Tous les Catholiques (sauf ceux de gauche soixante-huitarde) sont appelés à la « Manifestation du 6 octobre 2019 contre la PMA sans Père et la GPA » de la prochaine « loi bioéthique » de Macron. Face au Ponce Pilate Thierry Magnin de la CEF, il y a heureusement de Saints Évêques, Mgr Dominique Rey, Mgr Pierre d'Ornellas, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, Mgr Michel Aupetit, Mgr Vincent Dollmann, Mgr Éric Aumonier, ... qui s'opposent à ce projet de loi bioéthique diabolique et nous appellent à manifester ! Selon l'IFOP : les Français sont quasiment unanimes (83%) pour réaffirmer « le droit pour chaque enfant d'avoir un père »... Et c'est pour cela que nous étions 600 000 Manifestants pour défendre les droits de l'enfant le 6 octobre 2019 à Paris et signons la Pétition !!!
Signez la PÉTITION des défenseurs de la procréation entre hommes et femmes de la Manifestation du 6 octobre 2019 réclamant un père et une mère biologiques dans toutes les familles de France et contre la PMA sans Père et la GPA !
Thierry Magnin, Ponce Pilate de la Conférence des Évêques de France :
Si Thierry Magnin, porte-parole de la CEF (Conférence des Évêques de France), a en effet déclaré dans un morceau de tiédeur pilatesque digne d’anthologie dans un entretien accordé au Parisien le 18 septembre 2019 : « Il ne nous appartient pas d'appeler à manifester ni de jeter l'opprobre sur ceux qui iront », cela rappelle vaguement quelqu’un, mais qui ?
Un certain Ponce Pilate, qui s’en est lavé les mains, avec les conséquences que l’on sait. Qu’est-ce que la vérité ? Dans notre monde violemment anti-chrétien, il y a une vérité du combat, qu’il ne faut pas vouloir esquiver à tout prix, car il existe des combats pour une juste cause. Pourra-t-on sincèrement et franchement estimer que la Conférence épiscopale en aura fait assez pour empêcher le vote de la PMA, en organisant une soirée débat aux Bernardins ? La disproportion des armes et de l’enjeu laisse pantois. Les Catholiques pratiquants réguliers sont en attente de courage et d’engagement. Le dynamisme de la pratique et de la transmission de la foi se trouve, c’est un fait, de plus en plus du côté des communautés traditionnelles, quelles qu’elles soient. Mais la préoccupation des évêques est de ne pas se faire assimiler aux conservateurs, nous explique-t-on. Pas d’amalgame… Comment le monde Catholique peut-il s’y retrouver dans un tel fatras idéologique ? Dans la France de Macron, il est douloureux de voir ainsi voir triompher le « en même temps » dans les rangs catholiques… Que votre oui soit oui, que votre non soit non !
Mgr Pierre d'Ornellas en présentant son livre « Bioéthique : quelle société voulons-nous pour aujourd'hui et demain ? » qu’il a dirigé a averti aux Bernardins :
« Ce projet de loi touche notre avenir. Il touche même quelque chose qui risquerait d’entacher l’intégrité de l’espèce humaine. Par certains côtés, on pourrait dire que le projet de loi flirte avec le transhumanisme et flirter avec le transhumanisme n'augure pas d'un monde plus fraternel ».
Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Evêques de France, estime que les citoyens, Catholiques ou non, ont le devoir de manifester le 6 octobre :
« Personnellement, je ne vois pas comment nous pourrions empêcher des citoyens, Catholiques ou non, inquiets de ce projet de loi, de manifester s’ils pensent que c’est un moyen utile pour se faire entendre. J’aurais tendance même à dire qu’ils ont le devoir de le faire. »
Mgr Cattenoz, Archevêque d’Avignon : « Puissions-nous être nombreux à manifester ouvertement »
Le 24 septembre prochain commencera l’examen de la prochaine loi bioéthique. La presse en parle déjà beaucoup, puisque que le projet de loi a déjà été examiné en commission. Qu’en est-il ? Si le projet de loi aborde de nombreux aspects, les deux plus inquiétants demeurent, d’abord l’ouverture de la PMA « à toutes », ce qui implique deux transformations radicales : celle de la filiation et celle de la médecine ; ensuite, une grande facilitation de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, partant du fait que, toujours selon le projet, l’embryon et les cellules souches embryonnaires ne sont pas de même nature (oubliant de préciser que pour obtenir des cellules souches embryonnaires il faut détruire des embryons).
Bref, soit au nom des désirs d’une minorité, aussi compréhensibles soient-ils, soit au nom du progrès, et parce que la technique le permet, notre société, si la loi est effectivement adoptée, ce qui semble joué d’avance, va subir un bouleversement terrifiant qui va bien au-delà d’un simple « débat sociétal » mais concerne l’homme, son anthropologie, s’attaquant aux plus vulnérables d’entre tous : l’embryon et l’enfant. Car l’homme est fondamentalement corps et esprit. A trop vouloir faire l’ange, il fait la bête, selon le bon mot de Pascal.
Plusieurs évêques de France ont manifesté leur inquiétude, et il y a de quoi. Cette fascination pour la technique, de ce qui peut se faire, rend aveugle nos dirigeants politiques au point de leur faire oublier la raison et le bon sens. Tout homme de bonne volonté reconnaitra que pour naître et s’épanouir l’enfant a besoin d’un père et d’une mère ; tout homme de bonne volonté a à cœur le souci de notre planète et devrait s’étonner que le principe de précaution ne soit pas appliqué à la nature même de l’homme.
