Voici une Prière d’espérance en la Maison de Dieu pour prendre part au Festin « Seigneur mon Dieu, mon âme languit à désirer Tes parvis » de Jean de Ford (1140-1214), Abbé en 1191 du Monastère Cistercien de Ford en Angleterre après avoir été Abbé de l’abbaye de Bindon en 1186
La Prière de Jean de Ford « Seigneur mon Dieu, mon âme languit à désirer Tes parvis » :
« Seigneur mon Dieu, Tu sais de quel amour intime logé au fond de mon cœur, j’aime et j’aimerai cette beauté de Ta maison, et combien mon âme languit et défaille à désirer Tes parvis ! Mais je sais et je confesse de cœur qu’en face de cette Beauté ravissante, mon effort d’amour ne peut être que bien petit. Cependant, Toi, Père des lumières, d’où vient ce Don excellent, si petit qu’il soit, augmente-le en moi selon la mesure de Ta générosité et les possibilités de ma capacité. Augmente-le au moment que Tu voudras et autant que Tu voudras, jusqu’à mesure comble ; de telle sorte qu’aimant si fort Ta maison, je mérite d’en être enivré, et dès mon entrée dans la gloire, de prendre part au festin. »
Ainsi soit-il.
Abbé Jean de Ford (1140-1214) – « Parole et Prière », N°37, janvier 2013
Voir également de l’Abbé Jean du Monastère de Ford :
La Prière de l’Abbé Jean de Ford « Ô Source de vie, Seigneur Jésus »
La Prière de Jean de Ford « Seigneur, ouvre mes lèvres »
La Prière du Père Abbé Jean de Forde « Ô Lumière toute belle »
La Prière du Cistercien Jean de Ford « Ô mon Roi et mon Dieu, qui nous donnera ce Feu très ardent et très doux »
La Prière de l’Abbé de Ford « Autrefois, Seigneur Jésus, Tu voyais Satan tomber du ciel comme l'éclair »
La Prière du Père Abbé de Ford « Seigneur Jésus, Tu étais la grande Lumière cachée dans le sein du Père »
La Prière du Père Abbé Jean de Ford « Ô Seigneur Jésus, décharge-nous de Tes épaules et rends-nous à Tes saints Troupeaux »
La Prière du Père Abbé John de Ford sur la Chasteté « Ô Seigneur Jésus, enlève le pourrissement que suscite encore en moi la convoitise de la chair »
La Prière de Jean de Ford « Seigneur mon Dieu, mon âme languit à désirer Tes parvis »