Voici une Méditation sur la Présentation au Temple de la Très Sainte Vierge Marie, qui en se présentant à l'Éternel et en s'offrant à Lui sans délai, condamne par sa conduite la lâcheté de ces Chrétiens qui ne donnent à Dieu que le rebut du Monde et les débris d'une vie passée dans le crime « Ô Vierge Sainte, arrachez à l'Ennemi du Salut ces âmes qui appartiennent à Dieu et qui Lui sont chères » donnée par Monsieur l’Abbé Arnaud-Bernard d'Icard Duquesne (1732-1791), Vicaire Général de Soissons qui à la demande de l’Archevêque de Paris, Mgr Christophe de Beaumont, va être l’Aumônier de la prison de la Bastille au début de la triste révolution française.
La Méditation pour recouvrer la Grâce de Dieu sans délai « Ô Vierge Sainte, arrachez à l'Ennemi du Salut ces âmes qui appartiennent à Dieu et qui Lui sont chères » de l’Abbé Arnaud Duquesne :
Fille d'Adam sans être héritière de son crime, Marie n'avait reçu de ses pères que la naissance. Préjugés qui nous dominent, illusions qui nous jouent, erreurs qui nous trompent, songes qui nous amusent, fantômes qui nous égarent, penchants qui nous entraînent, cupidités qui nous troublent, ennuis qui nous rebutent, obstacles qui nous épouvantent, inconstance qui se lasse et se dégoûte, attraits de la volupté, enchantement des plaisirs, empire et tyrannie des passions, voilà ce que nous éprouvons, et ce que Marie n'éprouvera jamais.
Telle est notre misère, tel fut son bonheur. Cependant, cet édifice bâti sur la terre ferme redoute la Tempête ; ce cèdre du Liban, que la violence des orages n'ébranlerait pas, appréhende le sort du fragile roseau qui plie au moindre souffle.
Marie n'a rien à craindre, dit Saint Ambroise, et elle craint tout ; elle ne connaît pas encore le Monde, et elle le redoute. Dès l'âge le plus tendre, elle vient chercher dans le Sanctuaire un asile pour sa vertu, et confier à l'ombre du Tabernacle le dépôt de son innocence.
Ô spectacle digne de notre admiration ! À peine trois ans se sont écoulés depuis sa naissance, et déjà sensible à l'attrait qui la touche, elle se met en devoir d'accomplir la parole que Dieu fait entendre à son cœur : Fille spécialement chérie du Ciel, écoutez et considérez : Audi, Filia, et vide ; prêtez l'oreille, et suivez la voix qui vous appelle : Inclina aurem tuam ; oubliez votre peuple, séparez-vous de vos proches, quittez la maison de votre père : Obliviscere populum tuum, et domum patris tui. C'est ainsi que vous pourrez plaire à ce Roi de gloire, qui seul mérite de vous posséder, et à qui seul vous devez vous offrir en sacrifice, parce que c'est votre Dieu le Dieu de l'Univers : Et concupiscet Rex decorem tuum, quoniam ipse est Dominus Deus tuus.
Vocation divine, dont Marie comprend d'abord le mystère. Le même rayon de grâce qui lui a fait connaître qu'elle est appelée à la retraite, lui a découvert le lieu où elle doit se retirer ; c'est le temple du Seigneur, cette maison de Dieu, où, dégagée de tous les objets profanes, elle marchera sans cesse en la présence du souverain Maître qu'elle adore ; où, toute recueillie dans cette suprême Majesté, elle ne verra, elle n'entendra rien qui puisse ni fasciner ses yeux, ni distraire son esprit, ni partager son cœur ; où, libre de tous les soins de la vie, elle n'aura d'autre exercice que la Prière, la Lecture, la Méditation des oracles sacrés, et la Contemplation des vérités éternelles ; où, parmi une troupe de vierges rassemblées dans le Sanctuaire, et dévouées comme elle au culte divin, elle prendra part à toutes leurs fonctions, elle goûtera l'onction de leurs pieux entretiens, elle s'unira à leurs cantiques, elle s'édifiera de leurs vertus, elle profitera de leurs exemples.
Voilà, où se portent ses vœux, avec une raison pleinement dégagée des ténèbres de l'Enfance ; voilà ce qu'elle envisage comme l'état pour elle le plus désirable. Elle ne délibère pas, elle ne remet point ; la résolution est prise, rien n'en peut retarder l'exécution.
