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Prière de la Révérende Mère de Trenquelléon

Prières > sur la Volonté de Dieu

Voici la Prière « Je m'abandonne, Seigneur, à Votre divine Volonté » extraite de l’une des Lettres en 1805 de la Bienheureuse Révérende Mère Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828), Religieuse française (Mère Marie de la Conception) reconnue Bienheureuse en 2018, fondatrice de l'Institut des Filles de Marie (Sœurs Marianistes) à Agen qui s'engagent à être « de petites missionnaires parmi leur famille, leurs amis, leurs voisines » en ouvrant des écoles gratuites pour les filles pauvres, un atelier de couture pour celles dépourvues de métier, des retraites pour mères de famille, des soins et de l'instruction religieuse pour des mendiantes.



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La Prière de la révérende Mère Adèle de Batz de Trenquelléon « Je m'abandonne, Seigneur, à Votre divine Volonté » :

« Je m'abandonne, Seigneur, à Votre divine Volonté ; qu'elle soit la règle de mes désirs, de mes pensées, et qu'elle accompagne toutes mes actions. Ô mon cœur, c'est de ce seul honneur dont tu dois te glorifier, en reconnaissant que tu en es redevable, non à tes mérites, mais à l'étendue de la Miséricorde de ton Dieu et à l'abondance de sa Grâce, qui surabonde là où a abondé le péché. Ô mon Dieu, comment pouvez-Vous me combler de Grâces, malgré toutes mes grandes et nombreuses infidélités ? Que devrions-nous être après les Grâces que nous avons reçues ? Et que sommes-nous ? Ô mon Dieu, prenez mon cœur, prenez-le, gardez-le, de peur qu'il ait le malheur de se laisser séduire par la créature ».

Ainsi soit-il.


Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828) – « Vie de la révérende Mère de Trenquelléon, fondatrice et première supérieure de l'Institut des Filles de Marie, avec ses avis spirituels et ses lettres » de Jean Louis Pradié, Bénédictin de la Congrégation de France, pages 300-304, chez Victor Palmé, 1861

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Adèle de Batz a 12 ans. Son cœur, où coule le sang de Saint Louis et de d'Artagnan, s'est donné à Jésus et elle aspire au Carmel. Sa voie sera autre. De retour d'exil, sur la route qui la mène de San Sebastian à Trenquelléon, elle observe les conséquences de la Révolution : églises mutilées, fermées, peuple abandonné. Comment rendre Jésus à ce monde traumatisé qui se relève peu à peu ? Tout juste confirmée par l'évêque d'Agen, elle lance une « petite société » sur la base d'une amitié spirituelle (l'amitié sera toujours importante pour Adèle), des jeunes filles s'engagent à être « de petites missionnaires parmi leur famille, leurs amis, leurs voisines ». On s'envoie des défis spirituels. Adèle tient le bulletin de liaison. « Comment va la ferveur ? S'est-elle ralentie, s'est-elle augmentée depuis notre dernière Communion ? » Le Père Chaminade (futur Bienheureux) exerce dans le diocèse voisin. Son intuition mariale convient parfaitement à Adèle. Donner Jésus au monde, n'est-ce pas la mission même de la Mère de Dieu ? L’affiliation à la congrégation du saint Prêtre de Bordeaux sera donc toute naturelle. Adèle caresse un « cher projet » pour « multiplier les chrétiens », selon la formule du bon Père, une communauté religieuse mariale regroupant les « associées » les plus ferventes, au service de celles qui évangélisent dans le monde. Marie au service de Marthe, en somme. L’apaisement du monde va rendre cela possible. Le 25 mai 1816, l'institut des Filles de Marie (les Sœurs Marianistes) voit le jour. Les mères stimulent la mission de toutes les manières. Formation au Catéchisme, à la visite des malades, des prisonniers, des pauvres. Quand les besoins s'en feront sentir, elles ouvriront des écoles gratuites pour les filles pauvres, un atelier de couture pour celles dépourvues de métier, des retraites pour mères de famille, des soins et de l'instruction religieuse - en patois, s’il vous plaît - pour des mendiantes. « Faites tout ce qu’Il vous dira », avait dit la Vierge Marie aux serviteurs des Noces de Cana. L’inventive Adèle fut ce cœur de feu qui sut passer aux actes. Le véritable secret de la Congrégation est de former des âmes remplies du zèle du salut du prochain et de la Gloire de Dieu, qui, chacune dans son état, soient de petites missionnaires parmi leur famille, leurs amies, leurs voisines. Plusieurs jeunes personnes réunissent d'autres jeunes personnes pendant les soirées, leur expliquent le Catéchisme, leur font chanter des cantiques, les font même amuser innocemment le Dimanche. Tous les quinze jours, nous leur distribuons des œuvres à faire : procurer de bons livres au lieu des mauvais ; porter à fréquenter les Sacrements ; en attirer à la Congrégation. Il y en a qui ont contribué à la conversion de leurs parents.

Voir également de la Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon :
- La Prière d’Adèle de Batz de Trenquelléon sur la Confession « Que Dieu est Bon de nous pardonner toujours malgré nos continuelles offenses »
- La Prière de Mère Marie de la Conception pour la Sainte Communion « Ô Seigneur qui Vous donnez Tout à moi aujourd’hui »
- La Prière de la Bienheureuse Adèle de Batz pour la Pentecôte « L'avons-nous reçu cet Esprit de Flamme et d'Amour ? »
- La Prière de la Révérende Mère Adèle de Batz de Trenquelléon « Je m'abandonne, Seigneur, à Votre Divine Volonté »
- La Prière pour l'Épiphanie de la Bienheureuse Mère Adèle de Batz de Trenquelléon « Allons à la Crèche porter à Jésus nos présents avec les Mages »
- La Prière de la Bienheureuse Révérende Mère Adèle de Batz de Trenquelléon « Ô mon aimable Époux, après tant d'infidélités, me recevrez-Vous encore dans Vos bras ? »
- La Prière d’un cœur contrit et humilié de la Bienheureuse Révérende Mère Adèle de Batz de Trenquelléon « Ô mon Dieu, Vous ne mépriserez pas un cœur contrit et humilié ! »
- La Prière de désir de la Sainte Communion de la Bienheureuse Révérende Mère Adèle de Batz de Trenquelléon « Ô Sacrement d'Amour, mon âme veut Vous désirer »