Avec la « PMA pour toutes » la médecine perd sa dignité, elle est réduite à un simple prestataire de services, dans une société de consommation, de l’argent roi, devenue « culture du déchet ».
La constitution de nouveaux droits fondés sur l’injustice ne peut et ne pourra résoudre la détresse des individus. Injustes, car omettant totalement l’intérêt supérieur de l’enfant, sa dignité, au nom d’un argument idéologique : la non-discrimination. En l’espèce il n’est pas question d’être discriminatoire : un couple homme-femme n’est pas dans la même situation qu’un couple femme-femme face à l’engendrement, comme l’a reconnu le Conseil d’Etat lui-même.
Institutionnaliser de la sorte l’absence du père est loin d’être anodin, remettre à la technique la possibilité de fabriquer des enfants sans famille non plus.
Pour le chrétien et l’évêque que je suis, elle manifeste la volonté plus que jamais ancrée de nier Dieu le Père.
Une telle loi, si elle est adoptée, engendrera plus de violence encore, comme si l’année 2019 n’avait pas déjà été assez violente ; les générations futures nous demanderont des comptes. Puissions-nous être nombreux à manifester ouvertement notre profond désaccord avec elle.
Mgr Dominique Rey, Évêque de Fréjus-Toulon : « Une des grandes menaces qui pèsent sur notre société, c’est la destruction de l’humain ! »
Compte tenu des enjeux éthiques et anthropologiques de cette loi, l’Église appelle tous les chrétiens à se mobiliser. Par rapport à la technologisation et la commercialisation de l’humain qui est en filigrane de cette législation, nous ne pouvons pas ne pas réagir. Cette mobilisation passe aussi par les manifestations sur la voie publique de notre inquiétude non seulement pour nous-mêmes et nos valeurs, mais tout simplement par rapport aux valeurs d’humanité. L’Église s’occupe de ce qui est humain, de ce qui fait l’Homme et de ce qui garantit et préserve son humanité. Le pape François a parlé d’écologie intégrale, comment non seulement respecter la nature et l’environnement, mais aussi respecter la nature humaine. L’Église ne peut pas ne pas se prononcer sur ce qui définit l’humain. Elle se fonde sur une création voulue par Dieu de l’homme et de la femme. Préserver cette humanité, pour reprendre les expressions du livre de la Genèse, est notre fonction. Comme Église, nous avons à défendre la vie humaine et rechercher le bien commun. Cette humanité est menacée par des lois qui mettent en cause les socles anthropologiques fondamentaux. La politique doit retrouver ses lettres de noblesse. La politique, au sens noble du terme, prend en compte ces valeurs que rappelle la doctrine sociale, c’est-à-dire préserver l’humain, garantir la justice, la paix et la liberté de conscience. Et, il y a le jeu politique. Il y a aujourd’hui une crise du monde politique. À l’égard des hommes politiques, il y a aussi un vrai discrédit. Le jeu politique, comme son nom l’indique, n’ayant plus de repères avec la mort des grandes utopies et des récits fédérateurs et instituants, la politique se réduit à un management à court terme au gré des consensus et des jeux de lobbies médiatiques. L’Église fait de la politique, au sens noble du terme, mais elle prend de l’altitude par rapport à ce jeu politique souvent très mesquin et d’ailleurs déconsidéré dans une large partie de l’opinion publique. Je considère qu’aujourd’hui une des grandes menaces qui pèse sur notre société et sur son avenir, c’est la destruction de l’humain, de ce qui fait notre humanité. C’est un grand péril avec la technologisation, la robotisation et la commercialisation de l’humain. Il y a un péril considérable qu’il nous faut prévenir. Devant les générations futures, nous serons redevables d’une parole claire là-dessus ou au contraire d’une complicité par notre silence. (Interview de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, au micro de Boulevard Voltaire)
Lire également le Message sur le projet de loi Bioéthique 2019 « Prions et agissons pour que cessent ces dérives inquiétantes » délivré par Monseigneur Dominique Rey, Évêque de Fréjus-Toulon, dans toutes les Paroisses de son Diocèse le Dimanche 22 septembre 2019.