Mais quoi ! Dans un âge si tendre, n'est-ce pas en quelque sorte mourir avant que de vivre ? Encore faut-il savoir à quoi l'on renonce ; faire quelque épreuve du Monde, et n'en venir à la fuite qu'après s'être assuré du danger ! Où n'expose point une retraite si précipitée ? Quels regrets, quel repentir, quand le feu de la Jeunesse s'allumera, quand la Nature plus vive s'animera, quand l'ennui de la Solitude en fera perdre le goût, et qu'y répandant l'amertume, il en fera sentir tous les désagréments !
D’ailleurs la carrière est longue. Pourquoi ne pas attendre ? Pourquoi prévenir le temps ? Il ne manquera pas dans la suite, mais est-il propre maintenant à des pratiques si sérieuses ? Dieu aura son tour ; et ce n'est pas lui refuser ce qui lui est dû que de le différer.
Vains raisonnements, trop connus aujourd'hui ! Marie en connaît toute l'illusion. Conduite par des principes bien opposés, qu'elle est éloignée d'écouter des maximes si contraires aux grandes idées de Dieu, dont elle est remplie ! Que les partisans et les esclaves du Monde, dit-elle, en suivent les voies ; qu'éblouis de la figure trompeuse qu'il étale à leurs yeux, ils croient lui devoir la fleur de leurs années.
Vous seul, ô mon Dieu, Vous seul ferez le bonheur de toute ma vie ; Vous seul en aurez tous les moments. Vos tabernacles, Seigneur, Vos autels, Votre maison, c'est-là où j'aspire ; ce sera le centre de mon repos : Altaria tua, Domine virtutum.
Marie le dit, et pour se déterminer à un choix si prompt et si religieux, combien de vues, combien de réflexions occupent son esprit, et l'ont convaincue que Dieu est également Dieu dans tous les âges et dans tous les temps ; que c'est faire un partage de notre vie bien injurieux au Maître qui ne nous l'a donnée que pour lui, de prétendre lui en réserver seulement quelques restes, après que de faux plaisirs, de frivoles amusements, de flatteuses vanités, des passions aveugles, et des inclinations toutes naturelles auront eu les plus beaux jours ; que plus on est jeune, plus on est pur et innocent devant Dieu, et que ce sont ces victimes sans tache, ces cœurs innocents et purs qui doivent plus lui plaire.
Enfin, que ne vouloir pas être à Dieu de bonne heure, c'est se mettre au hasard de n'y être jamais, parce que ce délai expose à éloigner tellement Dieu de nous, et à nous éloigner tellement de Dieu, qu'il n'y ait plus dans la suite de retour de notre part à cet Être Suprême.
Ces réflexions, ou plutôt tout ce que l'Esprit de Dieu suggère à Marie, et ce que nous ne pouvons pénétrer, parce que ce sont des mystères trop relevés, voilà ce qui excite dans son âme le désir le plus ardent de faire un divorce entier avec le Monde.
Qu'il lui tarde d'être dans cette Sainte demeure où le Seigneur habite, et où il l'attend ! Qu'il lui tarde de le posséder et d'en être toute possédée, de méditer ses infinies perfections dans le recueillement et dans le silence, de lui exposer avec confiance les sentiments de son cœur, et de recevoir avec abondance ses plus intimes communications ! Elle sera inconnue à toute la Terre, mais c'est ce qu'elle demande, pourvu qu'elle parvienne à la connaissance et qu'elle s'attire les regards de son Dieu. Elle sera privée des consolations humaines, mais c'est ce qu'elle veut, pourvu qu'elle repose tranquillement, et qu'elle se réjouisse en Dieu. Eh ! Que pourrait-elle vouloir de plus ! Un Dieu n'est-il pas assez grand pour lui suffire ? A te quid volui ?
Marie est d'autant plus heureuse dans le sacrifice qu'elle fait, qu'elle n'y trouve aucun obstacle ; disons plus, qu'elle y est même secondée de la part d'un père et d'une mère, fidèles israélites, dévoués eux-mêmes au service du Seigneur.
Joachim et Anne ne sont point de ces parents prévenus des erreurs du Siècle, qui, par un abus de l'ascendant que la Nature leur donne sur des enfants, se constituent les arbitres de leur vocation, et souvent s'opposent aux desseins de la Providence.
Qu'était-ce que le père de Marie ? Un juste de l'ancienne loi, un homme de Dieu, un homme de prières, exact observateur des devoirs de la Religion et de ceux de son état.
Qu'était-ce que la mère de Marie ? Une seconde Anne, qui, par la Sainteté de ses œuvres, par l'ardeur de ses vœux, de stérile qu'elle était, avait obtenu du Ciel une fécondité miraculeuse.
