Voici la retransmission vidéo de la « Sainte Messe du Vendredi de la Deuxième Semaine du Carême » (Feria VI Secunda in Quadragesima) avec l’ensemble des Textes Liturgiques(Introït « Ego autem cum iustitia apparebo » ; Collecte ; Lecture du livre de la Genèse 37, 6-22 sur Joseph vendu par ses frères ; Graduel psaume 119, 1-2 ; Trait psaumes 102, 10 ; 78, 8-9 ; Évangile selon Saint Matthieu 21, 33-46 de Notre Seigneur Jésus-Christ sur les vignerons homicides ; Offertoire psaume 39, 14-15 ; Secrète ; Préface du Carême ; Communion psaume 11, 8 ; PostCommunion ; Oraison sur le peuple) en latin et en français selon le Rite Tridentin de la Messe de Saint Pie V dite « Messe de Toujours » célébrée en l'église Saint Nicolas du Chardonnet à Paris par Monsieur l’Abbé Denys de Crécy
La Sainte Messe du Vendredi de la Deuxième Semaine du Carême (Feria Sexta Secunda in Quadragesima) :
IIIème classe - Station à Saint-Vital – Ornements violets
Le choix de l'histoire de Joseph enfermé dans une citerne vide et de l’Évangile des vignerons perfides qui lapident le fils du maître, s'inspire des actes de Saint Vital, selon lesquels ce Martyr aurait d'abord été enseveli jusqu'à la ceinture dans une fosse, puis tué à coups de pierres. Cette Messe nous invite à penser à la Passion du Christ, mis à mort par ses frères ; le cri des frères de Joseph : Allons, tuons-le ! se retrouve dans l'Évangile. Mais déjà les chants et les oraisons nous orientent vers la Résurrection.
INTROÏT (psaume 16, 15) Ce Psaume chante notre espérance : nous entrerons un jour au Ciel à la suite du Christ ressuscité et de ses Martyrs. Ego autem cum iustitia apparebo in conspéctu tuo : satiábor, dum manifestábitur glória tua.
Pour moi c’est par la Justice que je serai admis en votre Présence : je serai rassasié lorsque se manifestera votre Gloire. Ps. 16, 1 : Exáudi, Dómine, iustitiam meam : inténde deprecatióni meæ.
Ps. 16, 1 : Exaucez, Seigneur, ma justice ; soyez attentif à ma supplication. V/. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto, sicut erat in principio, et nunc et semper, et in saecula saeculorum. Amen
V/. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, comme Il était au Commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il
Puis on répète l'antienne « Ego autem cum iustitia apparebo ». Cette façon de répéter l'Introït s'observe pendant toute l'année.
COLLECTE Dans la Collecte, nous prions le Seigneur afin que le Jeûne sacré nous purifie, et que, avec un cœur pur de toute souillure charnelle, nous puissions nous approcher du Sacrement Pascal. Da, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, sacro nos purificánte ieiúnio, sincéris méntibus ad sancta ventúra fácias perveníre. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Faites, ô Dieu tout-puissant, que purifiés par ce Jeûne sacré, nous parvenions avec un cœur sincère aux saintes Solennités qui approchent. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
LECTURE du livre de la Genèse 37, 6-22 L'histoire de Joseph est l'une des prophéties les plus saisissantes de la Passion et de la Résurrection de Jésus : Joseph est vendu par son frère Juda à des Païens ; après trois ans de captivité, il sort de prison, il est élevé à la droite du roi, préserve les Égyptiens de la famine, mérite d'eux le titre de Sauveur du monde et sauve ceux qui l'avaient vendu. Ainsi, Jésus, trahi par Judas et livré par les Juifs aux Romains, ressuscite après trois jours au tombeau, monte au Ciel à la droite du Père et devient le Sauveur de ceux à qui Il avait pardonné du haut de la Croix, Païens et Juifs. In diébus illis : Dixit Ioseph frátribus suis : Audíte sómnium meum, quod vidi : Putábam nos ligáre manípulos in agro : et quasi consúrgere manípulum meum et stare, vestrósque manípulos circumstántes adoráre manípulum meum. Respondérunt fratres eius : Numquid rex noster eris ? aut subiciémur dicióni tuæ ? Hæc ergo causa somniórum atque sermónum, invídiæ et ódii fómitem ministrávit. Aliud quoque vidit sómnium, quod narrans frátribus, ait : Vidi per sómnium, quasi solem et lunam et stellas