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Tu ne tueras point !

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Voici le genre de question « Donner volontairement la mort à autrui constitue-t-il un meurtre ? » que nous pose le Gouvernement d’Emmanuel Macron dans sa Consultation Nationale mise en ligne sur les « États Généraux de la Bioéthique » organisée par le Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE). C’est notre devoir de Catholique d’y répondre avant le 30 avril 2018 !



Le « principe d’interdiction de donner la mort » s’inscrit dans le code de déontologie médicale (art. 38) et figure également à l'article 221-1 du Code pénal qui énonce que le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre.

Comment peut-on ne pas être d’accord avec ce principe ?

L’article 221-1 cité sur les « États Généraux de la Bioéthique » est incomplet, il manque « Il est puni de trente ans de réclusion criminelle »  ! Et l’article 221-4 du même code pénal précise « Le meurtre est puni de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu'il est commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur »  ; Mais cela n’empêche hélas pas nos législateurs d’encourager 220 000 avortements par an en France et bientôt l'euthanasie ! Arriveront-ils à faire oublier le Commandement de Dieu : « Tu ne tueras point ! » ?

RENDEZ-VOUS sur le site officiel des « États Généraux de la Bioéthique » pour DIRE que vous êtes D’ACCORD avec la Loi de Dieu : « Tu ne tueras point ! »


L’interdiction de tuer est le seul argument opposable à la légalisation du suicide assisté et/ou de l'euthanasie pour laquelle 89% des Français (sondage Ifop paru dans La Croix le 3/01/2018) sont hélas favorables et pour laquelle 156 députés mortifères ont appelé à légiférer le mercredi 28 mars 2018 dans une tribune du Monde.

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La Mascarade des « Etats-Généraux de la bioéthique » !


Voilà maintenant deux mois que les « Etats-Généraux de la bioéthique » ont été lancés. Au démarrage de cette grand-messe politico-médiatique, il s’agissait de n’être pas dupe de ce qui risquait fort de ressembler à une mascarade, digne des plus grandes heures des « débats participatifs » comme la gauche les aime tant, et qui ont toujours fleuré bon, de l’Université aux municipalités, le centralisme démocratique de naguère : on discute (beaucoup), on écoute (très peu), et on tranche (de manière univoque).
Et pourtant. Le débat a eu le mérite, bon gré mal gré, d’être lancé, et on n’a jamais autant parlé, sur la toile ou dans les salons, de bioéthique.
Malgré le contrôle stalinien des organes officiels, des discours alternatifs percent : Mediapart note que les militants de la Manif pour tous (étiquette réductrice et bien commode, collée à tous ceux qui ne partagent pas la vulgate libertaire et progressiste) monopolisent débats et tables rondes ; une tribune de 350 professionnels de santé vient dénoncer la désinformation en matière de contraception ; le diocèse de Paris fait diffuser une brochure d’information sur la bioéthique à 120 000 exemplaires, etc...
Il faut s’en réjouir, mais sans sombrer dans l’optimisme béat du débat pour le débat. Les Etats-généraux de la bioéthique sont l’arbre qui cache la forêt. PMA et GPA ne sont que les chiffons rouges que les pseudo-experts agitent devant nos yeux pour nous permettre, démarche tout à fait écologique, de recycler nos bons vieux slogans datant de 2013. Derrière les apparences d’une gentille discussion sur la révision de la loi Léonetti, c’est tout un monde qui peut à chaque instant, insidieusement, s’ouvrir sous nos pas, fait de transhumanisme, d’intelligence artificielle, de manipulation génétique, bref, de tout ce qui vise à détourner la créature du dessein originel de son Créateur.
Alors oui, n’en déplaise à M. Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique, qui pense le contraire, il faut rappeler, sans cesse et sans relâche, qu’il y a un bien et un mal, et que l’étude du droit naturel n’est pas un passe-temps pour intellectuels réactionnaires.
Ne lâchons pas le terrain !

François Billot de Lochner - Président de l'Association pour la Fondation de Service politique - Liberté politique



« États Généraux de la Bioéthique » : la Mascarade organisée par le Gouvernement :

Pour justifier son futur projet de loi, le Gouvernement avait assuré qu’un vrai débat public aurait lieu sur les enjeux bioéthiques. Pourtant, semaine après semaine, cette consultation nationale s’apparente à une manœuvre politicienne voire à une véritable mascarade dont nous ne devons pas être dupes. Partout en France, des faits et éléments nous sont remontés sur l’organisation insincère et manipulatoire de ces états généraux de la bioéthique.

Dernièrement, Olivier PIRRA, délégué du PCD dans le Rhône, nous a informé que lors d’un débat citoyen sur la PMA organisé à Lyon le 1ermars par l’Espace de Réflexion Ethique Région Auvergne-Rhône-Alpes (ERERRA), Jean-Louis Touraine était le seul homme politique invité, sans débatteur en face. Bien connu pour ses positions anti-famille, pro-PMA et pro-GPA, il a introduit et conclu les échanges sans tenir compte de ce que les citoyens présents ont dit. Où est le débat s’il n’y a aucun contradicteur ?

Pire encore, l’organisateur de cette réunion a fait la promotion d’une journée d’échanges organisée par la clinique GIREXX au Novotel de Lyon Confluence le samedi 24 mars, où la PMA sera proposée « aux femmes seules et aux couples de femmes ». Faut-il rappeler aux organisateurs que cette pratique est illégale en France ? La loi qui autorise ces pratiques est-elle donc écrite d’avance alors que les débats ne font que commencer ? La tenue scandaleuse et illégale d’une telle journée, en toute impunité, doit être sanctionnée.