Mgr Michel Aupetit , Archevêque de Paris : « La plupart des citoyens n’ont souvent pour seul moyen d’expression que la manifestation publique. Ils doivent pouvoir s’exprimer, donc cette démarche est, non seulement licite, mais vraiment utile » (Interview de Mgr Michel Aupetit, Archevêque de Paris, pour Famille Chrétienne)
Mgr Éric Aumonier, Évêque de Versailles : « Au-delà de l’ouverture de la PMA, ce projet de loi comporte d’autres propositions aussi graves »
« J’invite chacun, croyant ou non, à mesurer les graves transgressions portées par cette révision de la loi de bioéthique. Avertir sur leurs lourdes conséquences ne revient ni à juger, ni à condamner ceux qui y sont favorables ou qui y auraient recours. Rien ne nous empêchera de nous réjouir de toute vie naissante : toute nouvelle vie est une bonne nouvelle et un don de Dieu. Nous aurons toujours à cœur d’accueillir chaque personne, chaque famille telle qu’elle est et de l’accompagner dans ce qu’elle vit. La procréation médicalement assistée (PMA), réservée jusqu’à présent aux couples homme-femme, pose de vraies difficultés éthiques sur lesquelles l’Église s’est déjà prononcée avec clarté. Étendre cette possibilité aux couples de femmes ou à des femmes seules constituerait une nouvelle et grave transgression : lever le critère d’infertilité par la loi, accroître la technicisation de la procréation et la soumettre peu à peu à la loi du marché semble consacrer un droit à l’enfant et bientôt à l’enfant parfait. L’enfant risque de ne plus être reçu comme un don avec son caractère propre et ses fragilités, mais comme un dû. L’argument de l’égalité invoqué pour justifier cette révision de loi ne tient pas. Le Conseil d’État l’a souligné. Il ouvre inévitablement à la légalisation de la Gestation Pour Autrui (GPA) pour accéder demain au désir tout aussi sincère de couples d’hommes d’accéder à la parentalité. Consacrer la « toute puissance » du désir individuel, parce qu’il serait sincère, ne peut que nous entraîner vers de nouvelles dérives et fragilise le bien commun. Nous avons besoin de repères structurants pour notre société, de repères qui protègent les plus faibles. Ce projet de loi les abîme encore un peu plus. Apprenons à accueillir ensemble ces limites liées intimement à notre condition humaine. Elles nous rendent vulnérables et donc dépendants les uns des autres : elles sont un appel à la fraternité et au soutien mutuel. Elles nous invitent à rechercher d’autres chemins de dons et d’autres fécondités. Au-delà de l’ouverture de la PMA, ce projet de loi comporte d’autres propositions aussi graves : la dérégulation accrue de la recherche sur l’embryon, (qui entraîne sa destruction), et la fragilisation des règles qui encadrent le recours au Diagnostic Pré-Implantatoire (DPI) ou le recours à l’Interruption Médicale de Grossesse (IMG). La tentation d’un eugénisme feutré est désormais bien présente. Un progrès technique est un véritable progrès s’il demeure réellement au service de l’homme et du bien commun. Notre Foi chrétienne ne nous fait pas délaisser les affaires de la Cité. Au contraire, le service du bien commun et la promotion de la dignité de la personne humaine sont au cœur de la vocation de tous. Aussi j’encourage tous les Catholiques du diocèse de Versailles à se mobiliser et à s’engager dans ce sens si ce n’est déjà fait. Il ne me revient pas de définir la forme que cet engagement doit prendre. Cela appartient au discernement personnel. C’est justement la responsabilité et la liberté de chacun, comme chrétien et comme citoyen, d’inventer les façons concrètes les plus justes de promouvoir ce bien commun et de le défendre. Il est important que chacun prenne le temps de se former, pour être capable d’expliquer aux amis, collègues, proches ce qui est en jeu dans cette loi et les raisons de notre opposition. Chacun se fera ainsi éveilleur de consciences, tout en veillant à former la sienne. Il me semble enfin essentiel d’inviter nos élus à garantir les repères fondamentaux de notre société. Mais au-delà du débat politique, il nous faut offrir toujours davantage le témoignage crédible de notre vie, de la vie de nos familles et de nos communautés, pour toucher les cœurs et les intelligences de ceux qui nous entourent. Nous servirons ainsi une véritable prise de conscience pour une « bioéthique globale» (Pape François) qui doit nous apprendre un authentique respect de « toute la vie et de la vie de tous ». Une « écologie humaine intégrale » qui prend soin de tout l’homme et de tout homme, en soulignant la primauté reconnue aux plus fragiles et aux plus pauvres. La prière restant la source de la fécondité de tous nos engagements, j’invite aussi les Catholiques du diocèse à prier avec ferveur pour que les digues qui demeurent tiennent encore, que se lèvent ceux qui reconstruiront celles déjà abattues, et que les consciences de nos gouvernants se laissent éclairer. Nous ne cherchons pas une victoire politique, nous parlons et agissons pour les générations qui viennent, pour préserver ce qui doit demeurer, par fidélité à ce que nous sommes et avons reçu. Le Christ ne nous demande pas de « gagner » mais de servir. C’est notre seule motivation. Demain prouvera qu’il était important de ne pas y renoncer ». (Interview de Mgr Éric Aumonier, Évêque de Versailles, sur Riposte Catholique)
Mgr Vincent Dollmann, Archevêque de Cambrai, salue la mobilisation des manifestants du 6 octobre
« Je désire répondre aux habitants du diocèse qui désirent connaitre ma position par rapport à la prochaine Manifestation « Marchons enfants » Dimanche 6 octobre 2019 à Paris. « La révision des lois sur la bioéthique dans les prochains mois semble être largement influencée par des intérêts de confort ou d’enrichissement et loin de la tradition humaniste et chrétienne qui a irrigué la vie des peuples en Europe. Je salue la mobilisation des personnes qui participeront aux manifestations pour les droits de l’enfant et contre sa marchandisation, notamment le 6 octobre prochain à Paris. Même si cette démarche est parfois stigmatisée comme réactionnaire, elle rappelle que le chrétien est aussi un citoyen et que ses convictions ont le droit d’être entendues au même titre que les autres. J’invite tous les chrétiens à approfondir la réflexion sur la personne humaine à la lumière de la révélation biblique. Lors des Etats généraux de la bioéthique l’an dernier où de nombreux chrétiens se sont exprimés, les citoyens ont pu découvrir la pertinence de la réflexion chrétienne. Un récent document des évêques de France la résume ainsi : « Dieu a créé l’homme à son image et ressemblance pour se l’unir dans l’amour. Il en a fait une personne relationnelle comme Lui, il l’a créé beau, libre, apte à la vérité, constituant une seule famille interdépendante appelée à la fraternité » (Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui ? Bayard, Cerf, Mame, avril 2019). J’encourage également les chrétiens à porter dans leur prière personnelle et communautaire, l’intention pour le respect de la vie et de chaque être humain, particulièrement le dimanche 6 octobre. Demandons à l’Esprit de Dieu, Esprit de sagesse et de charité d’agir en nous et à travers nous afin que grandisse dans le monde la reconnaissance de la vie comme don de Dieu et avant-goût du ciel. »
Mgr Aillet encourage à participer à la manifestation du 6 octobre :
« C’est le droit et le devoir des citoyens, dans une démocratie participative, que de faire entendre leur voix, dès lors que la dignité inviolable de la personne humaine est en jeu et les évêques ont montré sans conteste possible que c’est en effet le cas. Mais quand tous les ressorts du dialogue et de l’argumentation pour alerter l’opinion publique et ceux qui président au Bien commun ont été épuisés, sans succès, alors il reste le droit, voire le « devoir de manifester ». En tant qu’évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, je n’hésite pas à encourager les fidèles du diocèse, dans la mesure où ils le choisiront en conscience, à participer à la Manifestation « Marchons enfants », le Dimanche 6 octobre à Paris.