úndecim adoráre me. Quod cum patri suo et frátribus rettulísset, increpávit eum pater suus, et dixit : Quid sibi vult hoc sómnium, quod vidísti ? Num ego et mater tua et fratres tui adorábimus te super terram ? Invidébant ei igitur fratres sui : pater vero rem tácitus considerábat. Cumque fratres illíus in pascéndis grégibus patris moraréntur in Sichem, dixit ad eum Israël : Fratres tui pascunt oves in Síchimis : veni, mittam te ad eos. Quo respondénte : Præsto sum, ait ei : Vade et vide, si cuncta próspera sint erga fratres tuos et pécora : et renúntia mihi, quid agatur. Missus de valle Hebron, venit in Sichem : invenítque eum vir errántem in agro, et interrogávit, quid quǽreret. At ille respóndit : Fratres meos quæro : índica mihi, ubi pascant greges. Dixítque ei vir : Recessérunt de loco isto : audívi autem eos dicéntes : Eámus in Dóthain. Perréxit ergo Ioseph post fratres suos, et invénit eos in Dóthain. Qui cum vidíssent eum procul, ántequam accéderet ad eos, cogitavérunt illum occídere, et mútuo loquebántur : Ecce, somniátor venit ; veníte, occidámus eum, et mittámus in cistérnam véterem, dicemúsque : Fera péssima devorávit eum : et tunc apparébit, quid illi prosint sómnia sua. Audiens autem hoc Ruben, nitebátur liberáre eum de mánibus eórum, et dicébat : Non interficiátis ánimam eius, nec effundátis sánguinem : sed proícite eum in cistérnam hanc, quæ est in solitúdine, manúsque vestras serváte innóxias : hoc autem dicébat, volens erípere eum de mánibus eórum, et réddere patri suo.
En ces jours-là, Joseph dit à ses frères : Écoutez le songe que j’ai eu. Il me semblait que je liais avec vous des gerbes dans la campagne, que ma gerbe se leva et se tint debout, et que les vôtres, entourant la mienne, l’adoraient. Ses frères lui répondirent : Est-ce que tu seras notre roi, et serons-nous soumis à ta puissance ? Ces songes et ces entretiens allumèrent donc encore davantage l’envie et la haine qu’ils avaient contre lui. Il eut encore un autre songe, qu’il raconta à ses frères, en leur disant : J’ai vu en songe que le soleil, et la lune, et onze étoiles m’adoraient. Lorsqu’il eut rapporté ce songe à son père et à ses frères, son père lui en fit réprimande, et il lui dit : Que voudrait dire ce songe que tu as eu ? Est-ce que ta mère, tes frères et moi nous t’adorerons sur la terre ? Ainsi ses frères étaient transportés d’envie contre lui ; mais le père considérait tout cela en silence. Il arriva alors que les frères de Joseph s’arrêtèrent à Sichem, où ils faisaient paître les troupeaux de leur père. Et Israël dit à Joseph : Tes frères font paître nos brebis dans le pays de Sichem ; viens, et je t’enverrai vers eux. Je suis tout prêt, lui dit Joseph. Jacob ajouta : Va, et vois si tes frères se portent bien, et si les troupeaux sont en bon état, et tu me rapporteras ce qui se passe. Ayant donc été envoyé de la vallée d’Hébron, il vint à Sichem ; et un homme, l’ayant trouvé errant dans la campagne, lui demanda ce qu’il cherchait. Il lui répondit : Je cherche mes frères ; je vous prie de me dire où ils font paître leurs troupeaux. Cet homme lui répondit : Ils se sont retirés de ce lieu, et j’ai entendu qu’ils se disaient : Allons vers Dothaïn. Joseph alla donc après ses frères, et il les trouva à Dothaïn. Lorsqu’ils l’eurent aperçu, de loin, avant qu’il se fût approché d’eux, ils résolurent de le tuer ; et ils se disaient l’un à l’autre : Voici notre songeur qui vient. Allons, tuons-le et jetons-le dans une vieille citerne ; nous dirons qu’une bête sauvage l’a dévoré, et après cela on verra à quoi ses songes lui auront servi. Ruben, les ayant entendus parler ainsi, tâchait de le tirer d’entre leurs mains, et il leur disait : Ne le tuez point et ne répandez point son sang, mais jetez-le dans cette citerne qui est au désert, et conservez vos mains pures. Il disait cela dans le dessein de le tirer de leurs mains et de le rendre à son père.
GRADUEL (psaume 119, 1-2) Le Graduel nous fait entendre le cri de tous ceux qui furent martyrisés à la suite de Jésus. Ad Dóminum, cum tribulárer, clamávi, et exaudívit me.
