Le magazine Famille Chrétienne du 4 octobre 2014 pour le Synode sur « les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation » a réalisé une enquête sur les « Séparés-Divorcés non remariés » vivant seuls qui demeurent fidèles à leur Mariage. Ce dossier est-il la Porte étroite pour annoncer au monde la beauté du message évangélique sur la Famille et une Lumière pour le Synode sur la Famille ?
Synode sur la Famille : « Les Martyrs de l’Amour »
Dans son éditorial, le Directeur de la rédaction de Famille Chrétienne, Aymeric Pourbaix écrit : « Aujourd'hui, comment ne pas constater les ravages que provoque le divorce sur les enfants d'abord, mais aussi sur la société tout entière ? C'est pourquoi il est vital pour l'Église de considérer davantage ceux qui subissent la crise de la famille, tout en restant fidèles au Christ : les divorcés non remariés, ces « nouveaux pauvres » dont parle le Document de travail pour le Synode. Même si eux ne se désignent pas ainsi, il est juste d'assimiler leur témoignage à une forme contemporaine de martyre. Car leur logique n'est pas celle du monde, mais celle des Béatitudes, qui prescrit que « celui qui veut sauver sa vie la perdra » (Mc 8, 35).
Le témoignage des divorcés non remariés donnera au Synode l'éclairage des Béatitudes :
« A leur manière, ils nous montrent la valeur de la fidélité et le trésor très précieux de l'indissolubilité du sacrement de mariage. Introduire le moindre doute sur ce don total d'amour fragiliserait tout l'édifice et ouvrirait des brèches douloureuses pour tous les couples mariés. Avec eux, il nous faut enfin reconnaître que la famille, institution naturelle, mais blessée par le péché originel, a besoin d'être sauvée, même si cela implique parfois de « monter sur la Croix avec le Christ », comme l'affirme le Père Bandelier. Nul doute que la prière muette de ces SDF - les séparés divorcés fidèles - éclairera les discussions des pères synodaux d'une lumière bienfaisante ». (Aymeric Pourbaix – Famille Chrétienne N°1916 du 4 au 10 octobre 2014)
Le Père Antoine-Marie Berthaud, conseiller spirituel général de la Communion Notre-Dame de l’Alliance (CNDA) pour la France et la Belgique qui rassemble des Séparés Divorcés Fidèles qui s’appellent parfois avec humour les « S.D.F. », n’aiment pas être considérés comme des martyrs. « Ce sont des nouveaux pauvres », précise l'Instrumentum laboris (texte préparatoire du Synode de la famille, art. 87) qui ont fait le choix de suivre un chemin de fidélité, de pardon et d’espérance dans la foi au Christ et l’amitié fraternelle.
Instrumentum laboris (art. 87) : « Quant aux personnes divorcées ou séparées qui restent fidèles au lien du mariage, une attention particulière est requise à l’égard de leur situation qui, souvent, est vécue dans la solitude et la pauvreté. Il apparaît que ce sont aussi des « nouveaux pauvres ».
Le Père Dominicain Antoine-Marie Berthaud nous rappelle que « le divorce n'existe pas pour le Christ ! » :
« Si le mariage est valide au départ, les conjoints restent mari et femme jusqu’à la mort d’un des deux (Mt 19, 6-9 : Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? » Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère »). Le divorce en régime chrétien n’existe donc pas. L’Église le considère alors comme un régime de séparation et, dans certains cas, il peut être nécessaire d’aller chez le juge régler une injustice (enfants, patrimoine…) due à la séparation (cf. CEC 2383). Les chrétiens divorcés se doivent donc fidélité. « Celui qui divorce » (au sens chrétien) est celui qui, ayant donné sa parole à son conjoint et à Dieu, décide de la reprendre. Même sans adultère, la personne qui divorce (selon la loi du Christ) rompt l’alliance que Dieu a consacrée de façon définitive. Voilà l’offense grave (CEC 2384). La séparation, qui peut être nécessaire et légitime (CEC 2383), revêt donc, dans le Seigneur, un caractère temporaire en vue d’une réconciliation. C’est une distance pour mieux se retrouver en recourant à la prière et aux sacrements pour ne pas entrer en tentation. La grâce du mariage agit alors pleinement pour vivre la fidélité. Ainsi celui qui se confesse ordinairement peut continuer à communier et en a d’autant plus besoin. Le retour à la parole de Jésus et de son Église est vraiment libérateur ! »
CEC 2383 : La séparation des époux avec maintien du lien matrimonial peut être légitime en certains cas prévus par le Droit canonique (cf. CIC 1151-1155).