Il ne s’agit malheureusement pas d’un cas isolé. Les exemples se multiplient de jours en jours. Je dénonce fermement l’imposture de ces Etats Généraux de la Bioéthique et maintient que nous devons continuer à nous mobiliser pour informer les Français sur ce débat biaisé, antidémocratique et manipulatoire. Le PCD a décidé d’agir concrètement pour défendre la dignité humaine en prenant l’initiative de coordonner la participation des Français intéressés par la tenue d’un débat réellement ouvert et équilibré."

Communiqué de presse de Jean-Frédéric Poisson du 21 mars 2018

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790 votes à 47% le 13 mars 2018 pour l’interdiction de donner la mort
1 807 votes à 73% le 13 avril 2018 pour l’interdiction de donner la mort
3 456 votes à 84,9% le 29 avril 2018 pour l’interdiction de donner la mort sur 4 179 signataires

RENDEZ-VOUS sur le site officiel des « États Généraux de la Bioéthique » pour DIRE que vous êtes D’ACCORD avec la Loi de Dieu : « Tu ne tueras point ! »

ET AUSSI POUR :

- Voter CONTRE le principe de suicide assisté, même encadré, en cliquant ICI (2 908 signataires, soit 81,9% des 3 550 votes sont CONTRE au 29 avril 2018)

Définir des situations exceptionnelles dans lesquelles serait justifiée la possibilité de s’auto-administrer un produit létal (suicide assisté)

Des situations exceptionnelles pourraient être définies, dans lesquelles serait justifié le fait de s’auto-administrer un produit létal, sous conditions de garanties procédurales permettant de s’assurer le respect de la volonté libre et éclairée. Parmi ces situations, on peut notamment évoquer :
  • le cas des maladies incurables, dont la qualification de “incurable” devrait être jugée au cas par cas et collectivement par l'équipe soignante, selon des critères précis ;
  • les situations de souffrance physique jugées insupportables par la personne qui la subit, toujours selon des critères précis et clairement définis ;
  • les situations de souffrance psychique jugées insupportables


- Voter CONTRE le principe d'euthanasie, même encadré, en cliquant ICI (2 685 signataires, soit 83,9% des 3 199 votes sont CONTRE au 29 avril 2018)

Définir des situations exceptionnelles dans lesquelles serait justifiée la possibilité d’administrer un produit létal (euthanasie)

Des situations exceptionnelles pourraient être définies, dans lesquelles serait justifié le fait d'administrer un produit létal, sous conditions de garanties procédurales permettant de s’assurer le respect de la volonté libre et éclairée. Parmi ces situations, on peut notamment évoquer :
  • le cas des maladies incurables, dont la qualification de “incurable” devrait être jugée au cas par cas et collectivement par l'équipe soignante, selon des critères précis ;
  • les situations de souffrance physique jugées insupportables par la personne qui la subit, toujours selon des critères précis et clairement définis ;
  • les situations de souffrance psychique jugées insupportables.


- Voter POUR l'extension des soins palliatifs dans tous les hôpitaux, en cliquant ICI (583 signataires, soit 95,3% des 612 votes sont POUR au 29 avril 2018)

Développer les soins palliatifs

Les soins palliatifs sont la seule réponse acceptable pour les patients en fin de vie et dont l'état ne permet plus d'espérer une guérison. Alors que les besoins sont immenses, ils ont fait mesquinement l'objet de coupes budgétaires depuis cinq ans afin de mieux justifier un prétendu droit à l'euthanasie. Or, l'expérience prouve que lorsqu'une personne souffrante est entourée et accompagnée dans sa fin de vie, les demandes d'euthanasie disparaissent en quelques jours. Dès lors, remplissons pleinement notre devoir de solidarité au lieu de courir vers de fausses solutions qui nous mèneront à des impasses et à une barbarie moderne.

- Voter POUR un bilan des dérives sur l'euthanasie, comme l'illustre le cas du petit Alfie Evans, interdit d'être soigné en Italie par le juge britannique, en cliquant ICI (734 signataires, soit 98,7% des 744 votes sont POUR au 29 avril 2018)

Faire un bilan objectif des dérives dans les quelques pays qui ont légalisé l'euthanasie ou le suicide assisté

Il faudrait qu'une instance officielle (Parlement ?) examine de façon exhaustive, sans a priori idéologique, les informations diffusées par les médias des pays comme la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse, le Canada. Quand on suit attentivement ces informations, notamment les rapports officiels annuels, on constate un nombre sans cesse croissant d'euthanasies ou de suicides assistés, l'application à de situations de plus en plus éloignées des principes d'origine (personnes dépressives, démentes, atteintes d'Alzheimer, "fatiguées de vivre" après 75 ans, etc). Les commissions de contrôle ne jouent pas leur rôle de garde-fou, en particulier en Belgique.


Voir également sur la Mascarade des « Etats Généraux de la Bioéthique en 2018 » :
Pour voter CONTRE un « Marché mondialisé de la procréation humaine » ou la « Pétition d’Alliance VITA contre le Marché de la Procréation »
Pour voter CONTRE la proposition de loi sur la « Création d’embryons humains dédiés à la recherche »
Pour voter POUR le « Principe d’interdiction de donner la mort »
Pour voter CONTRE « l'Assistance Médicale à Procréation (AMP) aux couples de femmes homosexuelles et aux femmes seules »
Pour voter POUR « l’inscription des Géniteurs homme et femme de tout enfant dans son Acte de Naissance dans tout cadre parental »
Pour voter POUR « la mise en place de structures publiques de co-parentalité entre les parents d'enfants à naître non désirés et des couples ou des personnes désirant devenir parent et n'en ayant pas la possibilité naturelle »