Voici la retransmission vidéo de la « Sainte Messe du Mercredi des Quatre-Temps de Pentecôte » (Feria Quarta Quatuor Temporum Pentecostes) avec l’ensemble des Textes Liturgiques(Introït « Deus, dum egrederéris coram pópulo tuo » ; Collecte I ; Lecture des Actes des Apôtres 2, 14-21 sur le discours de Pierre ; Alléluia psaume 32, 6 ; Collecte II ; Lecture des Actes des Apôtres 5, 12-16 sur la communauté Chrétienne primitive ; Alléluia Jean 14, 26 ; Séquence « Veni Sancte Spiritus » ; Évangile selon Saint Jean 6, 44-52 sur Notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Pain de vie ; Offertoire psaume 118, 47-48 ; Secrète ; Préface de l’Esprit Saint ; Communion Jean 14, 27 ; PostCommunion) en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe de Toujours » célébrée en l'église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris par Monsieur l'Abbé Alain Lorans
La Sainte Messe du Mercredi des Quatre-Temps de Pentecôte (Feria Quarta Quatuor Temporum Pentecostes) :
1re classe - Station à Sainte-Marie-Majeure – Ornements rouges
Les Quatre-Temps d'été, où l'Église offre à Dieu les prémices de la saison nouvelle, coïncident toujours avec l'Octave de la Pentecôte. Les textes nous rappellent le miracle de la Pentecôte et l'action du Saint-Esprit dans l'Église : prodiges extérieurs opérés par tous les disciples du Christ (Lectures), miracles intérieurs par la grâce des Sacrements (Évangile).
INTROÏT (psaume 67, 8-9) De même qu'au désert la colonne miraculeuse précédait la marche du peuple hébreu, c'est maintenant le Saint-Esprit qui est le guide intérieur des âmes dans le désert de ce monde. Deus, dum egrederéris coram pópulo tuo, iter fáciens eis, hábitans in illis, allelúia : terra mota est, cæli distillavérunt, allelúia, allelúia.
Ô Dieu, quand Vous marchiez devant votre peuple, quand Vous traversiez le désert, la terre fut ébranlée et les cieux se fondirent, alléluia, alléluia. Ps. 67, 2 : Exsúrgat Deus, et dissipéntur inimíci eius : et fúgiant, qui odérunt eum, a fácie eius.
Ps. 67, 2 : Que Dieu se lève et que ses ennemis soient dissipés : et que ceux qui Le haïssent fuient devant sa Face. V/. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto, sicut erat in principio, et nunc et semper, et in saecula saeculorum. Amen.
V/. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme Il était au Commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Puis on répète l'antienne « Deus, dum egrederéris coram pópulo tuo ». Cette façon de répéter l'Introït s'observe pendant toute l'année.
PREMIÈRE COLLECTE Après le Kýrie, le Prêtre dit Orémus, sans Flectámus génua, et au lieu du Gloria, récite la première Collecte. On y demande les charismes du Paraclet, non seulement pour comprendre mais plus encore pour pratiquer la vérité, c’est-à-dire la Sainteté. Mentes nostras, quǽsumus, Dómine, Paráclitus, qui a te procédit, illúminet : et indúcat in omnem, sicut tuus promísit Fílius, veritátem : Qui tecum vivit et regnat, in unitate eiusdem Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Nous Vous en supplions, Seigneur, que le Consolateur qui procède de Vous, éclaire nos âmes : et qu’Il nous fasse pénétrer toute vérité comme l’a promis votre Fils : Qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du même Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
PREMIÈRE LECTURE des Actes des Apôtres 2, 14-21 Le don de l'Esprit est un signe des derniers temps, c'est-à-dire des temps messianiques : cette période a commencé avec la venue du Christ et s'achèvera à la fin du monde. In diébus illis : Stans Petrus cum úndecim, levávit vocem suam, et locútus est eis : Viri Iudǽi, et qui habitátis Ierúsalem univérsi, hoc vobis notum sit, et áuribus percípite verba mea. Non enim, sicut vos æstimátis, hi ébrii sunt, cum sit hora diéi tértia : sed hoc est, quod dictum est per Prophétam Ioël : Et erit in novíssimis diébus (dicit Dóminus) effúndam de Spíritu meo super omnem carnem, et prophetábunt fílii vestri et fíliæ vestræ, et iúvenes vestri visiónes vidébunt, et senióres vestri sómnia somniábunt. Et quidem super servos meos et super ancíllas meas in diébus illis effúndam de Spíritu meo, et prophetábunt : et dabo prodígia in cælo sursum et signa in terra deórsum, sánguinem et ignem et vapórem fumi. Sol convertátur in ténebras et luna in sánguinem, antequam véniat dies Dómini magnus et maniféstus. Et erit : omnis, quicúmque invocáverit nomen Dómini, salvus erit.