CEC 2384 : Le divorce est une offense grave à la loi naturelle. Il prétend briser le contrat librement consenti par les époux de vivre l’un avec l’autre jusqu’à la mort. Le divorce fait injure à l’Alliance de salut dont le mariage sacramentel est le signe. Le fait de contracter une nouvelle union, fût-elle reconnue par la loi civile, ajoute à la gravité de la rupture : le conjoint remarié se trouve alors en situation d’adultère public et permanent. Si le mari, après s’être séparé de sa femme, s’approche d’une autre femme, il est lui-même adultère, parce qu’il fait commettre un adultère à cette femme ; et la femme qui habite avec lui est adultère, parce qu’elle a attiré à elle le mari d’une autre.
« Porter le baume de l’Évangile et la compassion du Christ aux accidentés du mariage fait partie des « défis » auxquels l’Église cherche à répondre avec force. Parmi ceux-là, les personnes séparées et divorcées qui restent fidèles à leur mariage. « On n’en parle pas beaucoup », elles sont « rejetées dans l’ombre », regrettait le cardinal André Vingt-Trois, l’un des présidents délégués du synode, en juin dernier. »
« Être fidèle à son mariage selon l’Église ne consiste pas seulement à ne pas se remarier. C’est aussi s’abstenir de vivre en compagnonnage, ou d'avoir des relations épisodiques. Et ainsi pouvoir bénéficier d’une vie sacramentelle et recevoir la communion. « Ce qui empêche de communier, ce n’est pas le fait d’être sans son conjoint – la séparation est parfois nécessaire –, mais l’infidélité », résume le Père Antoine-Marie Berthaud »
« La communion est le grand sacrement des non-remariés, car ils s’assimilent à Celui qui a été abandonné des siens et qui continue à aimer sur le chemin de croix », remarque le Père Michel Martin-Prével, qui exerce un ministère d’accompagnement auprès de couples en difficulté et de divorcés. Ecouter l'enregistrement audio du « Prix de la Fidélité » selon le Père Michel Martin-Prével lors de la quatrième émission des Séparés-Divorcés Fidèles du 17 février 2016 sur Radio Maria
« Quand on se marie, on se donne. Peut-on se reprendre ?, interroge ainsi le Père Alain Bandelier. S’il y a eu vraiment alliance, elle ne peut être annulée ni dans le cœur de la personne, ni dans celui de Dieu. » Et le Père Berthaud de renchérir : « Les non-remariés savent bien que les repères de la vie chrétienne sont la vie et les paroles de Jésus », et non pas « la discussion avec les pharisiens de l’Évangile », ergotant et cherchant des justifications. Mais le jugement négatif du monde – y compris de certains catholiques – peut aussi décourager les meilleures volontés. À qui donc Dieu pourrait-Il donner cette grâce de vivre la fidélité au conjoint absent ? Aux héros ? « Mais non, à tous les chrétiens mariés !, répond le Père Berthaud. Elle est justement donnée au moment du sacrement le jour du mariage. Elle fait partie de la trousse de secours pour les moments de tempête de la traversée ! »
Le Père Bandelier explique à son tour que « pour vivre seul dans la fidélité, il ne s’agit pas tant de faire une croix sur son mariage que de monter avec son mariage sur la Croix ».
