Voici une Prière du Christ pour mettre de plus en plus de charité dans le cœur des hommes « J’attends le monde pour le guérir, pour le purifier, pour le déterger et rétablir en lui la vraie notion des valeurs » de Monsieur l’Abbé Gaston Courtois (1897-1970), Prêtre qui lança un journal « Cœurs Vaillants » destiné aux garçons de 8 à 14 ans des Patronages Catholiques avec un esprit de chrétienté et d’unité, de missionnaire, de partage, d’équipe et d’entreprise qui va s’organiser en « Association des Cœurs Vaillants et Âmes Vaillantes de France ».
La Prière de l’Abbé Gaston Courtois sur la Charité « J’attends le monde pour le guérir, pour le purifier, pour le déterger et rétablir en lui la vraie notion des valeurs » :
« C’est par l’amour que grandit le Corps mystique. C’est par l’amour que Je récapitule et que J’assume chaque molécule humaine au point de la transfigurer divinement dans la mesure où elle est pure charité. Travaille par ton exemple, par ta parole, par tes écrits à mettre de plus en plus de charité dans le cœur des hommes. Il faut continuellement prendre cela comme objectif de tes prières, de tes sacrifices, de tes activités. J’attends le monde. J’attends qu’il vienne à Moi librement, non pas seulement physiquement, mais moralement. J’attends qu’il accepte de Me rejoindre, qu’il unisse sa détresse à celle que J’ai éprouvée en son nom à Gethsémani. J’attends qu’il unisse les souffrances inséparables de sa condition humaine à celles que J’ai endurées en son nom pendant mon séjour terrestre et surtout pendant ma Passion. J’attends qu’il unisse sa prière à la mienne, son amour à mon Amour. J’attends le monde. Qu’est-ce qui l’empêche de venir à Moi et d’abord d’entendre ma voix qui doucement mais inlassablement l’appelle ? C’est le péché qui comme un goudron visqueux obture tous ses sens spirituels, rend son âme opaque aux choses du Ciel et englue ses mouvements, alourdissant sa marche. C’est l’esprit superficiel, le manque d’attention, l’absence de réflexion, le tourbillon de la vie, des affaires, des nouvelles, des relations. C’est le manque d’amour, et pourtant le monde en a soif. Il n’a que ce mot à la bouche, mais trop souvent son amour n’est que sensualité et égoïsme quand il ne vire pas à la haine. J’attends le monde pour le guérir, pour le purifier, pour le déterger et rétablir en lui la vraie notion des valeurs… Mais il me faut des aides et c’est pourquoi J’ai besoin de toi. J’ai besoin de contemplatifs qui m’aident à éponger les fautes en unissant leur vie de prière, de travail et d’amour à la mienne, en rejoignant par l’offrande de leurs souffrances providentielles mon oblation rédemptrice. J’ai besoin de contemplatifs qui unissent leurs appels à ma prière pour obtenir les missionnaires et les éducateurs spirituels, pénétrés de mon Esprit, dont le monde a soif inconsciemment. Si tu aimes passionnément, ta souffrance te semblera plus supportable et tu M’en diras merci. Tu M’aides plus que tu ne le penses, mais plus tu mettras d’amour pour souffrir ce que Je te donne à souffrir, plus ce sera Moi qui souffrirai en toi. Il est normal que tu sois parfois incompris, que tes intentions les plus droites soient déformées et qu’on t’attribue des sentiments ou des décisions qui ne viennent pas de toi. Reste en paix et ne te laisse affecter par rien de ce genre. Il en a été de même pour Moi, et cela fait partie de la rédemption du monde ».
Ainsi soit-il.
Père Gaston Courtois (1897-1970)
Voir également de l’Abbé Gaston Courtois :
La Prière du Père Gaston Courtois « Ô Notre Dame, prends pitié de tous ceux qui se sont éloignés du Christ »
La Prière de l’Abbé Gaston Courtois « Les Dix Commandements de la Joie »
La Prière de l’Abbé G. Courtois sur la Charité « J’attends le monde pour le guérir, pour le purifier, pour le déterger et rétablir en lui la vraie notion des valeurs »
La Prière de l’Abbé Gaston Courtois « L’humilité facilite la rencontre de l’âme avec son Dieu »
La Prière de l’Abbé Gaston Courtois « Communie souvent à ma Douceur »
La Prière d’abandon de l’Abbé Gaston Courtois « Ne compte pas sur toi, compte sur Moi »