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« Chemin de Croix » avec Saint Josémaria

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Voici un « Chemin de Croix » avec des Textes de Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), Fondateur de l'Opus Dei pour promouvoir chez les hommes et les femmes de tous les milieux sociaux, un engagement personnel à suivre le Christ, à aimer son prochain et à rechercher la Sainteté dans la vie quotidienne.




Le « Chemin de Croix » avec des Textes de Saint Josémaria Escriva de Balaguer :


Signe-de-Croix Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

La Prière Introductrice composée par Saint Josémaria :
« Mon Seigneur et mon Dieu, sous le regard aimant de notre Mère, nous allons T’accompagner sur le chemin de douleur qui fut le prix de notre rachat. Nous voulons souffrir tout ce que Tu as souffert, T’offrir notre pauvre cœur, contrit, parce que Tu es innocent et que Tu vas mourir pour nous, les seuls coupables. Ô ma Mère, Vierge des douleurs, aidez-moi à vivre ces heures amères que votre Fils a voulu passer sur la terre, pour que nous, qui ne sommes faits que d’un peu de boue, puissions enfin vivre in libertatem gloriæ filiorum Dei, dans la liberté et la gloire des enfants de Dieu. »


Avant chaque Station, on dit :
V./ Adorâmus te, Christe, et benedicimus tibi.
V./ Nous Vous adorons, ô Christ, et nous Vous bénissons.
R./ Quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum.
R./ Parce que Vous avez racheté le monde par votre Sainte Croix.

Après chaque Station, on dit un NOTRE PÈRE, un JE VOUS SALUE MARIE et un GLORIA, en ajoutant à la fin :
V./ Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort,
R./ et à la mort sur une Croix.


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I. JÉSUS EST CONDAMNÉ À MORT
Il est un peu plus de dix heures du matin. Le procès touche à sa fin. Aucune preuve ne s’est révélée concluante. Le juge, qui sait que ses ennemis l’ont livré par envie, tente un recours absurde : le choix entre Barabbas, un malfaiteur accusé de vol et d’homicide, et Jésus, qu’on appelle le Christ. Le peuple choisit Barabbas. Pilate s’exclame : « Que ferai-je donc de Jésus ? » (Mt 27, 22). Tous répondent : « Crucifie-le ! » Le juge insiste : « Mais quel mal a-t-Il fait ? » Et ils répondent de nouveau, à grands cris : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate prend peur face au tumulte grandissant. Il se fait alors apporter de l’eau et se lave les mains devant le peuple, en disant : « Je suis innocent du sang de ce juste ; à vous de voir (Mt 27, 24). Et après avoir fait flageller Jésus, il le livre pour qu’ils le crucifient. Le silence se fait dans ces gorges enragées et possédées. Comme si Dieu était déjà vaincu. Si seulement nous avions connu, toi et moi, le jour du Seigneur !


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II. JÉSUS EST CHARGÉ DE SA CROIX
Jésus se livre sans défense à l’exécution de la sentence. Rien ne lui sera épargné, et voici que le poids de la croix infamante s’abat sur ses épaules. Mais, par la vertu de l’amour, la Croix se transformera en trône de sa royauté.


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III. JÉSUS TOMBE POUR LA PREMIÈRE FOIS
Le corps exténué de Jésus se met à chanceler sous l’énorme Croix… et le Seigneur s’écroule, exténué. Dès que tu n’as plus peur de la Croix, de ce que les gens prennent pour une croix, dès que tu t’appliques à accepter la Volonté divine, tu es heureux et tous tes soucis, toutes tes souffrances physiques ou morales disparaissent, n’est-ce pas ? La Croix de Jésus est vraiment douce et aimable. Là, il n’y a plus de peines, il n’y a que la joie de se savoir corédémpteurs avec Lui.


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IV. JÉSUS RENCONTRE SA TRÈS SAINTE MÈRE
De la main de Marie, toi et moi nous voulons aussi consoler Jésus en acceptant toujours et en tout la Volonté de son Père, de notre Père


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V. SIMON DE CYRÈNE AIDE JÉSUS À PORTER SA CROIX
Par rapport à l’ensemble de la Passion, cette aide représente bien peu de chose. Mais il suffit à Jésus d’un sourire, d’un mot, d’un geste, d’un peu d’amour, pour qu’Il déverse en abondance sa grâce dans l’âme de l’ami. Quelques années plus tard, les fils de Simon, devenus chrétiens, seront connus et estimés parmi leurs frères dans la foi. Tout a commencé par une rencontre fortuite avec la Croix. Je me suis présenté à ceux qui ne me questionnaient pas, Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas (Is 65, 1). Parfois, la Croix apparaît sans qu’on la cherche : c’est le Christ qui s’inquiète de nous. Et si jamais, devant cette Croix inattendue, et peut-être plus obscure, ton cœur montrait de la répugnance... ne lui donne pas de consolation. Quand il en demandera, dis-lui doucement, comme en confidence, plein d’une noble compassion : sur la Croix, mon cœur ! Sur la Croix, mon cœur !