« Avant d’en arriver là, il arrive fréquemment que le drame de la séparation fasse réfléchir sur le sens de la vie, note le Père Berthaud, et permette de lever les yeux vers le Ciel. Car c’est justement au moment où l’homme est terriblement éprouvé qu’il peut rencontrer le vrai visage du Christ. C’est le temps où la peur de l’avenir peut être si forte qu’elle pousse à fuir la solitude. Mais également celui de la maturité où l’on peut réaliser qu’« une consolation humaine dans l’adultère ne répondra pas à la question existentielle sur le premier mariage à l’église ». Ensuite, il faudra affronter sa rage envers son conjoint, et la retourner en miséricorde ».
« La Communion Notre-Dame de l’Alliance va jusqu’à proposer le « Roc » (Renouvellement du oui au conjoint) tous les ans. Certains n’en sont pas capables, mais cent soixante-dix retraitants l’ont prononcé cette année. Il n’est pas toujours facile d’être fidèle, chaste et seul, à rebours de l’air du temps. Sans l’aide de mouvements nationaux spécifiques, ce serait même impossible. Comme Véronique Enon, qui, divorcée à 28 ans, avait « le vertige en pensant à la fidélité au sacrement de mariage ». Elle a trouvé de l’aide à la Communion Notre-Dame de l’Alliance (CNDA). Idem pour Marie-France Sallets, responsable de la CNDA pour la Belgique, qui y a acquis la confirmation qu’elle ne pourrait vivre loin du Christ et qu’un « remariage » briserait sa confiance en elle et sa foi ».
« Beaucoup de non-remariés regrettent de se trouver de plus en plus confrontés à des groupes ou des associations qui mixent divorcés non remariés et divorcés remariés. Le Père Berthaud confirme que « la pastorale des divorcés remariés a éclipsé la sollicitude et le soutien de l’Église envers les divorcés non remariés », celle-ci étant presque inexistante (Voir à ce propos la « Lettre aux Évêques de France » du 11 juillet 2014 de Monseigneur Pierre d’Ornellas, Archevêque de Rennes et l'Instrumentum laboris, le texte préparatoire du Synode de la famille à l'article 97 ci-dessous). Le Père Martin-Prével insiste, lui, pour qu’une pastorale spécifique soit mise en place, pour aider ces personnes à tenir leur engagement. Car les deux types de groupes ne partagent pas le même chemin de vie : « Le remariage introduit une sorte d’adultère qui atteint la valeur du sacrement. Quand on se remarie, on confirme le divorce ».
Instrumentum laboris (art. 97 : à propos des personnes séparées et des divorcés) : « Diverses réponses et observations mettent en évidence la nécessité d’accorder plus d’attention aux personnes séparées et aux divorcés non remariés fidèles au lien nuptial. Il semble que ceux-ci doivent souvent ajouter à la souffrance de l’échec du mariage celle de ne pas être convenablement considérés par l’Église et donc d’être négligés. On relève qu’eux aussi ont leurs difficultés et ont besoin d’être pastoralement accompagnés. En outre, on indique l’importance de vérifier l’éventuelle nullité du mariage, avec un soin particulier de la part des pasteurs, afin de ne pas introduire de procès sans un discernement attentif. Dans ce contexte, il est demandé d’encourager davantage une pastorale de la réconciliation, qui prenne en compte la possibilité de réunir les conjoints séparés. Certains font remarquer que l’acceptation courageuse de la condition de séparés demeurés fidèles au lien, marquée par la souffrance et la solitude, constitue un grand témoignage chrétien.