Jean-Frédéric Poisson appelle les Français à se mobiliser massivement lors de la Manifestation du Dimanche 6 octobre
« Jean-Frédéric Poisson, Président du PCD ( Parti Chrétien-Démocrate) et Docteur en philosophie, spécialiste des questions bioéthiques, alerte les Français sur le danger que représenterait le vote de l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules, et dénonce ce projet de loi du Gouvernement visant à légaliser la conception d’orphelins de père. Jean-Frédéric Poisson appelle les Français à se mobiliser massivement lors de la manifestation du dimanche 6 octobre prochain à Paris, « Marchons enfants », pour lancer un message ferme d’alerte au Gouvernement. L’ouverture de la PMA sans père par le projet de loi « Buzyn » serait encore une grave attaque contre la famille et le bien de l’enfant. Une telle loi serait une rupture violente et définitive avec la véritable écologie respectueuse de l’Homme ! Le respect de la nature, la protection des générations futures et le principe de précaution devraient être la priorité du Gouvernement. Alors que celui-ci préfère se soumettre à la pression de lobbies aux visées commerciales et lucratives. La marchandisation du corps humain, qui découlera de la PMA sans père, aura de graves conséquences, comme celle de détourner l’objectif thérapeutique de la médecine. Le rôle du politique et de la médecine sont pourtant convergents : préserver les conditions d’une vie digne pour l’Homme. Nous disons « non » à cette dérive qui nous mènera inéluctablement vers les mères porteuses (GPA), l’eugénisme et le transhumanisme. Nous ne voulons pas de ce monde pour nos enfants ! Puisqu’il est encore temps de le dire, ne gâchons pas notre liberté. Rendez-vous le 6 octobre à Paris ».
Marine Le Pen votera contre la loi de bioéthique
« Les enfants ont droit à la vérité biologique : on n'a pas le droit d'empêcher les enfants d'avoir accès à leurs origines, ni de leur mentir en leur disant qu'ils sont nés de deux femmes. En l'état, je voterai donc contre ce texte sur la PMA. »
Dans la France entière, des moyens de transport sont réservés pour permettre au plus grand nombre de se rendre à Paris le 06 octobre. Deux TGV spéciaux (PACA et Sud Ouest) et plus de 200 cars sont en train de se remplir pour dire "NON" à la PMA sans père. La coordination opérationnelle du « dispositif cars" est assurée par LMPT, qui prend en charge le numérotage, l'accueil, le guidage, le parking (gratuit) des bus qui se rendront à Paris le 6 octobre. L’AFC du Rhône propose dès à présent d’acheter une ou des places dans les bus en partance de Lyon, Villefranche et Belleville. Une partie du billet est pris en charge par l’AFC pour ses adhérents à jour de cotisation. De l’ouest de la France partiront également des cars : Lorient, Vannes, Locminé, Ploërmel et Guer. Pour plus d’info, contactez l’AFC du Morbihan.
L’ECLJ rejoint « Marchons enfants ! » lors de la Manifestation du 6 octobre
« L’ECLJ (Centre européen pour le droit et la justice), organisation internationale non gouvernementale fondée en 1998 et dédiée à la promotion et la protection des droits de l’homme en Europe et dans le monde, décide de rejoindre la manifestation du 6 octobre : « La souffrance des enfants privés volontairement de leur père nous oblige à agir, à nous opposer au projet du gouvernement français de légaliser la « PMA sans père ». Nous ne pouvons pas laisser une telle injustice s’installer dans notre société ». C’est pourquoi l’ECLJ rejoint le collectif d’associations « Marchons enfants ! » et appelle à manifester le dimanche 6 octobre 2019 à Paris. Cette manifestation sera l’occasion de réaffirmer les droits de l’enfant, en particulier celui « de connaitre ses parents et d’être élevé par eux », garanti par la Convention internationale des droits de l’enfant. L’ECLJ se réjouit que les évêques de France aient déclaré que manifester son opposition est « un devoir ». Nous vous invitons à écouter et à faire entendre les témoignages des personnes privées volontairement de leur père au nom du faux droit à l’enfant pour tous. C’est pour témoigner de la souffrance irréparable des enfants privés de leur père et pour dénoncer la possible violation par la France de la Convention sur les droits des enfants que l’ECLJ a donné hier la parole à Emmanuel Le Pargneux, de l’association La Voix des Sans Père, devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. C’est encore pour faire entendre cette souffrance, causée par l’égoïsme des adultes, que nous l’avions également donnée l’an dernier à Joanna Rose et Stéphanie Raeymaekers, deux jeunes femmes conçues par PMA-Anonyme. Leur témoignage est bouleversant. Au-delà de l’émotion des témoignages, l’ECLJ a publié le rapport « La violation des droits des enfants issus de l’assistance médicale à la procréation ». Vous y trouverez des analyses et des arguments utiles. Dans ce combat, il ne faut pas se laisser arrêter par la perspective d’une défaite parlementaire, car aucune défaite n’est certaine, et la loi ne peut pas changer la nature humaine. Les enfants qui seront conçus au bénéfice de femmes célibataires ou lesbiennes demanderont justice demain ; et l’injustice que nous leur aurons infligée sera pire encore que celle subie par les enfants nés par PMA-anonyme au sein des couples hétérosexuels infertiles. Le combat pour défendre notre humanité face aux usages irresponsables des techniques médicales ne s’achève pas avec l’adoption d’une loi. Le plus important est de témoigner de la vérité de l’homme et de la justice, et d’inscrire notre action dans le temps, d’échapper à cette vague de « déshumanisation » qui semble tout emporter. Nous voyons aujourd’hui, dans les affaires que la CEDH a acceptées de juger, à quelles absurdités cette vague nous entraîne, telle la revendication par la mère du « droit » d’être reconnue comme père de son enfant. »
Alors que les opposants à l'extension de la PMA sont souvent accusés d'homophobie, plusieurs homosexuels refusent de « servir de caution morale » pour justifier la « réification de la femme et de l'enfant ». Pour eux, la question n'est pas celle de l'égalité, mais du risque d'aliénation de l'humain par la technique.
