pour proclamer dans une humble louange.
COMMUNION (psaume 15, 11) Ces « chemins de vie » sont ceux des Commandements, du Carême et de la Croix. Notas mihi fecísti vias vitæ : adimplébis me lætítia cum vultu tuo, Dómine.
Vous m’avez fait connaître les voies de la vie ; Vous me comblerez de joie par votre visage, Seigneur.
POSTCOMMUNION La Collecte Eucharistique exprime le vœu que le céleste banquet sanctifie le peuple fidèle, lui obtienne le pardon de ses erreurs et le dispose à mériter ce qui a été promis par Dieu. Sanctíficet nos, Dómine, qua pasti sumus, mensa cæléstis : et a cunctis erróribus expiátos, supérnis promissiónibus reddat accéptos. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Que le banquet céleste auquel nous avons pris part, nous sanctifie, Seigneur, et qu’après nous avoir purifiés de toutes les erreurs, il nous rende dignes des promesses éternelles. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
ORAISON SUR LE PEUPLE Dans la Bénédiction finale sur le peuple, le Prêtre — comme encore impressionné par la sanglante tragédie de Sixte II et de ses Diacres massacrés non loin de là — insiste auprès du Seigneur pour réclamer sa protection, afin que libres de tout péril et avec un cœur dégagé de toute crainte, nous puissions vaquer à son divin service. Orémus : Humiliáte cápita vestra Deo.
Prions : Humiliez vos têtes devant Dieu. Concéde, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui protectiónis tuæ grátiam qu.rimus, liberáti a malis ómnibus, secúra tibi mente serviámus. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Accordez-nous, s’il Vous plaît, ô Dieu tout-puissant, à nous qui cherchons la Grâce de votre protection, d’être délivrés de tous les maux et de Vous servir d’une âme confiante. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.