En ces jours-là, Pierre se présentant avec les Onze, éleva la voix, et leur dit : Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez bien ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles. Ces hommes ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car il n’est que la troisième heure du jour. Mais il arrive ce qui a été dit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, en ces jours-là, je répandrai mon Esprit, et ils prophétiseront. Et je ferai paraître en haut des prodiges dans le ciel, et des miracles en bas sur la terre ; du sang, du feu, et une vapeur de fumée. Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que vienne le grand et glorieux Jour du Seigneur. Et alors quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé.
ALLÉLUIA (psaume 32, 6)
Allelúia. V/. Verbo Dómini cæli firmáti sunt, et Spíritu oris eius omnis virtus eórum.
V/. Les Cieux ont été affermis par le Verbe du Seigneur, et toute leur armée par le souffle de sa bouche.
Ici on dit le Glória in excélsis Deo, et ensuite Dóminus vobíscum.
DEUXIÈME COLLECTE Præsta, quǽsumus, omnípotens et miséricors Deus : ut Spíritus Sanctus advéniens, templum nos glóriæ suæ dignánter inhabitándo perfíciat. Per Dominum nostrum Iesum Christum, Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate eiusdem Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Faites, s’il Vous plaît, Dieu tout-puissant et miséricordieux, que l’Esprit-Saint qui vient à nous, fasse de nous, avec bonté, en y demeurant, le temple de sa Gloire. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du même Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
DEUXIÈME LECTURE des Actes des Apôtres 5, 12-16 Le don des Miracles accordé aux Apôtres est un effet de la Grâce du Saint-Esprit, et c'est la raison pour laquelle, durant cette Octave, on parle si souvent de malades miraculeusement guéris. In diébus illis : Per manus autem Apostolórum fiébant signa et prodígia multa in plebe. Et erant unanímiter omnes in pórticu Salomónis. Ceterórum autem nemo audébat se coniúngere illis : sed magnificábat eos pópulus. Magis autem augebátur credéntium in Dómino multitúdo virórum ac mulíerum, ita ut in pláteas eícerent infírmos, et pónerent in léctulis ac grabátis, ut, veniénte Petro, saltem umbra illíus obumbráret quemquam illórum, et liberaréntur ab infirmitátibus suis. Concurrébat autem et multitúdo vicinárum civitátum Ierúsalem, afferéntes ægros et vexátos a spirítibus immúndis : qui curabántur omnes.
En ces jours-là, par les mains des Apôtres il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges parmi le peuple ; et ils se tenaient tous ensemble sous le portique de Salomon. Aucun des autres n’osait se joindre à eux ; mais le peuple faisait d’eux de grands éloges. Et la multitude de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, s’augmentait de plus en plus ; au point qu’on apportait les malades dans les rues, et qu’on les mettait sur des lits et des grabats, afin que, Pierre venant à passer, son ombre au moins couvrît quelqu’un d’eux, et qu’ils fussent délivrés de leurs infirmités. Une foule nombreuse accourait aussi à Jérusalem des villes voisines, amenant des malades, et ceux que tourmentaient des esprits impurs ; et ils étaient tous guéris.
ALLÉLUIA (Jean 14, 26)
Allelúia, allelúia. V/. Spíritus Sanctus docébit vos, quæcúmque díxero vobis.
V/. Le Saint-Esprit vous enseignera tout ce que je vous ai dit. Allelúia. (Hic genuflectitur)
Allelúia. (On se met à genoux) V/. Veni, Sancte Spíritus, reple tuórum corda fidélium : et tui amóris in eis ignem accénde.
V/. Venez, Esprit-Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles ; et allumez en eux le feu de votre amour.
SÉQUENCE Veni Sancte Spiritus Les Pères grecs appellent le Saint-Esprit une « énergie vivante ». Nous en demandons une nouvelle Effusion afin que sa Présence et son Activité en nous soient toujours plus intenses et plus pénétrantes :
Veni, Sancte Spiritus, et emítte cǽlitus lucis tuæ rádium.
Venez, ô Saint-Esprit, et envoyez du Ciel un rayon de votre Lumière. Veni, pater páuperum ; veni, dator múnerum ; veni, lumen córdium.