« Paradoxalement, note le Père Berthaud, les « SDF » retrouvent le don de Dieu effectué jadis dans leur mariage ». Mais désormais c’est dans l’accueil, la prière et l’évangélisation qu’ils pourront accomplir « l’œuvre à laquelle le Christ les a appelés, c’est-à-dire la restauration du couple et de la famille ». Des fruits qui peuvent également porter sur la génération suivante : « La fidélité d’un seul peut servir de conviction que la fidélité est possible, et être la pierre de fondation du mariage des enfants plus tard, souligne le Père Berthaud, car la séparation blesse profondément les enfants ».
Le Témoignage d’Hélène Pau : « Grâce à la fidélité de Maman » :
« Que Maman soit fidèle à son sacrement de mariage a apporté une stabilité à notre famille. J’en ai vu le côté positif en comparant ma situation avec celle d’amis dont les parents avaient “refait leur vie”. Bien sûr, au moment de m’engager, j’ai eu besoin de discerner. Mais je ne me suis jamais dit que je ne me marierais pas. Comme Maman avait accès à tous les sacrements, ce n’est que plus tard que j’ai su que certaines situations en empêchaient l’accès. Quand on me disait qu’il fallait qu’elle se remarie, je répondais alors qu’elle avait fait un autre choix dont je connaissais le sens et les bienfaits. C’est difficile de se retrouver seule avec trois enfants à 28 ans. Ce sont les grâces du sacrement de mariage qui permettent de choisir la fidélité. Avec mes sœurs, nous avons suivi cinq retraites avec la Communion Notre-Dame de l’Alliance, nous savions pourquoi nous y allions et nous en gardons de bons souvenirs. Ce choix peut sembler difficile, mais il a permis à Maman de trouver la paix et m’a permis de continuer à croire au sacrement du mariage. Son exemple m’aide. Voir qu’elle a été capable de pardonner à Papa est une belle leçon de vie. C’est une force au quotidien et notamment dans ma vie de couple. La séparation de mes parents laisse des blessures, mais grâce au choix qu’a fait Maman notre famille demeure ». Ecouter l'enregistrement audio du « double Témoignage d'une maman divorcée et de sa fille ainée, Véronique et Hélène » lors de la quatrième émission des Séparés-Divorcés Fidèles du 17 février 2016 sur Radio Maria
« Il arrive parfois que l’amour soit encore présent, la séparation des corps n’entraînant pas celle de l’âme. Raison pour laquelle Yves, membre de Notre-Dame de l’Alliance, a remis son alliance après une récollection prêchée par le Père Martin-Prével. Plus rare, le fait d’avoir laissé la porte ouverte peut même permettre à l’autre de revenir, comme deux époux qui se sont retrouvés après plusieurs années de séparation ».
Cet « amour en échec apparent », comme l’appelle le Père Berthaud, se vit simplement différemment, comme les stigmates de la Passion du Christ sont des cicatrices transfigurées par l’amour à la Résurrection.
Leur participation à la vie plénière de baptisé est donc très particulière, mais les séparés divorcés s’ajustent d’autant mieux au Christ souffrant. Leur vie intérieure peut se renouveler à l’occasion de ce divorce. « C’est non seulement l’occasion de découvrir combien Dieu a été bon avec moi, mais de réaliser que durer dans cet amour n’est plus simplement humain, mais devient profondément chrétien », explique le Père Berthaud.
Le livre « Un de perdu… Dieu de retrouvé » du témoignage d'une épouse divorcée qui a choisi la fidélité à son mariage en s'appuyant et en rejoignant la Communion Notre-Dame de l’Alliance. Sans cacher sa souffrance, Marie-Claire Germain montre combien cette fidélité, humainement incompréhensible, manifeste la présence de Dieu au cœur du mariage…
Le Père Bandelier a rencontré beaucoup de personnes qui témoignent d’un approfondissement de leur foi à la suite d’un divorce. Car la communion eucharistique devient un grand soutien. Selon le Père Berthaud, elle peut même permettre de redécouvrir la grâce du mariage : « L’amour pour le corps du Christ va renvoyer à l’amour conjugal, à la fidélité au corps, à la personne de l’autre ». Il va jusqu’à dire que « le manque d’amour charnel pourrait être rejoint et apaisé par la chair du Christ qui rassasie le fidèle ».