« C'est en tant qu'homosexuels que nous souhaitons aujourd'hui prendre position contre ce que nous estimons être de graves dérives, réalisées au nom d'un individualisme exacerbé et contre ce qui n'est rien d'autre qu'une tentative de briser l'interdit entourant la réification du corps humain. Notre démarche s'inscrit par ailleurs dans une volonté de briser le monopole des associations dites LGBT, représentantes autoproclamées des personnes homosexuelles, dans leur prétention à incarner l'ensemble des voix de celles-ci. Face à la gravité de la situation et des enjeux éthiques soulevés, nous estimons qu'il est de notre devoir de citoyens et de notre responsabilité morale de prendre publiquement position afin de faire entendre une voix alternative et raisonnable ». (Jean-Mathias Sargologos, Sébastien de Crèvecoeur et Jacques Duffourg-Müller dans Le Figaro)
Homosexualité et procréation : Le désir d'enfant chez les personnes homosexuelles est éminemment légitime, mais ne peut cependant se réduire à une question d'accès à l'égalité, à des droits, et à la lutte contre les discriminations. Une telle vision simpliste implique en effet qu'il existerait une inégalité dans l'accès à la procréation pour les homosexuels, que cette inégalité serait le fruit d'une discrimination, et qu'il appartiendrait donc à l'État de corriger cette situation en ouvrant la PMA aux couples de femmes et en légalisant la GPA. Or, cet argument est fallacieux. En effet, deux hommes ou deux femmes ensemble ne peuvent intrinsèquement concevoir un enfant et cette impossibilité de procréer est une donnée objective qui n'est pas le fruit d'une quelconque action discriminante de la société ou de l'État ; elle est de nature, et propre à la condition homosexuelle. En ce sens, les personnes homosexuelles ne peuvent prétendre à une réparation de l'État afin de pallier une discrimination puisque cette dernière n'existe pas. Dire cela n'est pas de l'homophobie, mais simplement un rappel objectif des faits. Ce constat est peut-être difficile à entendre pour certains, mais nous pensons pour notre part qu'assumer pleinement son homosexualité revient aussi à accepter les limites qui en découlent. Dans ce débat, nous remarquons que la plupart des arguments avancés par les défenseurs de ces pratiques sont du registre du subjectif et de l'émotion (désir d'enfant, souffrance de ne pas pouvoir en avoir, sentiment de discrimination, etc.). Or, nous pensons que face à l'ampleur des enjeux, l'État ne devrait pas fonder son action sur les émotions et les inclinaisons subjectives de chacun, mais devrait au contraire la fonder en raison. Or, celle-ci appelle clairement au maintien de l'interdiction de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA, que cette dernière s'adresse aux couples hétérosexuels ou homosexuels.