Anne, mère de Samuel, porta dans son sein un grand prophète, un sacrificateur, un pontife, un juge souverain. Anne, mère de Marie, a donné au Monde une vierge née pour le Salut des hommes, puisque c'est d'elle que doit naître leur Rédempteur.
Quand Elcana et Anne son épouse remirent Samuel entre les mains du grand-prêtre Héli, et qu'ils le lui confièrent, ce fut pour reconnaître le don que Dieu leur en avait fait.... Mais qui peut dire de quels sentiments de zèle et de reconnaissance furent pénétrés Joachim et Anne, en présentant Marie au pontife du Dieu vivant ? Qui peut exprimer surtout ce que pensa Marie et tout ce qu'elle ressentit au moment où le ministre du Très-Haut la reçut, où elle fit à Dieu une consécration d'elle-même entière et sans réserve, n'ayant point d'autre prétention sur la Terre, ni ne voulant point d'autre héritage que Dieu : Deus cordis mei et pars mea, Deus in æternum ?
Telle fut sa conduite, conduite pleine de sagesse. Plût au Ciel que ce fût la nôtre, et qu'au sortir de l'Enfance, dans le temps où la Raison commence à se développer, nous vinssions nous présenter et nous offrir à un Dieu, à qui nous nous devons tout entier !
Heureux l'homme, dit l'Esprit-Saint, qui, dès l'Enfance, prend le joug du Seigneur, et s'étudie de bonne heure à se pénétrer de la crainte de ses Jugements ! Quel fonds de richesses il amasse ! Les beaux jours, les moments fortunés, dont sa vie est remplie ! Bonum est viro cum portaverit jugum ab adolescentia sud !
Son cœur n'étant point infecté de la contagion du Vice, les anges de paix l'accompagnent sans cesse ; ils le regardent comme un d'entr'eux ; ils se font un plaisir d'écarter de lui tous les dangers, de lui aplanir tous les obstacles. Déjà, sur la Terre, il est comme habitant de la bienheureuse Patrie. L'homme qui est rentré en grâce par une pénitence sincère, mérite sans doute notre estime, et réjouit le Ciel ; mais dans celui qui a conservé son innocence, la vertu a je ne sais quoi de plus aimable ; la flamme que le Saint-Esprit allume dans son cœur, est plus belle et plus pure.
Un vrai pénitent est sujet par intervalle à des retours cruels ; il lui reste une impression de crainte et de défiance ; il sait qu'il a perdu la Grâce, et ne sait pas s'il l'a recouvrée : celui-ci, exempt de ces sombres frayeurs, trouve au-dedans de soi un témoignage qui le console. Delà cette tranquillité dans laquelle il passe ses jours ; delà cette confiance avec laquelle il vient à Dieu. Qui pourrait dire avec quelle tendresse il en est reçu, quelle place il occupe dans son cœur ?
Dieu jette sur lui un regard dont il n'honore point le reste de l'Univers ; il se plaît avec lui, il aime à reposer dans son âme comme sur le plus beau trône qu'il ait ici-bas. Jours heureux, où la Vertu se présente dans tous ses charmes ! Mais en connait-on tout le prix ? Combien parmi nous l'ignorent ? Combien qui, dès l'âge le plus tendre, ont perdu la Grâce de Dieu, et n'ont encore rien fait pour La recouvrer ? Combien de jeunes personnes qui envisagent comme triste et ennuyeux l'état que Marie embrasse avec empressement, et dans lequel elle fait consister tout le bonheur de sa vie ? Combien même le regardent avec indifférence, avec mépris, avec répugnance, et même avec une espèce d'horreur ?
Ce serait les révolter que de leur proposer une vie telle que la décrit Saint Ambroise, et que Marie la mena dans le Temple ; une vie toute employée à de pieuses pratiques, à de solides considérations, à de sérieux retours sur soi-même, à de fréquents entretiens avec Dieu, à des prières réglées, à des lectures saintes, au travail des mains ; une vie pure, exempte de toute tache, de toute habitude, de toute liaison trop naturelle, sans dissipation au-dehors, sans recherche des vains plaisirs, loin des assemblées mondaines ; enfin, une vie enrichie de bonnes mœurs, et ornée de vertus.
Je sais qu'il y a dans certains états des obstacles invincibles pour accomplir à la lettre quelques-unes de ces pratiques de Religion ; mais je sais aussi qu'il faut s'y conformer en général, et que nous ne lisons pas dans l'Évangile qu'il y ait des âges privilégiés, où il soit permis de s'affranchir des obligations que nous impose la Loi Sainte que nous professons, et de vivre au gré de ses désirs ; de satisfaire ses passions, et de ne pas rendre à Dieu le culte légitime qu'il exige de nous.