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VI. UNE FEMME PIEUSE ESSUIE LE VISAGE DE JÉSUS
Le visage bien-aimé de Jésus, ce visage qui avait souri aux enfants et s’était transfiguré, glorieux, sur le mont Thabor, a comme disparu, masqué par la douleur. Mais cette douleur est notre purification ; mais cette sueur et ce sang qui ternissent et estompent ses traits sont notre propreté.


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VII. JÉSUS TOMBE POUR LA DEUXIÈME FOIS
À notre récidive dans le mal, Jésus répond par son obstination à nous racheter, par l’abondance de son pardon. Et afin que personne ne désespère, Il étreint la Croix et se relève péniblement.


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VIII. JÉSUS CONSOLE LES FILLES DE JÉRUSALEM
Quelques femmes ne peuvent retenir leur compassion et éclatent en sanglots... Mais le Seigneur veut donner à ces pleurs un motif plus surnaturel, et Il les invite à pleurer sur leurs péchés. Tes péchés, les miens, ceux de tous les hommes, se dressent devant nous. Tout le mal que nous avons fait, et le bien que nous avons négligé de faire. La vision affligeante des délits et infamies sans nombre que nous aurions commis si Lui, Jésus, ne nous avait réconfortés par la lumière de son regard très aimable.


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IX. JÉSUS TOMBE POUR LA TROISIÈME FOIS
Mon Dieu ! Que je haïsse le péché, et que je m’unisse à Toi, étreignant la Sainte Croix, afin qu’à mon tour j’accomplisse ta Volonté très aimable, dépouillé de tout attachement terrestre, sans autre visée que ta gloire, avec générosité, sans rien garder pour moi, m’offrant avec toi dans un parfait holocauste.


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X. JÉSUS EST DÉPOUILLÉ DE SES VÊTEMENTS
Les bourreaux prennent ses vêtements et en font quatre parts. Mais la tunique est sans couture ; aussi se disent-ils entre eux : « Ne la déchirons pas ; mais tirons au sort pour savoir qui l’aura » (Jn 19, 24). C’est ainsi que l’Écriture s’accomplit une fois de plus : ils se sont partagé mes vêtements, ils ont tiré au sort ma tunique (Ps 21, 19). C’est la spoliation, le dépouillement, la pauvreté la plus absolue. Rien n’est resté au Seigneur, si ce n’est un morceau de bois. Pour arriver à Dieu, le Christ est le chemin ; mais le Christ est sur la Croix, et pour monter sur la Croix il faut avoir le cœur libre.


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XI. JÉSUS EST CLOUÉ À LA CROIX
Maintenant, ils crucifient le Seigneur, et à côté de Lui deux voleurs, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Pendant ce temps Jésus dit : — Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font (Lc 23, 34). C’est l’amour qui a conduit Jésus au Calvaire. Et une fois sur la Croix, tous ses gestes et toutes ses paroles sont des gestes et des paroles d’amour, d’amour serein et fort. Dans un geste de Prêtre éternel, sans père ni mère, sans généalogie (cf. Hb 7, 3), Il ouvre ses bras à l’humanité tout entière. Et nous, l’âme déchirée de douleur, nous disons sincèrement à Jésus : je suis à Toi, à Toi je me donne et je me cloue à la Croix avec joie, pour être, à tous les carrefours du monde, une âme dédiée à Toi, à ta Gloire, à la Rédemption, à la corédemption de l’humanité tout entière.