PMA pour couples de femmes et GPA pour tous : Certains avancent comme argument qu'il est discriminatoire d'autoriser la PMA aux couples hétérosexuels et de la refuser aux couples de femmes. Nous réfutons cet argument. En effet, la PMA pour les couples hétérosexuels entre dans le cadre de l'Assistance médicale à la procréation (AMP). Elle est donc un traitement médical qui permet de pallier une condition médicale d'infertilité d'un couple hétérosexuel. Effectivement, l'ordre naturel des choses implique qu'un couple hétérosexuel soit normalement fertile. L'infertilité peut donc s'assimiler dans ce cas-ci à une maladie, il est alors normal qu'un traitement médical soit offert. Or, un couple de femmes est objectivement et par définition infertile. Celles-ci ne souffrent donc d'aucune condition médicale ou maladie qui justifierait qu'elles aient accès à la PMA. Nous irons même plus loin en affirmant que, la PMA étant un traitement médical, permettre son accès aux couples de femmes reviendrait à sous-entendre que les femmes homosexuelles seraient malades, ce qui constituerait bien entendu un retour en arrière considérable. Nous nous opposons aussi à la légalisation de la PMA pour les couples de femmes, car elle ouvre une boîte de Pandore qui mènera tout naturellement à la légalisation à terme de la GPA (bien que la GPA concerne tous les couples, homosexuels comme hétérosexuels, elle est notamment promue par des associations dites LGBT comme un moyen de permettre aux couples d'hommes de «concevoir» un enfant). En effet, bien que de natures différentes, la PMA pour les couples de femmes et la GPA sont revendiquées au nom d'un prétendu nouveau droit pour les couples homosexuels, le droit à l'enfant. Or, au nom du principe d'égalité, il sera impossible d'interdire la GPA une fois la PMA pour les couples de femmes légalisée. En effet, au nom de quoi les homosexuels hommes n'auraient-ils pas, eux aussi, le droit d'avoir accès à une nouvelle technique leur permettant de «concevoir» un enfant ? L'enjeu principal ici est la réification de la femme vue comme «moyen» au service d'un couple qui louerait son utérus pour porter son enfant. Or, après des décennies de féminisme, il est difficilement concevable qu'aujourd'hui la réification du corps de la femme apparaisse par le biais du discours libéral. En ce sens, l'argument selon lequel la mise à disponibilité par certaines femmes de leur utérus serait éthique parce qu'elles le feraient de manière libre et consentie nous semble irrecevable. Ce serait en effet nier toute la dimension d'un principe moral fondamental et caractéristique de notre civilisation occidentale, résumé notamment par l'impératif pratique kantien : « Agis de telle sorte que tu traites l'humanité comme une fin, et jamais simplement comme un moyen ». Cet impératif est au cœur du principe de dignité humaine que l'on est en droit d'exiger de l'autre, mais aussi de tout être humain envers lui-même. En ce sens, il existe une multitude d'exemples où la loi interdit certains comportements et pratiques, quand bien même cela ne concernerait personne d'autre que soi: ne pas porter sa ceinture de sécurité en voiture est dangereux seulement pour soi et pourtant illégal (on ne peut invoquer sa liberté individuelle pour ne pas la porter), le lancer de nains est interdit (indépendamment du consentement des intéressés), je n'ai pas le droit de consommer de la drogue (même si en le faisant je ne porterais atteinte qu'à moi-même), et si je porte atteinte à mon intégrité physique en m'automutilant, il est possible que je sois interné de force en hôpital psychiatrique. Ainsi, pourquoi la société devrait-elle accepter que certaines femmes réifient leur propre corps en louant leur utérus au prétexte qu'elles seraient consentantes ? Ensuite, le caractère éthique de la GPA serait supposément garanti par l'interdiction de rémunérer la gestatrice et par le caractère altruiste qui motiverait sa décision de louer son utérus. Argument irrecevable, encore une fois, puisque l'absence de rémunération ou l'altruisme de la démarche n'enlèvent rien au fait que le corps serait tout de même réifié, la grossesse n'étant pas une activité, mais un état. Enfin, à la réification de la femme s'ajoute celle de l'enfant: objet d'une transaction contractuelle, ce dernier devient donc lui aussi un objet, et non plus une personne. Nous estimons, en outre, inadmissible que des individus contournent l'interdiction de la GPA en France en faisant appel à des gestatrices à l'étranger et demandent, une fois de retour en France, la reconnaissance par l'état civil de leurs droits parentaux sur l'enfant qu'ils ont obtenu. Nous voyons là une façon malhonnête et mesquine de mettre l'État français au pied du mur. Ces personnes se sont volontairement mises hors la loi, elles ne peuvent donc pas ensuite demander un accommodement à l'État français puisque la pratique de la GPA est illégale en France. En ce sens, l'existence en France d'enfants nés par GPA à l'étranger ne peut en aucun cas motiver une adaptation ou une modification de la législation française puisqu'on ne fonde pas la règle sur l'exception ni sur la légalité de tel ou tel acte à l'étranger. Nous reconnaissons cependant ici la précarité de la situation de ces enfants qui subissent les conséquences de l'irresponsabilité de leurs «parents» d'intention. Nous reconnaissons aussi l'importance de trouver des solutions dans l'intérêt supérieur de ces enfants. Nous refusons cependant que l'unique réponse à apporter soit celle d'une trahison par l'État français de l'esprit de ses propres lois en reconnaissant les droits parentaux d'individus ayant eu recours à une GPA à l'étranger. Ainsi, le maintien de l'interdiction de la GPA en France (à l'instar de l'Allemagne, de l'Italie, de la Suisse, de l'Espagne, du Danemark, de la Suède, de la Finlande, des Pays baltes, du Québec, etc.) va dans l'intérêt de la protection d'une conception humaniste de la procréation, soucieuse de la défense des plus vulnérables, et qui respecte l'interdit de toute exploitation et réification de l'être humain. Dans cette perspective, le rôle de l'État n'est pas d'assurer l'accès à toujours plus de droits individuels, mais bien de protéger les plus faibles contre les excès de l'individualisme et de préserver une certaine conception de l'Homme.
Progrès technique et usage moral : La PMA pour les couples de femmes et la GPA, présentées faussement comme des avancées permettant aux femmes et aux hommes homosexuels de «concevoir» un enfant, ne sont que des avancées techniques. Or, des avancées techniques ne sont pas nécessairement des progrès sur le plan moral. En ce sens, elles sont axiologiquement neutres et ne nous disent rien de l'usage moral qui en sera fait. Les partisans de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA se parent de la vertu de la lutte contre l'homophobie pour les faire accepter. Nous refusons de servir de caution morale à une vision archaïque et régressive de l'humain, fût-ce au nom de la liberté. Pour finir, face à ceux qui affirmeraient que nos positions empêchent toute possibilité pour les homosexuels de devenir parents, là encore nous répondons que cela est faux. En effet, il n'existe, aujourd'hui en France, aucune loi qui interdise aux personnes homosexuelles de devenir parents (ce ne sont que les moyens par lesquels elles souhaitent le devenir, c'est-à-dire la PMA pour les couples de femmes et la GPA, qui sont interdits). En ce sens, le maintien de l'interdiction de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA n'épuise pas, par ailleurs, la possibilité d'une réflexion de fond sur les alternatives éthiques dont disposent les homosexuels pour avoir des enfants.