Une telle foi peut même toucher les personnes qui les accompagnent. Certains séparés fidèles témoignent dans des sessions de préparation au mariage et pour la formation de séminaristes : « Je ne serais pas étonné que quelques-uns soient des saints », note le Père Martin-Prével.
La Communion Notre-Dame de l’Alliance (CNDA) accueille les catholiques divorcés qui souhaitent vivre dans la fidélité de leur mariage. Des récollections se déroulent dans toute la France et la Belgique :
- 4-5 octobre en Aquitaine et en Provence,
- 11-12 octobre en Flandre-Artois et en Île-de-France,
- 18-19 octobre en Rhône-Alpes,
- 25-26 octobre en Bretagne,
- 22-23 novembre en Lorraine-Champagne-Ardenne,
- 15-16 novembre en Midi-Pyrénées et en Pays de la Loire,
- 8-9 novembre en Normandie,
- 6-7 décembre dans le Centre.
- Une retraite est organisée tous les ans en août.
Pour retrouver dans son intégralité cet article de Famille Chrétienne du N° 1916 du samedi 04 octobre 2014 réalisé par Olivia de Fournas : « Divorcés et fidèles : une lumière pour le Synode de la famille », rendez-vous sur le site de Famille Chrétienne
Les « Commentaires du Forum/Courrier des Lecteurs » de Famille Chrétienne N°1918 :
Les époux fidèles aussi
Les « SDF» (séparés divorcés fidèles) dont je suis avancent dans une situation de vie que ni leur conjoint ni eux n'avaient en tête au jour de leur mariage, sauf cas exceptionnel. Leur présence au sein de l'Église est signe prophétique, comme en témoignent Osée, Job ou Jean-Baptiste, mort martyr de l'Alliance signifiée dans le mariage. Juste une précision : s'il y a effectivement une proportion plus grande d'épouse SDFidèles, il y a aussi un nombre signifiant d'époux SDFidèles. Thierry Maucour (Voir le Témoignage vidéo de Thierry Maucour sur KTO « Divorcé, j'ai choisi de rester fidèle à ma femme plutôt que de courir une nouvelle vie »)
Nous devons témoigner
Grâce à vous, j'ai appris que je suis « SDF » ! Oui, nous devons témoigner de notre fidélité ! Je me souviens d'avoir été sauvée de mes doutes par une femme qui faisait route avec moi pour Cotignac et qui m'expliquait combien avait été « délirante » sa recherche de nouveau compagnon et combien elle avait découvert la grâce du sacrement de mariage. Je peux témoigner aujourd'hui de toutes les grâces reçues depuis ! Claire Blanc
La seule volonté ne suffit pas
Puis-je me permettre d'ajouter ce commentaire évident qui est que la fidélité dans la séparation est un don. Comme tout ce qui touche à la foi, on ne peut y arriver à la seule force de sa volonté. J'oserais même dire que c'est une vocation : il y a un appel qui dépasse l'intéressé et auquel il peut répondre. Le sacrement de mariage est donné à tout marié, quel que soit son devenir. Dieu s'engage complètement pour tous. Et que ceux pour qui le mariage tient dans la durée rendent simplement grâce de ce qui leur arrive. Tel un jardinier qui met une graine en terre, il lui faut préparer le terrain, désherber et arroser pour avoir la récolte ; mais ça n'est pas lui qui fait pousser la plante. Benoist Hitier
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L’article de l'Abbé Grosjean « On ne parle pas assez des séparés ou divorcés fidèles ! »
L’article du bimensuel catholique "L'Homme Nouveau" : « Des divorcés fidèles témoignent de la force du Sacrement de Mariage »
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