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XII. JÉSUS MEURT SUR LA CROIX
Près de la Croix se tient Marie, sa Mère, avec d’autres saintes femmes. Jésus la regarde, regarde ensuite le disciple qu’Il aime et dit à sa Mère : « Femme, voici ton fils ». Puis Il dit au disciple : « Voici ta mère » (Jn 19, 26-27). Il est près de trois heures lorsque Jésus s’exclame : « Eli, Eli, lamma sabachtani ? » C’est-à-dire : « mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-Tu abandonné ? » (Mt 27, 46). Après quoi, sachant que tout est sur le point d’être consommé, Il dit, afin que s’accomplisse l’Écriture : « J’ai soif » (Jn 19, 28). Les soldats trempent une éponge dans du vinaigre et, la fixant à une branche d’hysope, la lui portent à la bouche. Jésus goûte le vinaigre et dit : « Tout est accompli » (Jn 19, 30). Le rideau du Temple se déchire, et la terre tremble tandis que le Seigneur s’exclame en un grand cri : « Père, Je remets mon esprit entre tes mains » (Lc 23, 46). Et il expire. Aime le sacrifice, source de vie intérieure. Aime la Croix, autel du sacrifice. Aime la douleur, au point de boire, comme le Christ, la lie du calice.


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XIII. JÉSUS EST DESCENDU DE LA CROIX ET REMIS À SA MÈRE
Nicodème et Joseph d’Arimathie n’étaient pas connus publiquement comme disciples du Maître ; ils n’étaient pas présents au moment des grands miracles et ne l’avaient pas accompagné lors de son entrée triomphale à Jérusalem. Maintenant, en des circonstances difficiles, alors que les autres ont fui, ils ne craignent pas de se déclarer en faveur de leur Seigneur. À eux deux ils prennent le corps de Jésus et le déposent dans les bras de sa Très Sainte Mère. La douleur de Marie se ravive. « Où est parti ton Bien-aimé, ô laplus belle des femmes ? Où s’est tourné ton Bien-aimé, que nous le cherchions avec toi ? » (Ct 5, 17). La Très Sainte Vierge est notre Mère, et nous ne voulons, ni ne pouvons la laisser seule.


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XIV. JÉSUS EST MIS AU TOMBEAU
La Mère du Seigneur — ma Mère — et les femmes qui ont suivi le Maître depuis la Galilée, après avoir tout observé avec attention, s’en vont aussi. La nuit tombe. Maintenant tout est fini. L’œuvre de notre Rédemption s’est accomplie. Nous sommes de nouveau enfants de Dieu, car Jésus est mort pour nous et sa mort nous a rachetés. « Empti enim estis pretio magno ! » (1Co 6, 20), « toi et moi avons été achetés à grand prix ». Nous devons faire nôtres la vie et la mort du Christ. Mourir par la mortification et par la pénitence, pour que vive en nous le Christ, par l’Amour. Et suivre alors les pas du Christ, soucieux de co-racheter toutes les âmes.


Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975)

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Voir également à propos de Saint Josémaria Escriva de Balaguer :
- La Prière de Saint Josémaria Escriva « Viens Esprit-Saint ! »
- La « Prière pour les Enfants » de Saint Josémaria Escriva
- L’Homélie de Saint Josémaria Escriva pour aller vers la Sainteté « La Volonté de Dieu, c'est que nous soyons des Saints »
- La « Prière d’intercession » à Saint Josémaria Escriva
- La « Vie et l’œuvre de Saint Josémaria Escriva de Balaguer » selon l’extrait du bref apostolique de Béatification du Vénérable Serviteur de Dieu Josémaria Escrivá du Vatican.
- « Saint Joseph » selon Saint Josémaria Escriva
- La « Nativité de Marie » selon Saint Josémaria Escriva
- Un Conseil de Saint Josémaria Escriva « Bien prier le Rosaire ! »
- La Prière de Saint Josémaria Escrivá « Jésus, que mon pauvre cœur se remplisse de l'océan de ton Amour ! »
- La Prière de Saint Josémaria Escrivá de Balaguer de l'Opus Dei « Ô mon Jésus, nous travaillons pour Toi »
- L’Homélie de Saint Josémaria Escriva de Balaguer sur l’aveugle de Jéricho « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! »
- Le « Chemin de Croix » avec des Textes de Saint Josémaria Escriva de Balaguer
- Les « 5 Mystères Joyeux » avec des Textes de Saint Josémaria Escriva de Balaguer
- Les « 5 Mystères Douloureux » avec des Textes de Saint Josémaria Escriva de Balaguer
- Les « 5 Mystères Glorieux » avec des Textes de Saint Josémaria Escriva de Balaguer
- Les « 5 Mystères Lumineux » avec des Textes de Saint Josémaria Escriva de Balaguer