Voici l’article numéro 242 de l'Exhortation Apostolique Post-Synodale « Amoris Laetitia » du Pape François pour « Accompagner après les ruptures et les divorces et éclairer les crises, les angoisses et les difficultés » des personnes séparées, divorcées ou abandonnées dans des situations dites « régulières » qui suivent un chemin de fidélité, de pardon et d’espérance…
Le N°242 d’« Amoris Laetitia » pour les « personnes divorcées mais non remariées, témoins de la fidélité conjugale »
242. Les Pères ont signalé qu’« un discernement particulier est indispensable pour accompagner pastoralement les personnes séparées, divorcées ou abandonnées. La souffrance de ceux qui ont subi injustement la séparation, le divorce ou l’abandon doit être accueillie et mise en valeur, de même que la souffrance de ceux qui ont été contraints de rompre la vie en commun à cause des mauvais traitements de leur conjoint. Le pardon pour l’injustice subie n’est pas facile, mais c’est un chemin que la grâce rend possible. D’où la nécessité d’une pastorale de la réconciliation et de la médiation, notamment à travers des centres d’écoute spécialisés qu’il faut organiser dans les diocèses » (1*). En même temps, « les personnes divorcées mais non remariées, qui sont souvent des témoins de la fidélité conjugale, doivent être encouragées à trouver dans l’Eucharistie la nourriture qui les soutienne dans leur état. La communauté locale et les Pasteurs doivent accompagner ces personnes avec sollicitude, surtout quand il y a des enfants ou qu’elles se trouvent dans de graves conditions de pauvreté » (2*). Un échec familial devient beaucoup plus traumatisant et douloureux dans la pauvreté, car il y a beaucoup moins de ressources pour réorienter l’existence. Une personne pauvre privée de l’environnement de protection que constitue la famille est doublement exposée à l’abandon et à tout genre de risques pour son intégrité.
(1*) ''L’article N°47 de la « Relatio Synodi » en 2014 : « Un discernement particulier est indispensable pour accompagner, sur le plan pastoral, les personnes séparées, divorcées ou abandonnées. La souffrance de ceux qui ont subi injustement la séparation, le divorce ou l’abandon doit être accueillie et mise en valeur, de même que la souffrance de ceux qui ont été contraints de rompre la vie en commun à cause des mauvais traitements de leur conjoint. Le pardon pour l’injustice subie n’est pas facile, mais c’est un chemin que la grâce rend possible. D’où la nécessité d’une pastorale de la réconciliation et de la médiation, notamment à travers des centres d’écoute spécialisés qu’il faut organiser dans les diocèses. De même, il faut toujours souligner qu’il est indispensable de prendre en charge, d’une manière loyale et constructive, les conséquences de la séparation ou du divorce sur les enfants qui sont, dans tous les cas, les victimes innocentes de cette situation. Ils ne peuvent pas être un “ objet ” qu’on se dispute et il convient de chercher les formes les meilleures leur permettant de surmonter le traumatisme de la scission familiale et de grandir de la manière la plus sereine possible. En tout cas, l’Église devra toujours mettre en relief l’injustice qui dérive souvent d’une situation de divorce. Une attention spéciale doit être accordée à l’accompagnement des familles monoparentales, en particulier il faut aider les femmes qui doivent porter seules la responsabilité de la maison et de l’éducation des enfants ». ''
(2*) ''L’article N°50 de la « Relatio Synodi » en 2014 : « Les personnes divorcées mais non remariées, qui sont souvent des témoins de la fidélité conjugale, doivent être encouragées à trouver dans l’Eucharistie la nourriture qui les soutienne dans leur état. La communauté locale et les Pasteurs doivent accompagner ces personnes avec sollicitude, surtout quand il y a des enfants ou qu’elles se trouvent dans de graves conditions de pauvreté ». ''
Autres « PERLES » trouvée dans l'Exhortation Apostolique Post-Synodale de notre Pape François « Amoris Laetitia » :
119. Dans la vie de famille, il faut cultiver cette force de l’amour qui permet de lutter contre le mal qui la menace. L’amour ne se laisse pas dominer par la rancœur, le mépris envers les personnes, le désir de faire du mal ou de se venger. L’idéal chrétien, et particulièrement dans la famille, est un amour en dépit de tout. J’admire parfois, par exemple, l’attitude de personnes qui ont dû se séparer de leur conjoint pour se préserver de la violence physique, et qui cependant, par charité conjugale qui sait aller au-delà des sentiments, ont été capables de leur faire du bien – même si c’est à travers d’autres personnes – en des moments de maladie, de souffrance ou de difficulté. Cela aussi est un amour en dépit de tout. (cf. l’« Hymne à la Charité » dans la Première lettre de Saint Paul aux Corinthiens (1 Co 13, 4-7)