Venez, Père des pauvres, venez, Distributeur de tous Dons, venez, Lumière des cœurs. Consolátor óptime, dulcis hospes ánimæ, dulce refrigérium.
Consolateur suprême, doux Hôte de l’âme, Douceur rafraîchissante. In labóre réquies, in æstu tempéries, in fletu solácium.
Repos dans le labeur, Calme dans l’ardeur, Soulagement dans les larmes. O lux beatíssima, reple cordis íntima tuórum fidélium.
Ô Lumière Bienheureuse, inondez jusqu’au plus intime, le cœur de Vos fidèles. Sine tuo númine nihil est in hómine, nihil est innóxium.
Sans votre Secours, il n’est en l’homme, rien, rien qui soit innocent. Lava quod est sórdidum, riga quod est áridum, sana quod est sáucium.
Lavez ce qui est souillé, arrosez ce qui est aride, guérissez ce qui est blessé. Flecte quod est rígidum, fove quod est frígidum, rege quod est dévium.
Pliez ce qui est raide, échauffez ce qui est froid, redressez ce qui dévie. Da tuis fidélibus, in te confidéntibus, sacrum septenárium.
Donnez à Vos fidèles, qui en Vous se confient les Sept Dons Sacrés. Da virtútis méritum, da salútis éxitum, da perénne gáudium. Amen. Allelúia.
Donnez-leur le mérite de la Vertu, donnez une Fin heureuse, donnez l’éternelle Joie. Ainsi soit-il. Alléluia.
ÉVANGILE (Jean 6, 44-52) Notre Seigneur Jésus-Christ nous parle de l'action intérieure du Saint-Esprit dans l'âme de ses disciples. + Sequéntia sancti Evangélii secundum Joánnem VI, 44-52
Lecture du Saint Évangile selon Saint Jean 6, 44-52 In illo témpore : Dixit Iesus turbis Iudæórum : Nemo potest veníre ad me, nisi Pater, qui misit me, tráxerit eum : et ego resuscitábo eum in novíssimo die. Est scriptum in Prophétis : Et erunt omnes docíbiles Dei. Omnis, qui audívit a Patre et dídicit, venit ad me. Non quia Patrem vidit quisquam, nisi is, qui est a Deo, hic vidit Patrem. Amen, amen, dico vobis : qui credit in me, habet vitam ætérnam. Ego sum panis vitæ. Patres vestri manducavérunt manna in desérto, et mórtui sunt. Hic est panis de cælo descéndens : ut, si quis ex ipso manducáverit, non moriátur. Ego sum panis vivus, qui de cælo descéndi. Si quis manducáverit ex hoc sane, vivet in ætérnum : et palis, quem ego dabo, caro mea est pro mundi vita.
En ce temps-là : Jésus dit à la foule des Juifs : Personne ne peut venir à moi, si le Père, qui m’a envoyé, ne l’attire ; et moi je le ressusciterai au Dernier Jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a entendu le Père, et a reçu son enseignement, vient à moi. Non que quelqu’un ait vu le Père, si ce n’est Celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la Vie éternelle. Je suis le Pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. Voici le Pain qui descend du Ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le Pain vivant, qui suis descendu du Ciel. Si quelqu’un mange de ce Pain, il vivra éternellement ; et le Pain que je donnerai, c’est ma chair, pour la vie du monde.
On dit le Credo pendant toute l'Octave.
OFFERTOIRE (psaume 118, 47-48) « Celui-là est attiré vers le Christ, qui fait ses délices de la vérité, de la béatitude, de la justice, de la vie éternelle ; car le Christ est tout cela... On est attiré par ce qu'on aime, on est attiré sans aucune violence extérieure, par le lien du cœur » (Saint Augustin) Meditábor in mandátis tuis, quæ diléxi valde : et levábo manus meas ad mandáta tua, quæ diléxi, allelúia.
Je méditerai sur vos Commandements, car je Les aime, je lèverai mes mains vers vos Lois qui me sont chères, alléluia.