A tout âge, on est Chrétien, et par conséquent à tout âge on doit agir en Chrétien, c'est-à-dire, régler ses mœurs, réprimer ses sens, mortifier ses inclinations, se préserver de tout mal, et pratiquer tout le bien qu'exigent de nous la Raison et la Religion.
Il serait étrange que sortant des eaux du Baptême, où, par un serment solennel nous avons renoncé au Monde et à la Chair pour être uniquement à Dieu, obéir à ses Commandements, il nous fût libre néanmoins, dans le premier emploi que nous faisons de nos années, d'oublier Dieu et ses Préceptes, pour suivre en aveugles les désirs de la Chair et les maximes du Monde.
Dans l'engagement que nous avons contracté, nous n'avons pas excepté de temps ; les promesses ont été sans bornes. Quel droit avons-nous d'y mettre des restrictions qui n'y furent jamais et qui n'y peuvent être ?
Cette infidélité, dit le Saint-Esprit, est non seulement criminelle devant Dieu votre Créateur dont vous devez vous souvenir dès la Jeunesse, puisque cet âge lui appartient comme le reste de votre vie : Memento Creatoris tui in diebus juventutis tuæ ; mais elle est infiniment dangereuse pour votre Salut, parce que c'est sacrifier un temps si précieux au plus cruel de vos ennemis : Et ne des annos tuos crudeli.
N'est-ce pas en effet le lui sacrifier ce temps si cher, que de le consacrer au Monde et à l'Iniquité, en perdant ainsi vos premières années ? N'est-ce pas risquer votre Éternité toute entière ? Et ne des annos tuos crudeli. Oui, votre Éternité ; quand on supposerait en effet que Dieu voudra bien encore, selon vos prétentions et vos désirs, vous accorder un nombre d'années et une santé parfaite, après une jeunesse perdue et passée dans le Péché. Quel usage en ferez-vous alors ?
Vous vous occuperez, dites-vous, de votre Salut. Quoi, sur le déclin de l'âge ? Mais serez-vous en état de faire réussir cette grande affaire, cette affaire si difficile, lorsque vous commencerez même à n'être plus en état de vaquer aux affaires temporelles ? D'ailleurs quel sacrifice réservez-vous donc à Dieu ? Quelques restes d'une vie mourante, vieillesse cassée, usée de maladies, une caducité dont le Monde ne s'accommodera plus.
C'est ainsi, ô mon Dieu, que l'on Vous traite ! On ne veut embrasser Votre service que dans un temps où l'on sera presque incapable de Vous servir, et l'on prétend s'en dispenser dans une saison où l'on a toutes les forces nécessaires pour porter tout le poids de votre Loi.
Tel fut le sacrifice de Caïn, que Vous rejetâtes, Seigneur, comme indigne de Vous. Est-il à croire que Vous acceptiez celui-ci ?
Ô Vierge Sainte, arrachez à l'Ennemi du Salut ces âmes qui appartiennent à Dieu et qui Lui sont chères. Tendez-leur une main secourable ; animez-les par la vue de votre Exemple, afin que, revenant à Dieu, elles rachètent les jours de leur jeunesse, et s'attachent au Seigneur pour le Temps et pour l'Éternité. Ainsi soit-il.