Dans ma tribulation, j’ai crié vers le Seigneur et Il m’a exaucé. V/. Dómine, líbera ánimam meam a lábiis iníquis et a lingua dolósa.
V/. Seigneur, délivrez mon âme des lèvres injustes et de la langue trompeuse.
TRAIT (psaumes 102, 10 ; 78, 8-9) Le Trait suivant est dit aux Messes des lundis, mercredis et vendredis jusqu’au Mercredi de la Semaine Sainte inclus sauf au Mercredi des Quatre-Temps : Domine, non secúndum peccáta nostra, quæ fécimus nos : neque secúndum iniquitátes nostras retríbuas nobis.
Seigneur, ne nous traitez pas selon nos péchés, et ne nous punissez pas selon nos iniquités.
V/. Dómine, ne memíneris iniquitátum nostrarum antiquarum : cito antícipent nos misericórdiæ tuæ, quia páuperes facti sumus nimis. (Ici on se met à genoux)
V/. Seigneur, ne Vous souvenez plus de nos anciennes iniquités ; que vos Miséricordes viennent en hâte au-devant de nous, car nous sommes réduits à la dernière misère.
V/. Adiuva nos, Deus, salutáris noster : et propter glóriam nóminis tui, Dómine, libera nos : et propítius esto peccátis nostris, propter nomen tuum.
V/. Aidez-nous, ô Dieu notre Sauveur, et pour la Gloire de votre Nom, Seigneur, délivrez-nous et pardonnez-nous nos péchés, à cause de votre Nom.
ÉVANGILE (Matthieu 21, 33-46) La vigne est, dans l'Ancien Testament, le symbole traditionnel d'Israël. Dieu l'avait cultivée avec amour. Mais quand Il voulut en obtenir des fruits, ses envoyés furent mis à mort, ses prophètes martyrisés ; et, pour finir, son Fils fut renié par les chefs d'Israël, et crucifié. Pour annoncer sa Résurrection, Jésus passe à une autre comparaison, celle de la maison : la pierre rejetée devient pierre d'angle. Le soin que Dieu prit pour préparer son peuple s'entend également des faveurs divines à l'égard de toute âme fidèle. + Sequéntia sancti Evangélii secundum Matthǽum XXI, 33-46
Lecture du Saint Évangile selon Saint Matthieu 21, 33-46 In illo témpore : Dixit Iesus turbis Iudæórum et princípibus sacerdótum parábolam hanc : Homo erat paterfamílias, qui plantávit víneam, et sepem circúmdedit ei, et fodit in ea tórcular, et ædificávit turrim, et locávit eam agrícolis, et péregre proféctus est. Cum autem tempus frúctuum appropinquásset, misit servos suos ad agrícolas, ut accíperent fructus eius. Et agrícolæ, apprehénsis servis eius, alium cecidérunt, alium occidérunt, álium vero lapidavérunt. Iterum misit álios servos plures prióribus, et fecérunt illis simíliter. Novíssime autem misit ad eos fílium suum, dicens : Verebúntur fílium meum. Agrícolæ autem vidéntes fílium, dixérunt intra se : Hic est heres, veníte, occidámus eum, et habébimus hereditátem eius. Et apprehénsum eum eiecérunt extra víneam, et occidérunt. Cum ergo vénerit dóminus víneæ, quid fáciet agrícolis illis ? Aiunt illi : Malos male perdet : et víneam suam locábit áliis agrícolis, qui reddant ei fructum tempóribus suis. Dicit illis Iesus : Numquam legístis in Scriptúris : Lápidem, quem reprobavérunt ædificántes, hic factus est in caput ánguli ? A Dómino factum est istud, et est mirábile in óculis nostris. Ideo dico vobis, quia auferétur a vobis regnum Dei, et dábitur genti faciénti fructus eius. Et qui cecíderit super lápidem istum, confringétur : super quem vero cecíderit, cónteret eum. Et cum audíssent príncipes sacerdótum et pharisǽi parábolas eius, cognovérunt, quod de ipsis díceret. Et quæréntes eum tenére, timuérunt turbas : quóniam sicut Prophétam eum habébant.