(Jean-Mathias Sargologos, Sébastien de Crèvecoeur et Jacques Duffourg-Müller dans Le Figaro)
« Contrairement à ce que prétendent les « bien-pensants », rien n’est certain dans cette bataille. Ce sont nos lâchetés et nos abandons qui font avancer les lois lucifériennes de Touraine et consorts. Mais si nous tenons bon, si nous avons la ferme résolution de revenir progressivement sur les lois iniques qui ont détruit notre société, en commençant par les plus récentes comme la loi Taubira ou la loi Veil, et si nous puisons notre force dans la prière, nous prendrons certes des coups (nous en rendrons aussi, j’aime autant vous le dire !), nous ne remporterons peut-être pas toutes les batailles, mais il est certain que nous gagnerons la guerre. ON NE LÂCHE RIEN, JAMAIS ! » (Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon Beige)
Un sondage IFOP pour les Associations Familiales Catholiques révèle l'ampleur de l'opposition des Français à la « révolution de la filiation » imposée par le gouvernement dans le cadre des réformes sociétales menées sous couvert de la révision des lois de bioéthique. À de nombreuses reprises, les AFC ont exprimé leur inquiétude sur les dérives éthiques du projet de loi bioéthique en cours de discussion à l'Assemblée Nationale. Elles ont également dénoncé le simulacre de débat que le gouvernement a organisé pour tenter d'imposer cette « loi de tous les dangers » (cf propos tenus par Emmanuel Macron lui-même). Les AFC rendent aujourd'hui publics les résultats d'un sondage exclusif commandé à l'IFOP sur certains articles que le gouvernement préfèrerait passer sous silence.
Des sondages généraux sur l'ouverture de droits supplémentaires au couples homosexuels existent. Mais aucun n'avait sondé plus précisément les Français sur des conséquences concrètes d'une nouvelle loi sur la PMA.
Au nom du « progrès », le gouvernement n'hésite pas à abattre des digues éthiques que la France avait toujours, jusque-là, eu à cœur de préserver, au nom de la dignité de la personne humaine et de la protection de l'intérêt supérieur de l'enfant. Ces résultats confirment s'il était besoin que :
- les Français disent non à l'effacement total du père dans la procréation et la filiation,
- les Français disent non aux expériences scientifiques sur les embryons.
- ce débat sur la « révolution de la filiation », encore une fois, ne prend pas assez en compte l'avis des Français, malgré les promesses de consensus et de débat apaisé exprimées par Emmanuel Macron.
1/ Les Français sont quasiment unanimes (83%) pour réaffirmer « le droit pour chaque enfant d'avoir un père ». Jean-Louis Touraine, rapporteur du projet de loi, lors des débats en Commission, avait posé comme conviction centrale qu’« Il n'y a pas de droit de l'enfant à avoir un père et heureusement ! » Il a même dit souhaiter au plus vite l'ouverture à la GPA dans les années à venir, ce qui achèverait définitivement son projet d'une « PMA sans sexe pour tous ». Or cet effacement total de la figure du père, qu'elle soit biologique, sociale ou même symbolique, les Français n'en veulent pas ! Même dans le camp de la majorité, les électeurs d'Emmanuel Macron sont 80% à rappeler leur attachement à ce principe fondateur de la filiation.
2/ Une immense majorité de Français (91%) estime préférable que les enfants ne soient pas élevés par une femme seule, rejetant ainsi, et de manière massive, la création délibérée de familles monoparentales par l'accès à l'AMP des femmes seules.
3/ Une très large majorité de Français (65%) estime que c'est une mauvaise chose d'autoriser des entreprises privées à se lancer sur le marché de la collecte et de la conservation des ovocytes au lieu de réserver ces actes à des organismes publics. C'est un jugement que partagent aussi 62% des électeurs d'Emmanuel Macron.
Par ailleurs, et malgré leurs demandes réitérées, les AFC n'ont toujours pas eu de réponse de la part du gouvernement sur la manière avec laquelle il entend éviter les dérives de la convervation des ovocytes sans raison médicale : Comment garantir aux femmes que l'autoconservation des ovocytes ne va pas déboucher sur des pressions de leurs employeurs ? Comment garantir que la pénurie de gamètes ne va pas se traduire par une marchandisation du corps humain et le développement d'un marché international ? Comment éviter le développement à moyen terme d'un business florissant de la procréation ?
4/ 82% des Français ne sont pas favorables (et 57% pas du tout favorables) à ce que les chercheurs soient autorisés à créer des « embryons animaux chimériques », c'est-à-dire des embryons d'animaux sur lesquels sont greffées des cellules humaines.