Abbé Arnaud-Bernard d'Icard Duquesne (1732-1791) – « Les Grandeurs de Marie ou Méditations pour chaque Octave des Fêtes de la Sainte Vierge » : Première Méditation sur la Présentation au Temple de la Très Sainte Vierge Marie, pages 179-189, chez Guichard Aine (1823)
Voir également de M. l’Abbé Arnaud-Bernard d'Icard Duquesne :
- La Méditation pour recouvrer la Grâce de Dieu sans délai « Ô Vierge Sainte, arrachez à l'Ennemi du Salut ces âmes qui appartiennent à Dieu et qui Lui sont chères » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière pour satisfaire aux peines des péchés passés « Ô Vierge exempte du Péché, demandez pour nous la Grâce de souffrir Chrétiennement toutes les peines que Dieu nous envoie dans cette vie » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière pour ouvrir les yeux sur la Grâce du Baptême « Ô Vierge Sainte, obtenez à ces Chrétiens ingrats la Grâce de fermer les yeux de la Chair » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière pour être fidèle à la Grâce de notre Baptême « Ô Vierge Sainte, faites nous respecter le grand caractère que nous a imprimé le Baptême » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière à Marie pour son Immaculée Conception « Ô Marie, nous avons recours à Vous contre le fatal ennemi de notre Salut qui nous poursuit et nous perd » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur la Conception Immaculée de la Très Sainte Vierge « Soyez à jamais béni, ô Père Éternel ! » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur le Mystère de l'Immaculée Conception « Obtenez-moi la Grâce, ô Divine Marie, de vivre et mourir dans cette Sainte croyance » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur la Conception de la Très Sainte Vierge Marie « Avant que je visse le jour, le Seigneur m’a appelée » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière à la Très Pure Vierge Marie conçue sans péché « Ô Sainte Mère de Dieu, inspirez-nous pour le péché Votre horreur infinie » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Méditation sur la Sainteté de Marie au moment de sa Naissance « Pour moi, ô Vierge Immaculée, j'adhère de tout mon cœur à ces pieux sentiments et je les crois solidement établis » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière à Marie choisie de Dieu pour être sa Mère « Ô Vierge naissante, vivez et croissez pour nous donner le Libérateur que nous attendons » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur la Naissance de Marie fêtée le 8 septembre « Je Vous adore, ô mon Dieu, dans la Naissance de cette nouvelle créature que Vous donnez au Monde » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur la Nativité de la Très Sainte Vierge « Obtenez-nous, ô Vierge Sainte, de Vous imiter » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière à Marie pour être au Service de Dieu « Ô Vierge Sainte, guidez-moi pour être à Dieu sans partage » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur la Présentation de la Très-Sainte Vierge Marie « Ô Marie, qui Vous êtes offerte et consacrée toute entière à Dieu dans ce Jour » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière à la Vierge Marie présentée dans le Temple « Ô Vierge Sainte, chargez-Vous de nous obtenir la Grâce d'être un jour présentés à Dieu dans ses Tabernacles Éternels » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur l’Ave Maria « Quand je dis à Marie Ave, je Lui dis… » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur l’Annonciation de la Très Sainte Vierge « Ô Vierge Sainte, c’est à Vos humiliations que Vous devrez toute votre Gloire » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur l’Annonciation de la Très Sainte Vierge Marie « Ô Glorieuse Mère de Dieu, obtenez de Votre Divin Fils qu’Il entre spirituellement dans nos cœurs » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur la Maternité Divine de la Vierge Marie « Ô Marie, qui demeurez toujours Vierge et que l'Esprit-Saint Vous rend toujours féconde » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière pour nous conformer à la Volonté de Dieu « Ô Vierge Sainte, obtenez-moi de votre Divin Fils de reconnaître plus que jamais la nécessité et les avantages de conformer ma volonté à la Sienne » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière de Consécration au Temple de Dieu « Faites, Seigneur, que la Présentation de Marie serve de Modèle à celle que je viens Vous faire de tout moi-même » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière pour les âmes religieuses consacrées à Dieu « Ô Vierge Sainte, faites que toutes les âmes religieuses renouvelle les sacrifices qu'elles ont faits d'elles-mêmes à votre Divin Fils » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière pour soutenir les Ordres Religieux « Soyez, ô Vierge Sainte, le secours et l'appui de ces Saints Ordres dont Vous Vous êtes toujours montré la Mère » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur toutes les Vertus de Marie « Ô Mère de Dieu, obtenez-moi la Grâce de peindre dignement et avec onction les Vertus qui formèrent le tissu de Votre sainte et glorieuse vie » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur la Grâce de la Vigilance de Marie « Ô Vierge Sainte, obtenez-moi la Grâce de cette vigilance exacte et de cette crainte salutaire qui furent l'âme de Vos actions » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière pour nous obtenir la Pureté de la Vierge Marie « Ô Marie, que la Pureté dont Vous me faites une leçon si puissante dans le Mystère de l’Annonciation ne s'efface jamais de mon esprit » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur la Foi « Obtenez-nous, ô Vierge Sainte, quelques rayons de cette Divine Foi qui Vous anime » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière sur l’Humilité de l’Annonciation « Ô Jésus et Marie, que ne puis-je être dans les mêmes dispositions d'Humilité où Vous fûtes l'un et l'autre au moment de l'Incarnation » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière pour obtenir l’Humilité « Obtenez-nous, ô Vierge Sainte, le Don de l’Humilité » de l’Abbé Arnaud Duquesne
- La Prière lors de la Circoncision de Notre Seigneur Jésus-Christ « Ô Jésus, pour me sauver, Vous versez votre Sang » de l’Abbé Arnaud Duquesne