En ce temps-là, Jésus dit à la foule des Juifs et aux princes des prêtres cette Parabole : II y avait un père de famille qui planta une vigne, l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir, et y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons, et partit pour un pays lointain. Or, lorsque le temps des fruits approcha, il envoya ses serviteurs aux vignerons, pour recueillir les fruits de sa vigne. Mais les vignerons, s’étant saisis de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, et en lapidèrent un autre. Il leur envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même. Enfin il leur envoya son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. Mais les vignerons voyant le fils, dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et nous aurons son héritage. Et s’étant saisis de lui, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Lors donc que le maître de la vigne sera venu, que fera-t-il à ces vignerons ? Ils lui dirent : II fera périr misérablement ces misérables, et il louera sa vigne à d’autres vignerons, qui lui en rendront les fruits en leur temps. Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, celle-là même est devenue la tête de l’angle ; c’est le Seigneur qui a fait cela, et c’est une chose admirable à nos yeux ? C’est pourquoi, je vous dis que le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et qu’il sera donné à une nation qui en produira les fruits. Et celui qui tombera sur cette pierre, s’y brisera, et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. Lorsque les princes des prêtres et les pharisiens eurent entendu ces Paraboles, ils comprirent que Jésus parlait d’eux. Et cherchant à se saisir de Lui, ils craignirent les foules, parce qu’elles Le regardaient comme un Prophète.
OFFERTOIRE (psaume 39, 14-15) C'est encore le cri des Martyrs demandant la victoire après la mort. Dómine, in auxílium meum réspice : confundántur et revereántur, qui quærunt ánímam meam, ut áuferant eam : Dómine, in auxílium meum réspice.
Seigneur, regardez vers moi pour me secourir. Qu’ils soient confondus et couverts de honte, ceux qui cherchent ma vie pour me l’ôter. Seigneur, regardez vers moi pour me secourir.
SECRÈTE L'action par excellence de la Messe est de nous unir au Sacrifice du Christ et de faire de nous une offrande à Dieu, une louange à sa Gloire. Hæc in nobis sacrifícia, Deus, et actióne permáneant, et operatióne firméntur. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Ô Dieu, que ce Sacrifice demeure en nous par son action et que son effet se confirme en notre âme. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
PRÉFACE DU CARÊME La Préface du Carême (Præfatio de Quadragesima) suivante est dite jusqu’au samedi avant le Dimanche de la Passion inclus, selon les rubriques : Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere : Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus :
Il est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut, de Vous rendre grâces toujours et partout, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant :
Qui corporáli jejúnio vitia cómprimis, mentem élevas, virtútem largíris et prǽmia : per Christum Dóminum nostrum.
Vous qui, par le jeûne corporel, réprimez les vices, élevez l’âme, accordez la force et la récompense : par le Christ notre Seigneur.
Per quem maiestátem tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt Potestátes. Cæli cælorúmque Virtútes ac beáta Séraphim sócia exsultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti iúbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicentes.
Par Lui les Anges louent votre Majesté, les Dominations Vous adorent, les Puissances se prosternent en tremblant. Les Cieux, les Vertus des cieux et les bienheureux Séraphins La célèbrent, unis dans une même allégresse. A leurs chants, nous Vous prions, laissez se joindre aussi nos voix pour proclamer dans une humble louange.
COMMUNION (psaume 11, 8) Pour rester fidèles, nous avons sans cesse besoin de la Protection du Seigneur contre toutes les tentations. Tu, Dómine, servábis nos, et custódies nos a generatióne hac in ætérnum.
C’est Vous, Seigneur, qui nous garderez, et qui nous préserverez à jamais de cette génération.
POSTCOMMUNION La Prière après la Communion a une saveur exquise d’antiquité classique et la traduction française gâte l’original latin si concis et si élégant. Fac nos, quǽsumus, Dómine : accépto pígnore salútis ætérnæ, sic téndere congruénter ; ut ad eam perveníre póssimus. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Faites, nous Vous en supplions, Seigneur, qu’ayant reçu le gage du Salut éternel, nous tendions à ce Salut de manière à pouvoir y parvenir. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
ORAISON SUR LE PEUPLE Dans la Bénédiction sur le peuple, le Prêtre invoque la Grâce divine, pour qu’elle garde les fidèles dans l’esprit et dans le corps. Orémus : Humiliáte cápita vestra Deo.
Prions : Humiliez vos têtes devant Dieu. Da, quǽsumus, Dómine, pópulo tuo salútem mentis et córporis : ut, bonis opéribus inhæréndo, tuæ semper virtútis mereátur protectióne deféndi. Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat, in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen.
Donnez à votre peuple, nous Vous en supplions, Seigneur, la santé de l’âme et du corps afin que s’attachant aux bonnes œuvres, il mérite de demeurer toujours sous la protection et sous la défense de votre Puissance. Par Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous, en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.