5/ Enfin, plus d'un Français sur deux (54%) estiment que les Français n'ont pas été suffisamment écoutés et leur avis pris en compte par rapport à ce projet de loi. Nous sommes loin des conditions d'un consensus, ni de celui d'un débat apaisé. Les AFC dénoncent une fois encore un « GRAND BRICOLAGE » qui ne prend pas en compte les conséquences sociales d'un tel changement et qui modifie en profondeur la filiation sans aucun principe de précaution. La majorité a joué un simulacre de débat :
- en niant les résultats des Etats généraux de la Bioéthique,
- en balayant les réserves de l'Académie de Médecine,
- en persévérant à prendre pour référence des études que tous les experts, dont le CCNE, ont jugé inexploitables en raison de leurs biais méthodologiques et de leur manque de recul,
- en arguant du principe de l'égalité entre les couples homosexuels et les couples hétérosexuels, alors que le Conseil d'Etat avait rappelé dans un arrêt du 28 septembre 2018 qu'exclure les couples de femmes de la PMA ne pouvait être jugé discriminatoire,
Avec la publication de ce sondage exclusif, les AFC entendent à nouveau dénoncer avec force la méthode de pseudo-concertation du gouvernement et expriment leurs vives inquiétudes sur les conséquences néfastes multiples de ce projet de loi. Elles appellent à une Marche avec le collectif d'associations « Marchons enfants » le 6 octobre prochain pour faire entendre la voix des familles, celle des enfants à naître et pour continuer son travail de « lanceur d'alerte » sur cette loi. Les AFC rappellent le caractère profondément pacifique et respectueux de leur démarche. Elles demandent instamment au gouvernement de renoncer à ce projet de loi et de promouvoir une politique engagée pour l'écologie humaine et familiale. La famille est en effet un écosystème fragile, cellule de base de la société, et il importe de le protéger.
Le point de départ du Rendez-vous de la Manifestation du 6 octobre 2019 contre la PMA sans Père et la GPA à 13h est donné : Place Edmond Rostand (Sénat - Jardin du Luxembourg).
Bioéthique : mobilisation contre les injustices de la dérégulation éthique
Alliance VITA constate que le projet de loi bioéthique présenté au Conseil des ministres consacre un effondrement presque complet des digues éthiques que prétendaient poser les précédentes lois, ouvrant la voie à de nouvelles injustices.
1. L’abandon du critère d’infertilité médicale pour accéder aux techniques de PMA fait de l’enfant une prestation de service, au prix de trois injustices qui concernent tous les citoyens.
2. L’embryon humain perd ses dernières protections.
3. L’être humain fait l’objet de pratiques de plus en plus eugénistes.
Alliance VITA appelle à rejoindre la mobilisation « Marchons Enfants » du 6 octobre 2019 à Paris !
Signez la PÉTITION des défenseurs de la procréation entre hommes et femmes de la Manifestation du 6 octobre 2019 réclamant un père et une mère biologiques dans toutes les familles de France et contre la PMA sans Père et la GPA !
« Pour les associations qui appellent à descendre dans la rue, c’est une manifestation d’avertissement pour le gouvernement qui devra faire le choix entre l’ouverture d’un dialogue et la prise en compte des arguments ou la hollandisation, c’est-à-dire le mépris, le déni voire même l’insulte. Comme toujours en politique, rien n’est joué. L’histoire est à écrire… » (communiqué de presse de la Manif pour Tous)
« La réussite de cette mobilisation #MarchonsEnfants ne réside pas uniquement dans le chiffre, mais aussi dans la diffusion du message. Aujourd’hui on a un texte qui va créer des orphelins de père de manière définitive. C’est la raison pour laquelle, après avoir utilisé tous les recours possibles, nous manifestons. C’est une Manifestation d’avertissement, si le gouvernement persiste, d’autres Mobilisations, Manifestations viendront par la suite » (Albéric Dumont, vice-président de LMPT)
Les organisateurs de la marche « Marchons enfants » donnent rendez-vous les Dimanches 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin pour de nouvelles mobilisations contre la « PMA sans père ».
Nous devons inonder l’Élysée d’appels téléphoniques afin de nous faire entendre et que le Standard fasse remonter tout cela à Emmanuel Macron. La mission des standardistes de l’Élysée est de vous écouter avec professionnalisme et gentillesse (faisons de même), de noter votre message, de le comptabiliser et de le transmettre !
Voici quelques idées de message type pour vous aider :
- « Bonjour, je souhaiterais faire passer un message au Président de la République et à son cabinet. J’ai voté pour Emmanuel Macron, or je suis scandalisé qu’il fasse ce projet de loi bioéthique. Je tenais à vous dire que si la loi passait, il n’aurait pas mon vote. Comment peut-il accepter de priver délibérément un enfant d’un père et de marchandiser le corps de la femme ? On veut faire du corps féminin un nouvel esclave ? En tant que féministe, je suis profondément outré, car cette loi entrainera la GPA et donc l’achat de bébé et donc le développement d’usines à bébé dans le monde ».
- « Bonjour, je souhaitais dire au Président de la République que cette loi va créer une nouvelle inégalité vis-à-vis des couples homosexuels hommes… et la GPA viendra donc, qui est l’exploitation du corps des femmes. Je trouve scandaleux que l’on puisse acheter un enfant 45 000 $ sur un catalogue. L’enfant n’est pas un objet »
- « Bonjour, le Président de la République a précisé que François Hollande a fracturé la société française en dénigrant les militants de la manif pour tous. Or, il fait de même en faisant passant cette loi bioéthique qui privera de nombreux enfants de pères et va marchandiser le corps des femmes. Il est anormal qu’un projet de loi aussi contesté passe alors que la société n’a jamais été aussi fragmentée. »
Je viens de le faire, cela prend 2 minutes !
Voir la « Manifestation du 19 janvier 2020 » toujours pour protester contre le projet de loi bioéthique discuté au Sénat, qui prévoit notamment l'ouverture de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux lesbiennes et femmes célibataires.