SECRÈTE Dans cette Prière qui sert de prélude à l’anaphore consécratoire, nous supplions le Seigneur d’agréer le sacrifice et de faire que ce culte parfait, exprimé par nous au saint autel avec les rites de l’Église, corresponde vraiment à nos actes. En d’autres termes, il faut que la mort du Christ, que nous commémorons dans le Sacrifice eucharistique, soit également exprimée par toute notre vie. C’est précisément le sens de cette belle prière du Stabat : Fac ut portem Christi mortem. Accipe, quǽsumus, Dómine, munus oblátum : et dignánter operáre ; ut, quod mystériis ágimus, piis efféctibus celebrámus. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Agréez, nous Vous en supplions, Seigneur, le don qui Vous est offert et daignez faire, dans votre bonté, que nous célébrions avec de pieux sentiments, ce que nous honorons en ces Mystères. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
PRÉFACE de L’ESPRIT SAINT : La Préface suivante est dite à partir de la Vigile de la Fête de la Pentecôte et pendant toute l’Octave. Aux Messes votives du Saint-Esprit, on omet « hodierna die » : Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus, per Christum, Dóminum nostrum.
Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut, de vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant : Par le Christ Notre-Seigneur. Qui ascéndens super omnes cælos, sedénsque ad déxteram tuam, promíssum Spíritum Sanctum (hodiérna die) in fílios adoptiónis effúdit.
Qui étant monté au-delà de tous les Cieux et s’étant assis à Votre droite, répand (en ce Jour) l’Esprit-Saint, promis à Ses fils d’adoption. Quaprópter profúsis gáudiis, totus in orbe terrárum mundus exsúltat. Sed et supérnæ Virtútes, atque angélicæ Potestátes, hymnum glóriæ tuæ cóncinunt, sine fine dicéntes : Sanctus…
C’est pourquoi, transporté de joie, le monde entier tressaille d’allégresse, tandis que les Vertus célestes et les Puissances angéliques chantent l’hymne de votre Gloire en disant sans cesse : Saint…
CANON (Communicántes et Hanc igitur) Communicántes, et diem sacratíssimum Pentecóstes celebrántes, quo Spíritus Sanctus Apóstolis innúmeris linguis appáruit : sed et memóriam venerántes, in primis gloriósæ semper Vírginis Maríæ, Genetrícis Dei et Dómini nostri Jesu Christi
Unis dans une même communion et célébrant le Jour très saint de la Pentecôte où l’Esprit-Saint est apparu aux Apôtres sous la forme de multiples langues de feu, et vénérant la mémoire en premier de la glorieuse Vierge Marie, Mère de Jésus-Christ notre Dieu et notre Seigneur Hanc igitur oblatiónem servitutis nostræ, sed et cunctæ famíliæ tuæ, quam tibi offérimus pro his quoque, quos regeneráre dignatus es ex aqua et Spíritu Sancto, tríbuens eis remissionem ómnium peccatórum, quǽsumus, Dómine, ut placátus accípias
Ainsi donc, Seigneur, ce Sacrifice que nous Vous offrons et, avec tous Vos enfants, aujourd’hui spécialement pour ceux que Vous avez daigné régénérer par l’Eau et l’Esprit-Saint en leur accordant la rémission de tous leurs péchés, acceptez-Le comme une juste expiation.
COMMUNION (Jean 14, 27) Cette paix intérieure, c’est le Christ, Lequel, par sa mort, nous remet en paix avec Dieu. Le gage de cette paix, c’est le Saint-Esprit qui vient sceller dans notre cœur le caractère de la filiation divine, à laquelle le Père nous a élevés. Pacem relínquo vobis, allelúia : pacem meam do vobis, allelúia, allelúia.
Je vous laisse la paix, alléluia ; je vous donne ma paix, alléluia, alléluia.
POSTCOMMUNION Dans la Prière d’action de grâces, on supplie le Seigneur que le gage du Salut obtenu ici-bas, grâce au Sacrement, se développe pleinement dans l’Éternité. De fait, la gloire n’est que l’effusion plus complète, l’expansion de la Grâce, en sorte que, comme l’arbre est en puissance dans le germe, ainsi la Grâce prélude à la pleine lumière de la gloire. C’est très opportunément que se présente le contraste entre le jeûne de ce jour et la lecture évangélique où Jésus s’offre à nous comme le Pain de la Vie éternelle. En effet, l’homme ne vit pas seulement de pain, mais il a un besoin absolu du Verbe de Dieu, sans qui la vie terrestre est comme un jour sans lumière, une vaine apparence de vie, une désolante image de la mort. Suméntes, Dómine, cæléstia sacraménta, quǽsumus cleméntiam tuam : ut quod temporáliter gérimus ætérnis gáudiis consequámur. Per Dominum nostrum Iesum Christum, Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
En recevant, Seigneur, ces célestes Sacrements, nous supplions votre clémence de faire que nous arrivions à posséder dans les joies éternelles ce que nous célébrons dans le temps. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.